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La Ferme à Nouky
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19 janvier 2013

Toxoplasmose

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19 janvier 2013

La paratuberculose

la paratuberculose caprine Afssa Niort

La paratuberculose chez les caprins

PLAN DE MAÎTRISE DE LA PARATUBERCULOSE CAPRINE (Source : L’Egide, Mars 2007)

Paratuberculose caprine : enfin un vaccin !

thése 2008 ÉPIDÉMIOLOGIE DE LA PARATUBERCULOSE DES RUMINANTS : CONSEQUENCES SUR LES MESURES DE CONTRÔLE ET DE PRÉVENTION
19 janvier 2013

Principales dermatoses transmissibles à l'Homme

19 janvier 2013

Les mycoplasmes

LES MYCOPLASMES

Mammites caprines : Infections de la mamelle Infections à
mycoplasmes
Les infections mammaires occasionnées par des mycoplasmes ne sont
pas les plus fréquentes. Elles sont néanmoins importantes à connaître et peuvent
s'avérer extrêmement graves.


http://idele.fr/domaines-techniques/publication/idelesolr/recommends/infections-a-mycoplasmes.html

Pleuropneumonie
contagieuse caprine
Mycoplasma capricolum ssp. capripneumoniae


http://la-chevre.com/fr/Pleuropneumonie_contagieuse_caprine

Les
mycoplasmes des caprins 2001 AFSSA Niort


http://www.inst-elevage.asso.fr/spip.php?article215



http://www.depecheveterinaire.com/basedocudv/petits_ruminants_mycoplasmes_clinique_proteiforme_transmission_environnement_diagnostic_traitement_illusoire.pdf

http://academieveterinaire.free.fr/bulletin/pdf/2008/numero02/167.pdf



 

1 février 2013

Bientôt les premiers agneaux de l'année !!!

Il y a du mouvement à la Ferme de Nouky depuis quelques jours !!

En effet de nouveaux aménagements dans la bergerie des agnelles ont été réalisés ces jours derniers afin de préparer l'arrivée des agneaux dans une bonne dizaine de jours.

Près de 250 jeunes agnelles ,nées en Septembre 2011 auront leurs premiers agneaux ce mois ci et donc celà promet de bonnes journées et nuits de travail intense ,à s'occuper de ces jeunes dames ,afin que les naissances tant attendues se déroulent au mieux et que tout le monde ,si possible veuille bien élever son ou ses agneaux !!

Celles qui en auraient plus de 2 ,auront ces agneaux là élevés au biberon ,grâce au bon lait des vaches de la ferme.

Du colostrum de brebis ou de vache est déjà prêt au congélateur pour les orphelins et conditionné en petites bouteilles de 50 cl.

Une trentaine de cases d'agnelage est montée le long du mur sud de la bergerie. Dans peu de jours ils seront occupés de jeunes brebis accompagnées de leurs nouveaux nés ,où elles resteront en principe un jour ou deux avant d'être mises en lot.

Le compte à rebours à donc commencé !!!!!!

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2 février 2013

La Ferme de Nouky se réveille tout doucement......

Nous voici arrivés à la Chandeleur , et ce jour là ,d'un seul coup le soleil fait un bond par dessus la montagne et en bas ,il arrive une heure plus tôt !!!

Comme si elles le savaient les brebis sont tout d'un coup plus alertes ,plus en train à sortir dans le parc attenant à leur bergerie et il y a même quelque bousculade à la porte.

Il faut dire que depuis hier ,elles ont une bonne ration de grain supplémentaire ,en prévision des naissances à venir.Au vu de tout ces ventres bien ronds ,il était grand temps d'augmenter les rations ,n'ayant plus assez de place dans la panse pour manger assez de foin , le grain et la luzerne déshydratée complémentent les repas quotidiens.

La litière a été renouvelée de frais , et on peut déjà ouvrir les fenêtres du haut ,côté sud pour donner un peu d'air frais à la bergerie ,après ces longues semaines de grand froid où elles étaient calfeutrées dedans bien au chaud.

Certes l'hiver n'est point terminé,mais le plus froid ,le plus mauvais aussi est déja derrière ,et d'ici la fin du mois celà se verra encore mieux ,car par ci par là ,les merles et quelques oiseaux commencent à chanter , même les poules recommencent à pondre et le font savoir en cocottant à tue tête !!

Il est grand temps de descendre en ville chez le vétérinaire et à la coopérative ,pour réapprovisionner la pharmacie de la bergerie en vue de l'agnelage qui s'annonce.....

3 février 2013

La grande avalanche.....

Cet hiver il est tombé de très fortes chutes de neige.A la Ferme de Nouky ,environ 2.60 m depuis le 25 octobre ,couche après couche.

Depuis quelques jours de plus douces températures et une durée d'ensoleillement de plus en plus longue ,on amorcé un redoux assez brusque.

Et la neige commence à fondre des toits ,provoquant la chute des stalagmites suspendus aux gouttières ,et de gros paquets de neige qui remplissent les passages tracés à la pelle autour des bâtiments de la ferme.

Sur le chemin que les brebis prennent pour monter sur l'alpe en mai , une grosse avalanche s'est produite à peine le soleil arrivé sur ce versant de la montagne.Ce n'est pas la première fois ,mais déjà cet automne à cause de grosses pluies le terrain avait déjà glissé ,recouvrant la piste de boue et de rochers.Cette fois c'est le bois de grand pins qui a souffert et plusieurs arbres sont descendus emportés par la neige.Celà fera beaucoup de travail à couper le bois pour le récupérer ,en vue de l'hiver prochain ,mais aussi ,pour refaire encore la piste et la stabiliser.Sans parler des 200 m de clôtures emportés avec l'avalanche.

Fort heureusement ,les bêtes étaient à l'abri dedans ;et à part une frayeur due aux bruit et vibrations ,elles se sont vites remises à manger ,impassibles ,même si il est visible qu'elles ont bien ressenti qu'il se passait quelque chose ,dehors à 500m de leur bergerie....

7 février 2013

Les interventions à l'agnelage

Introduction

Chez la brebis, la gestation dure de 144 à 151 jours, avec une moyenne de 147 jours. La date à laquelle on peut s'attendre au premier agnelage peut être calculée à partir du premier jour où les brebis ont été mises en présence d'un bélier fécond. Avant le début de la période des agnelages, il est judicieux de préparer une trousse d'agnelage.        

Les accessoires essentiels de la trousse sont les suivants :

  • savon;
  • désinfectant;
  • lubrifiant obstétrical;
  • seringues stériles - 10 mL et 1 mL;
  • aiguilles hypodermiques, de tailles convenant à la brebis et à l'agneau;
  • injections d'antibiotiques et de vitamine E/sélénium;        
  • longes et anse d'agnelage;
  • teinture d'iode pour désinfecter l'ombilic;
  • ovules intra-utérins;
  • serviettes ou linges propres;
  • seau propre pour l'eau chaude.

Il faut aussi avoir sous la main du colostrum et un aliment d'allaitement.        

Le colostrum, qui peut être de brebis ou de vache, est gardé congelé en unités de 500 mL. Si l'agnelage a lieu en bergerie,il est nécessaire de prévoir des cases de dimensions suffisantes pour loger individuellement chacune des brebis du groupe, pendant deux         à trois jours, avec son ou ses agneaux.

 

La suite en cliquant sur le lien ci dessous :

http://www.omafra.gov.on.ca/french/livestock/sheep/facts/98-092.htm

 

 

19 mars 2013

La tonte des brebis !!!

Demain sera une rude journée à la Ferme de Nouky !!!!!!!!

En effet ce sera la première tournée de tonte ,les béliers ,les agnelles n'ayant pas d'agneaux ,et les agneaux nés l'automne passé.

Puis , 3 jours après ce seront les lots de races à laine longue ,et ensuite celles qui sont peu nombreuses ,en petits troupeaux de 25 à 50 brebis ,des races de brebis en voie d'extinction.

Enfin , pour finir sur 3 longues journées encore ce sera le gros troupeau de brebis noires ,"l'essentiel" troupeau de la Ferme de Nouky ,et donc lui aussi sera coiffé ,comme ces Dames !!!!!

En même temps que la tonte se fait ,il faut aussi donner à manger à tout le monde ,s'occuper des brebis qui ont déjà des agneaux ,donner les biberons , et donc tout le travail quotidien habituel.

En plus de cela ,on enlève toutes les sonnailles aux brebis et on les remet une fois qu'elles sont tondues ,on vérifie qu'il n'y a pas de blessures ,on pare les onglons , et une dose de vitamines et minéraux fortifiants sera donnée à la seringue à chacune.

Cela va donc causer une certaine agitation dans les bergeries ,et comme elles languissent de sortir de dégourdir les pattes ,elles vont être plutôt stressées et énervées de voir tout ce tohu bohu après plusieurs mois d'hiver au calme.

La neige qui avait bien commencé de fondre ,a été recouverte d'une nouvelle couche ,fort lourde ,plus de un mètre quatre vingt en un peu plus de vingt quatre heures.....l'hiver est bien loin d'avoir dit son dernier mot ,là haut à la Ferme de Nouky !!!!!

31 mars 2013

Petit démenti concernant la soi disant stupidité des moutons !!!

Voici donc un petit article ,concernant les rumeurs et autres idées reçues concernant les animaux et plus particulièrement les brebis !!!

En effet ,il est courant d'entendre les gens dire "con comme un mouton" ,avoir un comportement de moutons ,ou suivre comme un mouton etc...j'en passe et bien d'autres encore !!!

Ceux qui sont persuadés que les moutons sont stupides ,bêtes ,dénués de bon sens ,d'intelligence ou même de raisonnement ,à leur façon bien sûr ( et pour ce qui leur est utile dans leur vie en tant qu'animaux et donc en tant que moutons ) ; ces gens là me semblent encore bien plus stupides que ceux qu'ils accusent sans les connaître ,ou sans BIEN les connaître ,car il ne suffit pas hélas ,d'être ,propriétaire ou éleveur pour être pour autant un passionné de moutons , un ami de ces animaux là.....

Bien des éleveurs ovins sont pour la plupart davantage des propriétaires qu'autre chose.C'est celui qui quotidiennement ,s'en occupe au plus près ,c'est à dire ,les soigner et les nourrir et pourvoir à toutes les activités de l'élevage bien sûr , mais surtout ,celui ou celle qui aime ,qui apprivoise et cherche à connaître ,individuellement chaque bête du troupeau ,quelle qu'en soit la taille.....

A la Ferme de Nouky ,depuis des années ,les brebis ont un nom , béliers et moutons aussi.Lorsque les agneaux sont élevés au biberon ,pratiquement toutes les agnelles sont gardées dans le troupeau ainsi que quelques mâles ,qui une fois castrés deviennent donc des moutons et portent fièrement les grosses sonnailles.

Connaissant leur nom , étant apprivoisés grâce au biberon mais aussi par des petites gourmandises quotidiennes , il devient presque inutile de se servir du chien !!!

Depuis le chalet d'alpage ,il suffit juste de les appeler par leur nom pour les voir descendre en courant et sautant jusqu'au parc ,ramenant avec eux tout le troupeau.

Parfois ,lorsqu'elles font la sourde oreille ,on fait alors tinter un seau de grain ,rien ne vaut la gourmandise pour faire venir un troupeau !!

Comme le disait d'ailleurs un vieux berger ,mieux vaut une bonne poignée de grain ,qu'un bon coup de bâton !!!!!!!

Par une froide journée d'hiver ,les brebis qui pâturaient quelques restes de prés avant la neige , ont tout à coup relevé la tête ,en direction du col ,situé en face de la ferme .Je ne voyais rien de particulier ,mais Pyjamousse ,le plus gros des moutons ,s'est alors éloigné du troupeau en direction de ce qui intriguait les brebis.

Il tapait d'abord du pied ,puis même des deux et se mis à sauter en revenant vers le troupeau ,comme effrayé.Intriguée à mon tour ,je me suis avancée jusqu'au bout de la pâture ,et là j'ai vu ce qui se passait !!!

Sur le versant de derrière ,le feu avait été mis aux herbes sèches et avait échappé au paysan , et avec le vent l'incendie faisait rage derrière ,apportant une grosse fumée et même des buissons embrasés jusque sur la crête . Ensuite le feu se propagea même de notre côté dans la soirée.

En été un tel incendie aurait pu avoir de graves conséquences et même ,comme hélas ça arrive des fois ,le troupeau aurait pu s'y retrouver piégé !!!

Nouky a bien d'autres petites histoires et anecdotes à raconter sur les brebis et aussi tous les autres animaux de la ferme !!!! Ce sera pour une autre fois ,une autre petite histoire , celle de la Fourmi ,l'agnelle qui se prenait pour le chien de la ferme ......

6 mai 2013

Enfin l'herbe pousse !!!

Depuis ces deux dernières semaines ,la neige a enfin fondu ,remplacée par de grosses averses de pluies orageuses et de la grêle.Tout est détrempé et boueux autour de la ferme.Cependant avec ce beau temps chaud et orageux l'herbe ,sitôt le retrait de la neige ,pousse à une vitesse folle ,comme si elle voulait rattraper le mois de retard sur cette nouvelle saison qui commence.

Le coucou chante aussi depuis à peine 10 jours.Jonquilles et narcisses fleurissent les prés de la ferme.Déjà ,entre deux averses ;on sort les agnelles et les brebis dans les prés autour de la bergerie ,une paire d'heures ,le matin après le foin et le soir aussi.

Elles sont restées si longtemps dans la bergerie ,depuis le 25 octobre dernier, qu'elles en ont les pattes toutes engourdies !!!

Mais bien vite elles se mettent à courir et à sauter en tout sens ,pleines d'énergie et de joie d'être enfin dehors , après la tonte et le vermifuge , et une bonne cure de vitamines la semaine dernière .....

Toutes les bêtes de la ferme profitent ainsi des beaux rayons de soleil et de la liberté retrouvée !!!

Les poules pondent et les canes aussi préparant leur nid pour couver.

Il y a beaucoup de travail dehors maintenant , le jardin à démarrer ,les clôtures à refaire après les deux avalanches.....et le bois , les canaux à curer pour le jardin ....plus le temps de s'ennuyer ,jusqu'à l'inalpe qui est en retard ,cette année ,et qui au lieu du 15 mai prévu ,sera sans doute reportée vers le 10 ou 15 juin ,pour laisser le temps à l'herbe d'alpage de pousser , surtout que là haut la neige est encore bien présente !

1 juillet 2013

Proverbes des animaux

Proverbes avec animaux

De nature tous animaux, pour vivre a maux et travaux
L'homme est le plus muable de tous autres animaux
L'homme obeissant a raison excelle tous animaux et créatures morteles
L'homme veut domter les animaux et demeure farouche et sauvage
La court est une forest de tous animaux et prayrie de toutes herbes
Le vin faict de tous animaux a table
Les animaux advisent les humains de cacher leur prosperite
Les animaux n'ont pas ce qu'ils leurs fault et si vivent
Les animaux naissent péniblement en lune vieille
Les humains sont instruicts des animaux brutes voire des animalons de mener une vie correcte et bien reglée
Les humains sont instruicts des animaux, d'eschever ce que leur est nuisible
Les humains sont instruicts par les animaux de cercher remede aleurs passions et mehains
Les jeunes animaux nés en vieille lune sont plus robustes que les autres
Nous sommes instruicts des animaux de conserver, vertir et hanter les scavants
Pluie de mai mauvaise pour les animaux
Tous animaux de proye sont plus forts ou plus trahistres

2 septembre 2013

A propos de la Page Facebook de la Maison du Berger , droit de réponse au courrier adressé par la Com-Com du Haut Champsaur


AVIS AUX AMIS DE CETTE PAGE :

Depuis 6 ans à peu près ,j'ai ouvert une page pour la maison du berger , de Champoléon.......ils le savaient AVANT......je leur ai même proposé de participer et j'en ai nommé 3 administrateurs...je leur fait de la pub ,je ne touche rien du tout , eux par contre je crois qu'ils en bénéficient assez largement au vu des 900 et quelques "j'aime".......et je reçois par la poste une lettre ambigüe de la part de la com -com du Champsaur qui me demande de modifier le nom , 6 ans après......et qui prétend que ce titre est une propriété privée qui leur appartient !!!!!!!
Alors ,comme personne ne m'a jamais ordonné quoique ce soit ,et que je ne suis pas du genre soumise , obéissante etc......je ne vais pas laisser tomber ça comme ça !!!!!!.

Comme on dit par ici : faï du ben à Bertrand ,té lé rend en cagant (fais du bien à Bertrand ,il te le rend en chiant...)

Donc je recopie ici ,mot pour mot la lettre reçue ce matin :

Objet :votre page Facebook "la Maison du Berger"

Madame,

Nous recevons régulièrement ,à la Maison du Berger ,des courriers ou courriels à propos d'informations diffusées dans votre page intitulée La Maison du Berger .

Nous sommes alors contraints d'expliquer que la Communauté de Communes du Haut Champsaur -dont la Maison du Berger est un des services -n'est pas diffuseur de ces informations.
Nous sommes sensibles aux informations que vous publiez à propos des activités de la Maison du Berger.
Cependant ,vous comprendrez sans doute que cette structure ne peut parler avec deux voix.
L'utilisation du nom Maison du Berger , est réservé à l'identification de l'institution publique sise à Champoléon.
Par ailleurs ,vous comprendrez aussi que nous souhaitons qu'il n'y ait pas de possibilité d'amalgame entre vos pages Facebook et la Maison du Berger (et son site internet )

Vous avez toute latitude -en tant que professionnelle du pastoralisme et citoyenne -de diffuser de l'information sur les activités pastorales et sur les activités de la Maison du Berger où vous êtes par ailleurs la bienvenue; en revanche nous serions sensibles au fait que vous renommiez vos pages Facebook dans les plus brefs délais ; en effet le nom de la Maison du Berger est propriété de la collectivité territoriale: Communauté de Communes du Haut Champsaur ,et en tant que tel nous sommes tenus au respect d'une certaine déontologie dans les informations que nous diffusons ,ce qui s'accorde mal avec une page ouverte ou chacun peut exprimer librement ses opinions .
Je suis certain que vous comprendrez notre demande , 
Je vous prie de recevoir Madame mes sincères salutations 
Le Président 
Philippe Signouret

-----------------------------------------------------------------------------
Donc ,je remercie ces personnes de la Com-Com du Haut Champsaur , qui se manifestent après 6 années d'existence de cette page ,ainsi que ceux qui administrent la Maison du Berger à Champoléon même .
Après leur en avoir parlé ,avant la création de cette page ,les avoir invités à commenter et donner leur avis -quel qu'il soit- au sujet du contenu ; en avoir désigné au moins 3 des plus importants ,comme co-administrateurs , je m'aperçois que je parle pour eux ,je diffuse leurs activités très très largement ,je leur fais au passage une bonne publicité ......lucrative sans doute pour eux ,totalement sans aucun bénéfice pour moi à part le plaisir de le faire.....et le temps que j'y passe........
Quel remerciement !!!!!! 

Alors il faut savoir qu'une page ne peut plus changer son nom une fois qu'elle a atteint un certain nombre de "j'aime"......

Deux solutions : soit la fermer simplement au regret de ceux qui la consultent ,ou continuer sans plus JAMAIS diffuser quoique ce soit pour eux ,c'est à dire pour la Maison du Berger de Champoléon.

D'ailleurs cette page s'appelle bien la Maison du Berger ,mais PAS La Maison du Berger de Champoléon ;donc.......

Je compte sur vous amis de cette page pour partagez ,commenter et donner votre avis à ce sujet , de même pour ceux qui le souhaiteraient , de contacter la Maison du Berger à Champoléon pour leur faire part de votre avis au sujet de cette "polémique " étrange à mes yeux.........
Coordonnées de la Com-Com du Haut Champsaur :
Chemin de l'Aigle-Pont du Fossé 05260 Saint Jean Saint Nicolas
Tel :04.92.55.91.71 Fax 04.92.55.97.21
ou Email comcomhtchampsaur@wanadoo.fr

Sinon les coordonnées directes de la Maison du Berger de Champoléon sont sur cette page et sur leur site internet......

Selon l'évolution de ce "litige" involontaire , de ma part ,la page sera définitivement fermée fin octobre 2013...........

20 décembre 2013

Le solstice d'hiver et Noël

YULE… LE NOËL PAÏEN D’ORIGINE NORDIQUE…

Noël n’est en rien une fête chrétienne. Tout dans cette fête est d’origine païenne. Nous avons vu avec les Saturnales qu’à l’origine l’influence majeure fut celle de la tradition romaine. Mais nous allons voir maintenant qu’une autre tradition païenne est venue au cours des siècles suivants influencer fortement les célébrations de Noël. C’est celle de la tradition germano-nordique. Nombreux sont les éléments de notre Noël moderne qui rappellent cette origine nordique. Le nazaréen connu sous le nom de jésus (Yéshoua Ben Yosef de son vrai nom) était un israélite qui n’avait rien de commun avec les traditions nordiques qui emplissent de leur magie notre Noël. Sa date de naissance ne fut fixée au 25 décembre qu’au 3è siècle, et le symbolisme qu’on rattache à Noël rappelle le grand Nord, mais certainement pas les régions désertiques d’Israël, cadre de cet obscur personnage qu’on nomme à tort le messie. 

Nous avons vu au cours de ces derniers jours quelques éléments symboliques fondamentaux de la tradition de Noël, ces éléments sont tous d’origine nordique et païenne. Le Père-Noël tire son origine de Jölnir, mot nordique qui signifie « celui de Noël, le père de Noël ». C’est un de nombreux noms du Dieu Odinn dont l’apparence est en effet très semblable à celle du Père-Noël moderne. Rappelons au passage que la marque Coca-Cola n’a pas inventé la figure du Père-Noël, elle a seulement attribué la couleur rouge à celui-ci, elle a récupéré la figure du Santa Claus qui était bien antérieure à ses campagnes publicitaires. Et au-delà de ces considérations marketing, on peut constater que tout dans la figure du Père-Noël rappelle son origine nordique : les vêtements chauds, le traineau, les rennes, les elfes qui l’accompagnent. Bref, ce personnage mythique n’a vraiment aucun rapport avec les terres arides du nazaréen. Ensuite viennent tous les autres éléments symboliques de Noël qui eux aussi sont d’origine nordique : les paysages enneigés, le sapin, le houx, le gui, la bûche, la couronne de l’avent, etc… (voir liens à la fin pour plus de détails concernant ces symboles). Dans le cas du gui, l’origine est double, car l’influence celte fut également très importante.

La fête de Noël a conservé dans les pays nordiques son nom païen : Jul (prononcer « youl »). Les Anglo-Saxons la nomment Yule. Ces noms viennent du norrois (langue parlée par les Vikings) : Jól. L’étymologie de ce nom n’est pas tout à fait claire, mais il semblerait qu’on puisse l’apparenter à la magie et à la roue (hjól). En tous cas, il est certain que cette notion de « roue magique » correspond parfaitement au sens de la fête de Noël. Car en effet, est-il encore nécessaire de rappeler que Noël est la fête du solstice d’hiver et de la roue solaire? C’est le moment sacré de l’année où la grande roue des cycles annuels opère sa transition magique. Les forces solaires vont renaître et la lumière reviendra. Le Dieu solaire Balder reviendra de son séjour dans l’infra monde de Hel, et avec lui retourneront les bienfaits de la lumière, ceux qui apportent la vie. 

En terre scandinave, la veille de Noël on fêtait la « nuit des mères » (Módraniht). Des offrandes étaient faites aux « Matronae » nordiques. Ces Mères étaient représentées au nombre de trois et figuraient le triple aspect de la Grande Déesse, la Mère nourricière, celle qui donne la vie et celle qui la reprend. De nombreux aspects de cette Déesse archétypale se retrouvent chez la Déesse Frigga, la Reine du ciel. Certains auteurs ont cherché à rapprocher cette fête de celle des Dises, ce qui n’est pas dénué de sens. Ce qui est certain à propos de cette Nuit des Mères, c’est qu’elle est une célébration de tout ce qui est féminin, de l’amour maternel, de la mère en tant que pilier de la famille. Elle est gardienne de la continuité de la famille, et par extension, du clan et de la nation. La figure de la Déesse portant un nouveau-né était aussi une représentation de l’Enfant-Soleil qui renaît. Les forces cycliques sont en marche et rien ne les arrêtera maintenant car une fois encore les Dieux Ases sont vainqueurs des forces obscures de l’infra monde. Il faut noter en passant que cette image de la grande Déesse fut elle aussi corrompue par le christianisme vu qu’il en fit les bases de sa vierge portant le petit jésus…

Après la « Módraniht » vient le Julblot, qui est le jour de Noël proprement dit. « Julblot » signifie « sacrifice de Jul ». On sacrifiait en général un cochon que l’on consommait de manière festive. Le cochon est un symbole de prospérité et de fécondité ; en consommant sa viande, on participait à un rite magico-religieux qui devait favoriser l’abondance pour l’année à venir. On célébrait par des libations la nuit la plus longue de l’année. Le jour de Jul, les gens se saluaient avec une formule magique et rituelle. Cette formule est la suivante : TIL ÁRS OK FRIDAR, ce qui signifie « Pour l’année et la paix ». Il s’agit de la nouvelle année à venir, et la paix fait référence à la prospérité que l’on se souhaite mutuellement. L’esprit de Noël… C’était alors un moment de recueillement, un moment magique et sacré pendant lequel on se souvenait des anciens et de tous les ancêtres, de tous ceux qui avaient rejoint la grande chasse sauvage du Dieu Odinn. Une dernière fois Odinn chevauche Sleipnir dans le ciel tourmenté et obscur, mais cette fois-ci il est Jólnir, celui qui vient annoncer les bienfaits et l’abondance qui viendront après le solstice d’hiver, il vient accomplir le grand changement cyclique. On notera bien-sûr que l’image du Père-Noël n’est pas loin. 

La fête de Jul est avant tout une fête familiale, elle se célèbre au coin du feu de cheminée. Les vieux racontent aux enfants émerveillés les anciens mythes, ceux qui parlent des Dieux et des héros. L’avenir prend ainsi racine dans le passé. Ensuite les enfants reçoivent des cadeaux, ce qui en plus de la joie devrait apporter la promesse de richesse pour le futur. Le feu de cheminée joue lui aussi un rôle symbolique important, car tout comme la bûche rituelle, c’est un feu qui invoque le soleil emprisonné par les forces de l’infra monde. Ce rite du feu est celui qui ouvre la porte du nouveau cycle, celui qui libère le soleil et le remet sur la voie de la croissance. C’est le feu libérateur du solstice d’hiver. Alors que tout est sombre et glacé durant cette nuit la plus longue de l’année, le feu du foyer est la promesse du soleil qui revient. 

Avec la fête de Jul commence une période de 12 nuits sacrées. Ce sont les 12 nuits pendant laquelle la Nature reprend son souffle avant d’entamer son long processus de renaissance. Pendant ces 12 nuits sacrées, la vie se détient une dernière fois, elle rassemble toutes ses forces, et rapporte dans nos cœurs la promesse du printemps. La grande roue solaire s’immobilise, elle s’arrête de tourner, elle se régénère. Fidèles à cet exemple divin, les hommes arrêtent eux aussi leurs activités. Tout doit être accompli pour recevoir les bienfaits du nouvel an. Il est coutume d’associer ces 12 nuits aux 12 mois du cycle annuel. La première nuit symbolise le mois de janvier, la deuxième le mois de février, et ainsi de suite. Durant chaque nuit on se remémore le mois correspondant de l’année passée, et on fait des offrandes pour le mois correspondant du cycle à venir. C’est ainsi que s’opère un lien entre passé et avenir, un lien magique qui soude les êtres entre eux et forge l’identité des clans. 

QUE LE FEU MAGIQUE DE JUL EMPLISSE VOS CŒURS ET VOS FOYERS. JOYEUX JUL À TOUS. JOYEUX SOLSTICE D’HIVER. QUE LES DIEUX ACCOMPAGNENT TOUS CEUX RESTÉS FIDÈLES À L’ANCIENNE TRADITION.

20 décembre 2013

Le sapin de Noël et son symbolisme....

LE SAPIN DE NOËL... TOUT UN SYMBOLE PAÏEN...

Le sapin est un de ces éléments incontournables de la fête de Noël. Il emplit les foyers et les coeurs des gens d'une chaleur magique qui plonge ses racines au plus profond de notre mémoire collective. Le sapin de Noël tel que nous le connaissons de nos jours remonte au 16è siècle, il est originaire des pays germaniques. Les spécialistes s'accordent à dire que ses origines sont bien plus lointaines vu qu'elles remontent aux traditions païennes des anciens Germains. Tout dans le symbolisme du sapin est d'origine païenne. Les quelques huluberlus qui voudraient en faire un symbole chrétien devront nous expliquer si l'on trouve de nombreux sapins au moyen orient, terre du nazaréen... En Fance, la coutume du sapin ne s'est véritablement enracinée qu'après la 2è guerre mondiale. De nos jours on trouve la tradition du sapin de Noël dans de très nombreux pays du monde entier. 

Tout comme l'If, le houx, et le gui, le sapin fait partie de ces plantes "toujours vertes", les "ever green". Le sapin ne meurt pas en hiver, il reste vert alors que les autres plantes perdent leurs feuilles et entrent dans la phase de mort apparente. Le sapin est donc à ce titre un symbole de la vie qui perdure au travers de la mort, de la vie qui revient de manière cyclique. Il est l'espoir du printemps qui reviendra. Ceci explique d'ailleurs pourquoi la couleur verte est associée à l'espoir. Le sapin est un symbole d'immortalité. Après le solstice d'hiver auquel il est identifié, la vie reviendra. 

En tant que "toujours vert" et élément symbolique hivernal, la fonction du sapin pourrait à l'origine avoir été tenue par un If. Les boules rouges avec lesquelles on décore de nos jours le sapin pourraient être un souvenir des baies rouges, les fruits de l'If. Ceci ne change rien au symbolisme du sapin, étant donné que l'If et le sapin ont les mêmes valeurs symboliques. Dans la tradition païenne germano-nordique, l'If et le sapin avaient la réputation de faire fuir les mauvais esprits, les démons de l'hiver, car en tant que "toujours vert" et symbole d'immortalité, ils sont ennemis des forces du chaos et de la mort. 

Durant ces moments chaotiques et incertains de la période solsticiale, le sapin apporte une certaine stabilité, une fermeté verticale qui permet aux forces de transition cyclique d'établir leur pouvoir sans être dispersées. Le sapin est à ce titre une image de l'arbre cosmique, l'axe du monde sur lequel repose les différents mondes. Dans la tradition germanique cet axis mundi se nomme Irminsul, et dans la tradition nordique il est Yggdrasil. Il est le garant de l'ordre cosmique des choses. Quant-aux lumières qui décorent le sapin, elles sont une figuration de la lumière emprisonnée du soleil solsticial, une lumière qui ne demande qu'à être libérée et à renaître. 

20 décembre 2013

LA BÛCHE DE NOËL ET SON SYMBOLISME....................

La bûche de Noël est le dessert qui se consomme lors du repas de Noël. Il est le souvenir d'anciennes traditions païennes germano-nordiques. Chez les Anglo-Saxons on retrouve la bûche de Noël sous le nom de Yule log. Cette bûche n'est pas à l'origine un dessert, mais bien une bûche de bois véritable. Chez nos ancêtres païens il était coutume d'utiliser du bois d'un arbre fruitier pour élaborer la bûche de Noël. On invoquait de cette manière l'abondance et la fertilité pour l'année à venir. On décorait la bûche avec des symboles sacrés liés au solstice d'hiver. Des runes, du houx, du gui et du sapin étaient les principaux éléments décoratifs. Leur fonction n'était d'ailleurs pas la simple décoration, car ils constituaient une invocation magico-religieuse aux forces solaires qui devaient permettre une transition positive d'un cycle annuel à l'autre. Les éléments végétaux "toujours verts" comme le sapin, le gui ou le houx, sont là pour rappeler que la vie ne meurt pas durant cette obscure période du solstice d'hiver. La vie reviendra. Cette bûche de Noël devait brûler dans l'âtre le plus lentement possible car l'idéal était de la faire durer12 jours, elle couvrait ainsi toute la période solticiale des 12 nuits sacrées à partir de la veillée de Noël. C'est le moment pendant lequel toutes les forces vives reprennent leur souffle afin de favoriser la renaissance du soleil et de la lumière. 

La bûche dans l'âtre connecte également à un autre aspect important du solstice d'hiver. Le feu du solstice d'été est un feu de joie en plein air, alors que celui du solstice d'hiver est un feu de recueillement que l'on célèbre dans le cadre du foyer. C'est la période pendant laquelle on prend soin de se souvenir des anciens, de ceux qui ne sont plus là. Les Scaldes racontent au coin du feu les anciennes légendes afin que la mémoire du clan ne meure point. La bûche est à ce titre un lien qui doit souder les membres d'une famille et d'un clan. Tous ensembles ils afronteront les rigueurs de l'hiver et surmonteront cette période difficile car au bout se trouve l'espoir du printemps. 

20 décembre 2013

Voyage aux racines païennes de Noël....

VOYAGE AUX RACINES PAÏENNES DE NOËL... 
DU 17 AU 25 DÉCEMBRE… SATURNALIA, OPALIA, DIVALIA, SIGILLARIA, DIES NATALIS SOLIS INVICTI…

Dans la Rome païenne se célébraient du 17 décembre au 23 décembre les festivités connues sous le nom de Saturnalia. Cette fête et celles qui l’accompagnent sont la principale origine de notre Noël. L’influence païenne germano-nordique est également très importante, de très nombreux éléments le confirment, mais il ne fait aucun doute comme nous allons le voir ici que la première influence historiquement parlant fut la tradition romaine, c’est elle qui forgea les fondements de Noël tel qu’il nous est parvenu. Le christianisme récupéra à 100% cette tradition païenne, car c’est ainsi qu’il chercha à intégrer les nombreux païens récemment convertis. La date de naissance du petit jésus n’a jamais été établie avec certitude et durant les deux premiers siècles du christianisme, on croyait même qu’il serait né possiblement au printemps. Ça n’est qu’au 3è siècle que les chrétiens décidèrent de placer la naissance du nazaréen au 25 décembre. À l’origine donc, rien dans la fête de Noël n’est d’origine chrétienne, c’est une fête purement polythéiste. 

Les Saturnales sont suivies de la fête du Dies Natalis du Sol Invictus, le jour de naissance du soleil invaincu. Ces deux fêtes sont une célébration du solstice d’hiver. Saturnalia est une fête qui selon la tradition latine fut instaurée à l’origine par le Dieu Janus Bifrons, le Dieu bicéphale (prononcer « yanouss »). Ce Dieu typiquement romain possède une tête qui regarde vers le passé et l’autre tournée vers le futur. Avec une clé dans la main, Janus est le Dieu de toutes les transitions et de tous les commencements. Il est la figure charnière pour la transition liée au solstice d’hiver, car il ferme la porte d’une année pour ouvrir celle de la nouvelle année. Notre mois de janvier tire d’ailleurs son nom du Dieu Janus (Ianuari). Bien qu’institués par le Dieu Janus, les Saturnales sont à l’honneur d’un autre Dieu romain : Saturne. Ce Dieu était considéré comme celui de l’âge d’or, celui des origines. Il figure à ce titre le début d’une nouvelle ère cyclique, ce qui correspond à l’esprit du solstice d’hiver qui symbolise la renaissance du cycle solaire. L’équivalent grec de Saturne est Cronos, celui qui mesure le temps et les débuts de cycle. Son nom a survécu en français dans des mots comme « chronologie » ou encore « chronomètre ». Toutes ces Divinités incarnent très bien toute la magie qui réside dans ce grand changement cyclique qu’est le solstice d’hiver. Au-delà de la mort et de ses célébrations automnales comme Mundus Patet, les forces obscures de l’infra monde seront vaincues et la grande promesse cosmique s’accomplira : le soleil reviendra ! Un nouvel âge d’or cyclique viendra ponctuer la période solsticiale, période pendant laquelle toutes les forces solaires prennent une dernière fois leur souffle avant de revenir comme vainqueurs, la lumière reviendra ! 

Le premier jour des Saturnales, le 17 décembre, avait lieu un sacrifice de nourriture et de boisson en l’honneur du Dieu Saturne. On se rendait officiellement à son temple pour effectuer le sacrifice au pied de la statue du Dieu. Les écoles et les administrations étaient fermées, aucune campagne militaire n’avait lieu, les armes se taisaient, et on ne procédait à aucun jugement. C’était un jour de repos et de paix pour tout le monde. Un grand banquet public se tenait de manière solennelle pendant lequel on honorait le Dieu Saturne. 

Les rites publics du 17 décembre étaient suivis les 18 et 19 décembre par des rites à caractère privé. Ces rites domestiques se tenaient dans les foyers. On se saluait et on criait même le mot magique hérité de la tradition grecque : « IO » (prononcer « iiô »). Ce mot était une invocation au triomphe, et dans le contexte des Saturnalia il faut le comprendre comme une victoire des Divinités solaires. On sacrifiait à ses Dieux tutélaires ainsi qu’aux Pénates, les esprits protecteurs du foyer. Il était courant de sacrifier un cochon que l’on consommait ensuite comme symbole de richesse et d’abondance. Tout comme de nos jours à Noël, de grands banquets avaient lieu pendant lesquels les membres du foyer mangeaient et buvaient de manière abondante. Cette profusion de nourriture et de boisson symbolisait justement l’abondance, la croissance, et la richesse que l’on se souhaitait pour le nouveau cycle à venir. Le vin aidant, la joie, le partage, et l’allégresse caractérisaient ces banquets. Mais un autre élément est révélateur de l’esprit des Saturnales : pendant ces célébrations privées, toute hiérarchie est supprimée. Les esclaves festoient avec les maîtres, ils jouent, mangent, et boivent du vin tous ensembles. C’est la période où les esclaves peuvent se permettre certaines libertés avec leurs maîtres, comme lorsqu’ils mettent en scène de forme théâtrale et burlesque les maîtres respectés le reste de l’année. C’est une époque de libre expression pour tout le monde. Il règne alors un véritable esprit égalitaire et un sentiment de fraternité… l’esprit de Noël… La société romaine était de tradition indo-européenne et s’articulait à ce titre autour d’un système hiérarchisé et aristocratique. L’idée égalitaire des Saturnales exprimait donc aux yeux des Romains un renversement des valeurs, un chaos institutionnel reflétant le chaos cosmique qui a précédé toute la période solsticiale. Le 19 décembre se tenait aussi une des Opalia, la fête en l’honneur de la Déesse Ops, la Déesse de l’abondance et de la richesse. Elle donna son nom à notre mot français « opulence ». Cette Opalia exprimait encore une fois le souhait d’abondance pour le cycle qui suivra le solstice d’hiver. Pendant ces jours de fête privée, existait une coutume supplémentaire qui était celle du « Roi des Saturnales ». Un maître de cérémonie était désigné par un tirage au sort, et dans l’allégresse générale il donnait aux convives des ordres défiant les normes habituelles de la société. Ces ordres basés sur la dérision étaient du type « chante tout nu » ou encore « jetez-le dans l’eau froide ». Cette atmosphère générée par la dérision, tout comme celle du chaos institutionnel, avait pour fonction de faire revivre et de rappeler le chaos cosmique qui précède le solstice d’hiver, ce sont les derniers soubresauts des forces obscures de l’automne. 

Le 21 décembre était le jour de Divalia, la fête qui célébrait la Déesse Angerona, celle qui libérait de toutes peines et souffrances. Des offrandes l’honoraient pour ce qu’elle promet : la joie, et le plaisir. La Déesse Angerona permet de surmonter les moments de crise et redonne la force nécessaire pour entrer dans la nouvelle période cyclique. Dans la conception indo-européenne, elle est celle qui redonne le souffle vital aux Divinités ouraniennes afin de vaincre le chaos de l’infra monde. La statue représentait la Déesse avec un doigt sur la bouche comme pour imposer le silence, chut… C’est le silence qui accompagne le moment où les forces solaires reprennent ce dernier souffle avant de renaître dans toute leur gloire lumineuse. Ces aspects symboliques de la Déesse Angerona furent bien-sûr plagiés et corrompus par la récupération chrétienne qui en fit l’amour de jésus promettant la fin de la souffrance terrestre pour ceux qui renonçaient au péché originel. 

Le 23 décembre dans l’antique Rome était le jour des Sigillaria, le jour des cadeaux. Même cette tradition que l’on croit parfois à tort être une création de la société de consommation, est également d’origine païenne. Certes, de nos jours les excès liés à une consommation à outrance sont révélateurs d’un système qui n’a rien à faire du fond sacré des traditions. Le système moderne est uniquement intéressé par la valeur marchande et financière de Noël, il a réussi en quelques décennies à corrompre l’esprit magico-religieux de Noël, et dans certains cas, il l’a même vidé de toute sa dimension traditionnelle. Cette fête qui avait déjà été suffisamment altérée et corrompue par le judéo-christianisme, doit maintenant subir les assauts d’une société athée et gangrénée par un pouvoir financier international sans patrie et sans racines. Il est donc vital de se souvenir que pour nos ancêtres païens, faire des cadeaux à Noël était un acte véritablement religieux dont la dimension sacrée était respectée de tous. En s’offrant mutuellement des cadeaux, on ne souhaitait pas seulement prospérité et richesse pour le nouveau cycle, on renforçait surtout les liens d’amitié, de famille, et de clan. Ce sont des liens sacrés qui unissent les êtres entre eux, qui rappellent que l’individu est membre d’un couple, d’un groupe, d’une famille, et qu’il se doit de respecter cette place qu’il tient. L’individu doit ici s’effacer quelque peu au profit de l’amour pour les siens. Dans cet esprit, le cadeau est un don que l’on fait, il est un sacrifice pour l’autre, un sacrifice que l’autre doit faire dans une même mesure. Cet échange mutuel d’offrandes, tissant les liens d’amour, d’amitié, ou de sang, générant un équilibre vital dans les relations sociales, est exactement l’un des aspects fondamentaux de la rune Gebo de la tradition germano-nordique. Il faut donner pour recevoir. Chez les Romains de l’antiquité, le 23 décembre on s’offrait des cadeaux de nature très diverses et d’intérêt pratique, ce qui permet de constater encore une fois que notre société moderne n’a rien inventé. Car en effet il était coutume d’offrir des jouets aux enfants, tandis que les adultes recevaient une statuette de cire, des dés à jouer, une tablette pour écrire, un parfum, un peigne, un vêtement, un couteau de chasse, un cochon, un animal exotique, un livre, etc … Ces cadeaux étaient souvent accompagnés de quelques mots ou d’un poème que l’on écrivait spécialement pour l’occasion, ce qui n’est pas sans rappeler nos cartes de souhaits pour Noël. 

Et enfin, le 25 décembre avait lieu la fête nommée Dies Natalis Solis Invicti, la naissance du soleil invaincu. Le nom de la fête explique en soi toute la nature de cette célébration. On rendait culte au Soleil, à l’astre-roi, qui renaissait alors comme un enfant au moment de cette période solsticiale d’hiver. Dans la dernière période païenne de l’ancienne Rome, le culte du Soleil Invaincu est venu se greffer sur celui d’Apollon et sur celui d’un ancien Dieu indo-européen , le Dieu Mithra. Après s’être sacrifié, générant ainsi la phase de déclin liée à la fin de l’automne, le Soleil revient enfin. Il renaît. Et avec lui revient la force qui nous donne chaleur et lumière, force sans laquelle la vie ne serait plus possible. On allumait dans les foyers des bougies, dont les flammes symbolisaient le retour du Soleil et de son feu vital. La lumière jusqu’à là emprisonnée, va enfin se libérer pour revenir dans toute sa gloire. La guerre contre les forces du chaos se conclut par une grande victoire, celle du soleil invaincu. 

À la lumière de tous ces détails de la tradition païenne liée au Noël solsticial, il ressort de manière évidente à quel point tout fut récupéré par le christianisme. De l’Enfant-Soleil ils firent l’enfant-jésus en le faisant naître lui aussi un 25 décembre. En tant que païen, on ne peut logiquement donner aucun crédit à la récupération chrétienne. Cette fête fut et restera celle des forces solaires qui reviennent durant cette grande transition cyclique. Pendant cette période profondément religieuse, l’européen de tradition païenne ravive la mémoire des anciennes Divinités solaires, du Soleil invaincu, d’Hélios, de Sunna, de Saulé, d’Apollon, de Balder, de Bélénos, et d’Abellio. IO IO SATURNALIA.

20 décembre 2013

Sainte Lucie ......et revient la Lumière....

13 DÉCEMBRE...SAINTE-LUCIE... ET REVIENT LA LUMIÈRE PAÏENNE DU GRAND NORD...

Bien que le christianisme tenta de faire de ce jour une fête en l'honneur d'une obscure sainte sicilienne, le 13 décembre depuis le moyen-âge conserva en Suède une identité complètement païenne. Le nom même de la sainte ne fut pas choisi au hasard car Lucie vient de "lumière", "lux" en latin. C'est dans la région suédoise du Västergotland que le lien entre tradition païenne et interprétations postérieures se conserva le mieux. De là s'est étendu cette fête germano-nordique au reste de l'Europe puisqu'au 20è siècle elle vint s'établir dans toute la Scandinavie, dans certaines régions d'Allemagne, en Italie, et en Alsace. 

Le symbolisme de la lumière sacrée se retrouve non seulement dans le nom même de Lucie, mais aussi dans l'élément caractéristique de cette fête d'origine nordique: la jeune fille vêtue de blanc portant une couronne ornée de bougies. Le point fort de cette symbolique est évidemment la lumière. Cette célébration est celle de la lumière prisionnière des forces obscures de la longue nuit hivernale. Elle est aussi l'espoir de son retour après le solstice d'hiver. Elle entre de par ce fait complètement dans la tradition du Yule nordique, la période solsiticiale de Noël. Le symbolisme de cette couronne de sainte Lucie recoupe d'ailleurs complètement celui de la couronne de l'avent. En allumant ces bougies on soutient la lutte des forces solaires, on aide la lumière à ne pas mourir, on devient acteur d'un grand drame cosmique de type cyclique. La lumière de cette couronne est censée donner la force et l'espoir aux Dieux Ases, aux forces de lumière afin que la victoire les accompagne dans ce Ragnarök annuel. 

À l'aube du 13 décembre, vêtue de blanc et avec la couronne aux bougies de sainte Lucie sur la tête, une jeune fille parcourt toutes les pièces du foyer et réveille tout le monde. Elle offre à chacun une tasse de café accompagnée de petits gâteaux dont certains ont une forme de symbole solaire. Le blanc figure la pureté de la lumière. L'aube symbolise la promesse de la future renaissance de la lumière après le solstice d'hiver. Le fait que ce soit une jeune fille est très certainement le souvenir du rituel païen originel dont le rôle principal était tenu par une jeune fille vierge. La viriginité était alors une figuration de la pureté du nouveau soleil qui devait renaître après le solstice. Dans de nombreuses régions européennes de tradition germano-nordique, la fête du 13 décembre marque le début des célébrations de Noël, la grande période du solstice d'hiver. Nous avons vu que pour les régions attachées au Santa Claus du 6 décembre, la période de Noël se terminait le 6 janvier. De manière logique, celles qui débutent leurs célébrations de Noël le 13 décembre, terminent ce cycle le 13 janvier. À cette date, il est alors coutume de brûler le sapin de Noël, rite du feu qui rend honneur au passage d'un cycle solaire à un autre. 

2 juin 2012

La Vie ,autrefois dans les Alpes

La vie autrefois dans les alpes.
La vie d’autrefois n’était ni meilleur ni pire qu’aujourd’hui. Elle était ainsi et nul n’aurait songé qu’elle fusse autrement. Il y avait les bons cotés et les mauvais cotés. La vie était dur pour tout le monde, et je remercie le progrès d’avoir inventé la machine à laver et le lave vaisselle qui allège considérablement la condition de la femme. Le progrès est  venu jusqu’aux champs avec la moissonneuse batteuse, le tracteur et la machine à traire, mais cela s’est accompagné par des endettements. Aussi, le paysan était fier, il voulait le plus beau tracteur mais n’avait pas les moyen de le payer. Il s’endettait ainsi, par fierté, et au grand profit des vendeurs. Mais à l’époque dont je vous parle, l’argent n’existait pas encore. Du moins, il n’était que secondaire, et trop abstrait pour ces gens de la terre. Nous mesurions la richesse d’un individu, non pas au nombre de pièce de monnaie qu’il possédait, mais à l’étendue de ses terres. En effet, un individu ayant de nombreux terrains pouvait se permettre d’avoir un grand troupeau et une vaste terre cultivable. Aussi, c’étaient là des ressources inépuisables. Tandis que l’argent diminue sans se renouveler automatiquement, les troupeaux se reproduisaient et il suffisait de vendre une vache si l’on venait à manquer d’argent, il y aurait toujours autant de vaches dans un troupeau. Pour le reste, les terres fournissaient autant de légumes, les troupeaux autant de lait et de viande qu’il n’en eut fallu. Les enfant étaient pauvres mais jamais ils n’ont eu faim. Durant la seconde guerre mondiale, les banques fermèrent du jour au lendemain et les villes connurent des pénuries alimentaires, projetant des colonnes de citadins sur les routes de l’exil. Mais les campagnes n’eurent pas à subir  ce problème de la faim et du manque, c’est d’ailleurs chez les paysans que les allemands, qui ne faisaient que passer en claquant leur talon sur le sol, venaient réquisitionner une vache de temps à autres, et où les citadins trouvaient de quoi faire du marché noir.
C’étaient des gens de la terre. leur dialecte se rapportait directement à la terre. ils avaient d’innombrables mots pour décrire la consistance d’une terre, la robe d’une vache, l’aspect de la neige, les formes de pluies ou de nuages. Les rivières des plaines boisées étaient poissonneuses, il n’était pas rare de rapporter quelques poissons chez soi. Il suffisait d’une longue perche, un fil solide sur lequel était attaché un bouton de chemise doré qui reflétait le soleil et attirait les poissons, et d’un hameçon sur lequel était planté un ver. De nos jour, l’on ne trouve plus guère de poissons à cause des barrages et de la pollution. Les forêts foisonnaient de gibiers, les hommes chassaient surtout les biches, les sangliers, les perdrix et les bécasses. Outre les braconniers solitaires, la chasse se pratiquait toujours en groupe. Mais il s’agissait surtout d’une sortie conviviale où, en vérité, l’on ne chassait pas grand chose. C’était surtout l’occasion de déballer les victuailles sur une couverture et de passer l’après midi à boire du vin, manger de la tomme et étaler un bon morceau de terrine de lapin du un bon morceau de pain. Une fois l’an, les chasseurs organisaient dans le village un grand festin où ils partageaient leur gibier avec la population. Le sens de l’hospitalité n’était pas un vain mot et la porte était ouverte à qui demandait asile. Une tradition consistait à placer une assiette de plus sur la table, que l’on appelait « l’assiette du pauvre ». Il s’agissait de vagabonds, de pèlerins, d’anciens détenus ou de provinciaux venus chercher du travail. Personne ne leur posait aucune questions, il leur était seulement demander de confier leur carte d’identité aux paysans afin qu’ils ne partent pas avec leur butin, celle-ci leur serait rendue le jour de leur départ. Ces derniers mangeaient  dans « l’assiette du pauvre » et dormaient sur la paille avec les vaches dont la chaleur corporelle fournissait  en hiver un excellent chauffage. La chambre des paysans était d’ailleurs juxtaposée à la ferme afin de profiter de la chaleur des bêtes. Les gens se chauffaient aussi à la cheminée, mais cela n’était pas sans risque car une seule étincelle pouvait mettre le feu eu chalet. C’est pour cette raison qu’il était construit à proximité du chalet une petite cabane où était entreposés tout ce qui était précieux comme les sacs de grains. Afin ces affaires étaient préservées des incendies.
Le travaille aux champs se faisait souvent en groupe, il était normal que les voisins vous aident dans votre champs si vous les aviez aidé dans le leur. La générosité et l’entre aide étaient encore des qualités que possédaient les paysans. Je me souviens, à huit ans avoir assisté à la dernière récolte de pomme de terre, il y ait au moins une centaine de personne venu aider aux champs. Mon grand père entreposait ses sacs de pommes de terre où chacun pouvait venir se servir et prendre ce dont il avait besoin. Un autre de mes lointains ancêtres cultivait seulement pour donner de la nourriture aux pauvres. Les enfants étaient régulièrement envoyés pour aller chercher des bouses de vache séchés, il s’agissait d’une ressource précieuse car l’on s’en servait comme combustible et comme engrais. Le crottin de cheval était des plus réputé. Les semences débutaient au 1er Mai, et les paysans avaient mille façons de protéger leur récoltes des oiseaux et des limaces. Ils fabriquaient leur propre insecticide naturelle, ce qui est aujourd’hui interdit, disposaient de la cendre autour de leurs plantation pour freiner les limaces, suspendaient le cadavre d’un oiseau au dessus du potager afin de faire fuir les volatiles, laissaient au sol un miroir qui les éblouissaient et recouvraient les jeunes pouces par du branchage pour intriguer et dissuader les animaux. La fauche du foin se faisait aux alentours du solstice d’été, mais les paysans travaillaient le soir à la pleine lune plutôt que la journée sous le soleil. Enfin, en automne se déroulaient les dernières récoltes et l’on enterrait déjà le composte qui allait fermenter durant l’hiver pour rendre la terre fertile dès le printemps. C’est pour cette raison que la mi-automne, Samain, était le nouvel an chez les celtes.
Il n’y avait pas de confort, et l’on mourrait encore de la rougeole et de la grippe. Je remercie ces hommes et ces femmes ayant consacré leur vie à la recherche de vaccins et d’antibiotiques, faisant croire aujourd’hui à la nouvelle génération qu’il s’agit de maladies bénignes. La mortalité infantile était élevé, mais passé la petite enfance, l’on pouvait s’estimer aguerris à tous les maux.  Face aux maladies et aux accidents, les gens faisaient appel à des guérisseurs ou des rebouteux. Ces derniers connaissaient les plantes qui soignent, savaient couper le feu, coupaient aussi la douleur et replaçaient des tendons déplacés. Les gens pouvaient leur donner ce qu’ils voulaient, des légumes, un morceau de viande, mais les guérisseurs disaient « ce n’est pas moi qu’il faut remercier, mais le ciel ». Un jour, à sept ou huit ans, je me suis brûlé la cuisse en voulant monter sur un tracteur encore chaud. On m’a emmené auprès d’une femme qui coupait le feu, celle-ci a fait des signes sur ma brûlure en récitant des prières, puis m’a dit « demain, il n’y aura plus rien, mais ne touche pas à ta jambe jusqu’à demain. En effet, ma brûlure avait disparu le lendemain. Ce savoir était transmis de génération en génération, mais il n’était jamais révélé aux étrangers. En effet, les guérisseurs s’assuraient que la personne recevant ce don ne s’en servirait pas pour s’enrichir. Il y avait les guérisseurs dans chaque village, mais il y avait aussi des mauvais oeils et l’on s’en protégeait en jetant du sel autour de nous. Outre les guérisseurs, les enfants connaissaient les plantes médicinales dès leur plus jeune âge, certains d’entre eux n’avaient jamais vu de docteurs de leur vie.
Il n’y avait pas le confort. La crème solaire n’existait pas encore et les montagnards  étalaient de la cendre sur leur visage pour le préserver du soleil et de la neige. Les gens se lavaient dans une bassine d’eau chaude et allaient faire leur besoins aux « cabinets », une cabane en bois à l’extérieur du chalet. Il n’y avait pas toujours de frigo, les aliments étaient conservés dans du sel ou dans un récipient d’eau afin de les préserver des mouches. Il n’y avait pas non plus de panneaux solaires, mais les gens avaient de la suite dans les idées. Il suffisait d’un vélo sans roues sur lequel pédalait un enfant, et cet objet pouvait alimenter en électricité une radio ou une télévision. Il n’y avait pas de chauffage, nous nous servions d’une sorte de pierre chauffée, enroulée dans du papier journal et placé dans le lit pour le réchauffer. Aussi, le fer à repasser était un instrument en fer dans lequel était placé une petite brique en pierre chauffé. Aujourd’hui, les jeunes sont désemparés s’ils n’ont pas leur portable, leur home-cinéma et leur clim. Notre jeunesse est affaiblie par le confort et la sécurité. Sur le plan social, les gens vivaient ensemble. Un habitat pouvait accueillir quatre génération, et les gens allaient d’une maison à l’autre, souvent à l’improviste, demander des nouvelles. Puis il y avait ces veillées lors des longues nuits d’hiver durant lesquelles se rassemblaient les gens du village. C’est au cours de ces veillées que les artisans fabriquaient de beaux objets en bois sculptés, que les femmes confectionnaient des vêtement de laine. La grolle, un ustensile rond muni d’un couvercle et pourvu de tubes de chaque cotés de l’objet dans lesquels les hommes buvaient la gnole chacun leur tour, les repas comme la fondue ou la raclette, témoignent de ce sentiment de partage et de convivialité chez les gens d’autrefois. Il n’était pas aisé d’aller trouver une fille dans le village voisin, car les filles étaient surveillés et gare à celui qui, venant d’un autre village, osait s’aventurer dans tel ou tel village. Il avait les représailles de ses frères et des garçons du village. Aussi, les mariages consanguins étaient fréquents. Heureusement, les bals populaires des grands bourgs étaient l’occasions pour les jeunes gens de villages différents de faire connaissance, évitant ainsi les risques de consanguinité. Les enfants allaient à l’école pour une durée de six ans environs, avant le fameux certificat qui était l’équivalent du brevet, et il n’était pas rare que dans une seule classe se côtoyaient des enfants âgés de 8 à 16 ans. Il est faux de penser que les fils de paysans ne pouvaient accéder aux études. Si ce dernier se montrait intelligent, l’instituteur pouvait lui permettre de poursuivre ses études au séminaire ou dans une grande école, il fallait seulement en convaincre les parents. Ma grand-mère, fille de paysanne, était surdouée et s’était fait remarquée pour sa vivacité d’esprit. Aussi, l’instituteur supplia ses parents de lui faire poursuivre les études, mais ses derniers refusèrent en disant que sa place était à la ferme. Ce monde a commencé à disparaître à la fin des années 1970. Au début des années 1980, les alpages devinrent une destination touristique et une zone frontalière. Alors l’argent est venu, et avec l’argent disparut le sens de l’humilité, de l’hospitalité et de la générosité chez les gens simples d’autrefois. Aujourd’hui, les rivières n’ont plus de poissons, les zones industrielles ont remplacé les plaines fertiles et les grand bourgs sont devenus des villes dortoirs. Mais le temps change. Certes, il apporte avec lui la perte des valeurs anciennes basées sur le partage et l’humilité. Mais il apporte aussi l’ouverture d’esprit, le progrès de la médecine, les merveilleuses technologies modernes et la liberté des mœurs qui ne peuvent qu’offrir une vie meilleur à la jeunesse. Bien sûr, l’idéal serait le bon sens d’autrefois combinée avec la technologie d’aujourd’hui, mais le monde parfait n’a encore jamais existé.

20 décembre 2013

La Wicca....

La Wicca est un mouvement religieux basé sur l'« Ancienne Religion » définie par Gerald Gardner et incluant des éléments de croyances telles que le chamanisme, le druidisme, et les mythologies gréco-romaineslaveceltique et nordique. Ses adeptes, les wiccans, prônent le culte de la nature, et s'adonnent parfois, mais pas nécessairement, à la magie blanche.

 

Sens du terme

Le terme wicca a été créé par Gerald Brousseau Gardner au XXe siècle, qui affirmait qu’il voulait dire « sagesse » en vieil anglais. En réalité, sorcellerie en anglais ancien se ditwiccacraeft (d'où le terme actuel witchcraft) et wicca est le masculin de sorcier (le féminin étant wicce et le pluriel wiccan). Ces mots dérivent du verbe wiccian qui signifie ensorceler, pratiquer la magie.

Pour Gardner, wicca avait à l’origine le sens d’« art des sages ». Sa thèse fut soutenue par l’ethnologue Margaret Murray qui écrivit le chapitre sur la sorcellerie dans l’édition de 1957de l’Encyclopædia Britannica, où elle précise : « La signification du terme sorcière (witch) est liée à celle du mot savoir (wit) ». Elle peut être renforcée par l’analyse du mot wizard(étymologiquement « celui qui sait »), qui signifie lui aussi le sorcier et qui tire son origine du bas anglais wys/wis qui veut dire « sage », à rapprocher de « wise », qui veut dire « sage », de la même racine que le mot allemand, « wissen » signifiant « savoir ».

D’autres étymologies concurrentes sont cependant apparues. Robert Graves dans La Déesse blanche, traitant du saule, un arbre qui dans la Grèce antique était dédié à Hécateécrit : « Ses liens avec les sorcières sont si forts dans l’Europe du Nord que les termes sorcière (witch) et criminel (wicked) dérivent du mot utilisé pour nommer l'osier (wicker). » Margot Adler dans Drawing Down the Moon rattache wicca à l’indo-européen wic/weik dont la signification recouvre les sens de soumettre et de changer. Elle estime donc qu’une « sorcière aurait été une femme habile à imaginer, à soumettre et à changer la réalité ».

 

Histoire

Origines

La Wicca s'inscrit dans la mouvance européenne du néopaganisme de la première moitié du XXe siècle. Elle consiste en un syncrétisme popularisé par le britannique Gérald Gardner dans deux livres : Witchcraft Today, publié en 1954 et The Meaning of Witchcraften 1959. Le Livre des Ombres, ouvrage de référence de la Wicca gardnérienne fut écrit à l'origine par Gérald Gardner (certains, comme Danielle Hemmert et Alex Roudene suggèrent également une collaboration rétribuée d'Aleister Crowley, le célèbre occultiste fondateur de la philosophie Thélémite), il fut partiellement réécrit par Doreen Valiente (née le 4 janvier 1922 dans le Mitcham dans le nord de Londres, sous le nom de Doreen Edith Dominy) selon certains auteurs[Qui ?] à la demande de Gardner, selon d'autres[Qui ?] de sa propre initiative après le décès de l'auteur initial. Chaque wiccan possède théoriquement son propre livre des ombres. Celui-ci récapitule les croyances et les rituels du lignage pour les traditions initiatiques. Chez les wiccans éclectiques, qui sont aujourd'hui majoritaires, il s'agit d'un journal religieux écrit ou compilé par l'adepte lui-même pour son seul usage.

Évolution du mouvement

D'abord confinée à un cercle restreint, la Wicca s'est progressivement développée dans les pays anglo-saxons où elle constitue la principale forme de néopaganisme. Diffusée par les milieux féministes américains dans le contexte général de la contreculture des années 1970 elle s'est progressivement transformée et diversifiée, acquérant une dimension écologiste qu'elle n'avait pas au départ. Parallèlement aux structures initiatiques issues de la lignée de Gardner ou d'Alex Sanders, s'est créée une Wicca éclectique dont les membres pratiquent en dehors de toute initiation formelle. Leurs croyances et pratiques divergent considérablement suivant les individus et la frontière entre la Wicca proprement dite et les autres formes de néopaganisme sont souvent floues.

La diversité des pratiques, l'absence de structure centrale - et souvent de structure tout court - rendent le nombre des wiccans difficile à déterminer1. En 1990 l'étude NSRI avait estimé le nombre des wiccans aux États-Unis à 8 000. L'étude suivante ARIS, réalisée en2001, en trouve 134 000 auxquels il faut ajouter une part significative des 140 000 américains se définissant comme païens2. L'enquête du Pew Forum, réalisée en 2008place à environ 1,2 million le nombre d'Américains pratiquant des religions New Age. La majorité d'entre eux seraient wiccans ou fortement influencés par la Wicca. Ces chiffres sous-estiment probablement la taille réelle du mouvement, une part significative des wiccans pratiquant en secret par crainte des discriminations. Une évolution similaire se constate dans tous les pays anglo-saxons. Les wiccans éclectiques sont, dans l'ensemble, largement majoritaires même si leur domination est moins prononcée en Grande-Bretagne.

Le divin

Statues de la Grande Déesse et du Dieu Cornu sur un autel, lors d'un rituel wiccan.

La plupart des wiccans croient en une double déité représentée par une Grande déesse et un Dieu cornu considérés comme des polarités complémentaires et l'incarnation des forces de la nature3. Les représentations divines sont multiples et variées, en fonction de la culture prégnante du groupe, par exemple Ceridwenn et CernunnosIsis et OsirisOdin etFrigg, etc.

  • La Déesse mère : elle symboliserait l'énergie féminine, la nuit, la magie, l'eau, la terre, la fertilité, le chaudron, le pentagramme, la coupe, le miroir. Elle est associée à lalune, astre dominant dans la Wicca, et à ses quatre phases. Les wiccans parlent de la triple déesse dans le sens où des quatre phases de la lune, trois seulement sont visibles :
    • La lune montante représenterait la jeune fille
    • La pleine lune : la mère
    • La lune décroissante : la vieille femme
    • La lune noire (nouvelle lune) : la mort

Un mythe attribuable tant à la tradition gardnérienne qu'alexandrienne que l'on peut trouver dans « Progressive Witchcraft » au chapitre 3, stipule que la déesse, possédant toutes les connaissances (y compris celle de la mort) aurait séjourné dans le royaume de la mort de qui elle serait tombée amoureuse (la personnification de la Mort est masculine). Les wiccans voient dans la Mort une des manifestations du dieu cornu.

La nouvelle lune est rarement incluse dans les rites wiccans. Lors de la nouvelle lune, la déesse résiderait au royaume des ombres à des fins de régénération et les wiccans pratiquent à ce moment-là de la magie dite « passive » (méditation, voyance, etc.).

Ils croient que « Tout est Un » et que donc le Divin est partout et en toutes choses. Tout doit donc être honoré. En cela, la Wicca est l'une des assemblées de sorciers les plus tolérantes.

La philosophie

Elle se résume à ce seul conseil, mention finale du credo wiccan :

  • Fais ce qu'il te plaît tant que cela ne nuit à personne. (« An'ye Harm None Do what Ye Wilt » en anglais archaïsant : « Si nul n'est lésé, fais ce que veux »)

Notons que ce principe se retrouve aussi en Inde dans l’Ahiṃsā.
Les wiccans s'appuient sur le principe de tolérance, sur le respect de la nature. La Wicca se revendique art de vivre en harmonie avec son environnement, prônant le respect de l'autre ainsi qu'une démarche de partage avec celui-ci. Par ailleurs, les wiccans croient en l'existence de la magie, considérée comme « énergie cosmique » présente en chacun de nous et en chaque objet. Un autre des principes phares de la Wicca est la Loi du Triple Retour : tout ce que l'on fait sera rendu trois fois, peu importe que cela soit positif ou négatif.

Les croyances

Les croyances wiccanes sont multiples, polymorphes et peuvent varier considérablement selon les individus. On trouve néanmoins quelques thèmes dominants :

  • L'existence de polarité. La Wicca postule que notre monde et notre conscience universelle sont bipolaires (féminin / masculin)4.
  • Les dieux païens invoqués lors des cérémonies wiccanes sont empruntés des différentes mythologies, il n'y a pas de panthéon propre à la Wicca. Ces différentes divinités seraient des aspects de la Déesse et du Dieu, eux-mêmes partie intégrante d'une réalité plus vaste et intangible qu'ils appellent l'Unle Divin ou l'Incréé oul'Univers. L'humain lui même ferait partie de cette globalité5,6.
  • La règle du triple retour certains wiccans croient au principe que toute cause à un effet que ce soit dans cette vie ou une autre (un peu comme le Karma ou le Wyrd).
  • La magie naturelle dont la dénomination ne semble pas faire consensus : elle s'effectuerait comme la modification des énergies subtiles. Magie dont la manifestation la plus exemplaire et respectueuse est la magie de la Vie, manifestation du Divin. La magie peut aussi être dispensée par les entités divines.
  • Les symboles porteraient en eux une énergie proche des archétypes. Les wiccans dédient une énergie spéciale aux couleurs, pierres précieuses, herbes, encens, et par extension : potions, rituels, amulettes, etc.
  • Une énergie subtile provenant de mondes subtils : plan éthérique, astral, etc. Selon les théories wiccanes, le corps serait le siège de l'âme, corps subtil.
  • La croyance dans les éléments : le feu, l'eau, la terre, l'air, et l'esprit. Ces éléments sont ressentis comme ayant des propriétés mâles ou femelles, passives ou dominantes, positive ou négatives, etc.
  • La réincarnation : les wiccans croient en la réincarnation. Certains adoptent une mythologie druidique nordique ou autre (The Summerland (en)Tír na nÓgSidh,Walhalla, etc.) pour évoquer l'après mort. Ces lieux seraient des lieux de repos, avant de passer à une autre incarnation.

Les wiccans font parfois appel à des disciplines magiques et des techniques naturelles diverses comme :

 

AUTRE MOUVEMENT ET DERIVE DE LA WICCA

Le mouvement néopaganiste

Wicca (première moitié du XXe siècle) est dualiste, mais la Déesse, figure principale, est parfois adorée seule comme dans la Wicca dianique. Toutefois, la plupart des wiccanscroient en une double déité représentée par une Grande déesse et un Dieu cornuconsidérés comme des polarités complémentaires et l'incarnation des forces de la nature. La Grande déesse est la mère et l'épouse du Dieu cornu. Elle l'engendre et l'épouse annuellement avant qu'il ne meure à Samhain, en référence aux croyances celtes. Elle est la Terre, source de toute vie, il est le Ciel fécondant. Cette déesse peut être appelée de tous les noms connus de déesses, de même le Dieu Cornu porte de multiples épithètes empruntées aux diverses mythologies. Selon Stéphane François, la Wicca « renvoie à un discours écolo-panthéiste de nature universaliste et à un paganisme créé de toutes pièces »

 

La Wicca dianique appelée aussi « sorcellerie dianique4 » est fondée par Zsuzsanna Budapest, en lien avec les mouvements féministes des années 1970. Selon Falcon River, elle est pratiquée dans des groupes exclusivement féminins

La Wicca dianique appelée aussi dianisme ou sorcellerie dianique1 est une traditionwiccane centrée sur la Grande Déesse et sur le féminin, fondée par Zsuzsanna Budapest. Elle combine des éléments de gardnérianisme, de magie populaire italienne transmise parAradia de Charles Leland, de valeurs féministes, et de magie rituelle populaire, de pratiques de guérison enseignées par la mère. Elle est pratiquée dans des groupes exclusivement féminins

Croyances et pratiques

La plupart des Wiccanes dianiques vénèrent la Grande Déesse seule, considérant qu'Elle est la source de toute vie et que tout est contenu en Elle. Des sorcières dianiques pratiquent d'autres formes de paganisme (incluant sans doute aussi la culte d'une divinité masculine ou de plusieurs divinités) en dehors de leur pratique dianique. Certaines dianiques sont monothéistes, d'autres sont polythéistes, d'autres encore sont athées.

La plupart des Dianiques pratiquent dans des cercles et des covens exclusivement formés par des femmes. L'éclectisme, l'appréciation de la diversité culturelle, les préoccupations écologiques, et la familiarité avec des concepts sophistiqués de psychê et de transformation sont des caractéristiques de cette tradition. À l'origine, les lesbiennes formaient la majorité du mouvement, bien que les groupes dianiques puissent être entièrement lesbien, entièrement hétérosexuels, ou mélangés

Plusieurs adeptes de la Wicca dianique croient qu'à la Préhistoire il y avait un matriarcatétendu ou universel, ou des cultures matriarcales qui rendaient un culte à la Déesse, possédaient des structures de parenté matrilinéaires, l'égalité sociale entre les sexes et ne pratiquaient pas la guerre. Ces cultures auraient été lentement supplantées par de violents groupes patriarcaux ; les mythes originels de la Déesse Mère et des déesses auraient été englobés dans la mythologie des conquérants et des dieux guerriers. Les dianiques se fondent sur les travaux d'une archéologue influente et controversée, Marija Gimbutas.

Certaines wiccanes dianiques en tant que pratiquants de la "voie positive" n'opèrent pas de sorts de manipulation ni de malédiction ; d'autres sorcières dianiques (notammentZsuzsanna Budapest) ne considèrent pas les sorts et malédictions lancés contre ceux qui attaquent les femmes comme mauvais.

Histoire

La religion tiendrait son origine des cultes romains pré-chétiens de Diane, transmis par les anciennes et les religions à mystères des femmes, et de la Wicca gardnérienne, mais la naissance de cette tradition peut être tracée à partir des mouvements féministes de la fin des années 1960. En 1968, un groupe politique radical de femmes américaines créa une organisation de lutte nommée W.I.T.C.H. ("Women's International Terrorist Conspiracy From Hell") qui se définissait comme un coven. Bien que W.I.T.C.H. fût presque uniquement une organisation politique, elle inspira de petits covens dans tous les États-Unis, par nature politiques mais aussi spirituels. Peu après, Zsuzsanna Budapest, qui se dit sorcière héréditaire de Hongrie créa le coven Susan B. Anthony No. 1 en Californie et ouvrit la première librairie de magie et de spiritualité féminine nommée "Feminist Wicca". Elle a influencé la sorcière Starhawk et sa tradition féministe et écologiste "Reclaiming".

Différences entre la Wicca dianique et les autres Wicca

Comme les autres Wiccans, les Dianics constituent des covens, participent à des festivals, célèbrent les huit fêtes wiccanes majeures, SamhainBeltaneImbolc (ou Imbolg), Lammas, les solstices et les équinoxes (voire Roue de l'Année) et les Esbats, rituels menés lors de lapleine lune. Elles utilisent les mêmes outils, rituels et le même vocabulaire que les autres Wiccans. Les Dianiques peuvent aussi se rassembler dans des Cercles plus informels, ce qui implique moins d'engagement.

Les différences les plus importantes consiste en ce que les covens dianiques sont généralement exclusivement féminins alors que les autres covens sont généralement mixtes, certains exigeant la parité entre femmes et hommes, et en ce que la plupart des Wiccans adorent le Dieu et la Déesse, tandis que les Dianiques adorent en général la Déesse comme un Tout en Elle-même ; et si elles vouent un culte au Dieu, il est une divinité annexe plutôt que son égal.

 

 

Néopaganisme

Symboles de plusieurs religions neopaïennes:
Slaves • Celtique • Germanique
Grecque • pentagramme • Rome
Wicca • Égyptienne • Mésopotamienne

Embryonnaire aux XVIIIe et XIXe siècles, le néopaganisme est un mouvement de résurgence du paganisme antique, influencé par l'apport de religions polythéistes extra-européennes, le folklore européen, l'ésotérisme et la sorcellerie.

C'est essentiellement à partir de la fin du XIXe siècle que cette mouvance religieuse commença à prendre forme. Toutefois, elle prit de nombreuses voies, parfois différentes dans leur inspiration, tels les néopaganismes les plus connus que sont le néodruidisme et la Wicca.

Depuis la fin du XXe siècle, le phénomène est de plus en plus connu du public, poussé par la vague du retour à la terre et du New Age. Il est surtout répandu dans les pays nordiqueset anglo-saxons, mais fait de plus en plus d'adeptes en Europe orientale et dans certains pays latins. On estime entre 200 000 et 300 000 le nombre de païens aux États-Unis

Caractéristiques

Le néopaganisme se réfère au paganisme ancien. Il est dans certains cas de naturereconstructionniste.

Il en diffère par son individualisme et surtout par son absence de distinction entre sacré etprofane 

Il peut être considéré comme un héritier du panthéisme du XVIIe siècle.

Une diversité liée aux origines

Le néopaganisme comporte différents mouvements dont la nature et la répartition géographique sont liées à celles des religions anciennes dont il s'inspire. L'odinisme ouAsatru, basé sur la mythologie nordique est présent dans les pays nordiques, tandis que le néodruidisme est implanté dans les anciens pays celtiques et le monde anglo saxon. L'hellénisme ou dodécathéisme est basé sur la religion grecque antique et Nova Roma sur la religion de la Rome antique. La Wicca, reprenant des éléments du folklore anglo-saxon, s'est d'abord diffusé en Grande-Bretagne puis aux États-Unis.

Certains analystes, comme Wouter Hanegraaff, estiment que le New Age a également une composante néopaïenne. Cette position est discutée; en effet s'il y a des points communs tels que l'importance accordée à la magie ou à l'harmonie avec la nature, les mouvements comportent aussi des différences marquantes. Le néopaganisme du type ethnico-religieux tel que le néodruidisme ou Asatru se réfère à des religions locales ; ces références ethniques sont absentes du New Age, syncrétisme universaliste. Celui-ci serait plus proche de la Wicca, autre assemblage de références éclectiques prônant des valeurs féministes et écologistes. Selon Reender Kranenborg, le néopaganisme se distingue en outre par sa croyance en des divinités concrètes, et une perception différente de l'autre monde : les idées de réincarnation ou d'attente d'une ère messianique répandues dans le New Age lui sont étrangères.

Wicca

La Wicca est parfois considérée comme une religion, parfois davantage comme unephilosophie. Elle inclut des éléments que l'on peut trouver dans nombre de croyances telles que le chamanisme, le druidisme, et les mythologies gréco-romaineslaveceltique etnordique. Ses adeptes, les wiccans, prônent le culte de la nature, qu'ils dénomment « l'Ancienne Religion ».

La Wicca se caractérise par ses références à une image reconstruite de la sorcièremédiévale.

 

Néopaganisme et politique

Le néopaganisme regroupe aujourd'hui de nombreuses tendances hétérogènes dont les divergences sur le plan politique sont souvent notoires.

Il existe un néopaganisme de droite, voire d'extrême droite comme dans le cas de l'association française Terre et Peuple

Par contre, les courants les plus répandus aux États-Unis, comme la Wicca, sont plutôt d'une sensibilité de gauche, soutenant des valeurs égalitaires, féministes et écologiques. Ainsi, on peut aussi parler de néopaganisme de gaucheécologiste ou de tendancealtermondialiste.

28 janvier 2014

Le retour du froid et de la neige !!!

Depuis quelques jours la neige est de retour avec des températures bien basses , à - 10 ° - 15 ° le matin.Plus question de laisser les brebis dehors en journée malgré le soleil.Le vent aussi est de retour et souffle la neige poudreuse des sommets autour des bergeries ,formant de grosses congères.

Donc ,une fois les repas distribués tout le monde se retrouve au chaud à ruminer dans la paille.

Pélagie la truie ,qui a mis bas la semaine dernière de 15 porcelets est calfeutrée au chaud dans ses appartements privés , les courants d'air et le froid étant forts néfastes pour la mère et ses petits , qui eux ont un bon coin au chaud sous la lampe à infra rouge.

Petit à petit l'agnelage se rapproche , il va bientôt falloir de nouveau réaménager la bergerie ,en y installant cases d'agnelage et maternité ,ainsi que la nurserie pour les agneaux au biberon.

Heureusement pour le moment on peut encore dormir de bonnes nuits avant d'attaquer de veiller en bergerie.

Il est prévu un agnelage de 650 mères environ ,ce qui va faire beaucoup de travail mais aussi plein de nouveaux agneaux qui rempliront les begreries !!!!

31 janvier 2014

La Chandeleur...crêpes et Soleil....02 février.....!!!

LA CHANDELEUR... CRÊPES ET SOLEIL... 02 FÉVRIER... Le 2 février est la date correspondant à la fête de la chandeleur. Cette fête populaire est complètement identifiable avec la fête celtique d'Imbolc du 1er février. Elle en est d'ailleurs l'héritière directe. La chandeleur est un véritable culte aux forces solaires qui reviennent dans leur course cyclique annuelle. Deux éléments majeurs de la chandeleur indiquent clairement cette connection avec le symbolisme païen du retour de la lumière solaire. Le mot même de chandeleur vient de la même racine que "candélabre" en français ou "candle" en anglais, mots qui nous renvoient à la "bougie". La flamme d'une bougie est dans le contexte de la chandeleur, une image de cette lumière solaire qui revient petit à petit. C'est la lumière qui lutte contre l'obscurité hivernale, et elle est celle qui annonce le futur retour du printemps. De plus, la chandeleur est le jour pendant lequel on mange des crêpes. Non seulement ces crêpes sont un met excellent, mais en plus elles sont une image du soleil. La couleur et la forme de la crêpe sont un reflet du soleil. Manger des crêpes à la chandeleur n'est pas seulement une gourmandise, c'est une ancienne tradition qui nous permet de rentrer en communion avec la grande Déesse et de préparer le retour du printemps.

BONNE CHANDLEUR À TOUTES ET À TOUS!!! Hathuwolf Harson.

Source: "Lexikon der keltischen Mythologie", Sylvia und Paul F. Botheroyd. Imbolc:

1 février 2014

Pétition pour la création d’un statut légal du WWOOFing auprès de la MSA ........

 

Pétition pour la création d’un statut légal du WWOOFing auprès de la MSA et l’abandon des poursuites judiciaires contre les hôtes wwoof.

 

L’attitude de la MSA pose un grave problème pour notre démocratie en France !

Le Gouvernement, sur son site Internet, invite à faire du WWOOFing.
Un agriculteur qui suit ces recommandations se fait traîner devant la justice par la MSA avec le motif : Absence de cadre juridique pour le WWOOFing.

C’est un scandale dans une démocratie !

Le WWOOFing a pris sa place dans notre société. Je demande à la MSA (mutualité sociale agricole) de créer une déclaration tenant compte de sa particularité, et d'abandonner toutes poursuites contre le WWOOFing en France.

Le wwoofing, ce mouvement international favorisant la découverte et l’initiation au monde de l’agriculture biologique et à l’éco construction, se développe en France. (WWOOF = world wide opportunities on organic farms). Le wwoofer, qui est accueilli gracieusement dans la famille d’un agriculteur bio, l’hôte wwoof, a comme seule obligation de vouloir sincèrement découvrir et participer à la vie et au travail de ce dernier. Il l’accompagne donc dans son quotidien pour comprendre ce que c’est d’être agriculteur bio et il a la possibilité, selon ses souhaits et ses capacités de donner librement et de façon bénévole un coup de main et de s’exercer aux techniques de travail qu’il découvre. Il ne s’agit en aucun cas d’une situation de travail car aucun lien de subordination n’existe. Or, le droit du travail stipule : « pour qu’il y ait travail dissimulé, il faut qu’il y ait un lien de subordination ». Le Ministère de l’Agriculture prône la pratique du wwoofing dans son article : http://agriculture.gouv.fr/generation-wwoofers qui conclut sur ces mots :

« Le wwoofing ne consiste pas seulement à traire vaches ou chèvres, cueillir quelques mûres pour les confitures, réparer une clôture ou débroussailler un champ... Plus qu’une simple expérience à la ferme et un logement gratuit, c’est d’abord un échange humain, une preuve que des notions comme la tolérance ou la confiance existent encore. »

Malgré cela, la MSA reste hostile à cet échange et à cette découverte qui a pourtant permis à de nombreuses personnes après une période de wwoofing de finir par apprendre le métier et de s’installer comme agriculteur bio. Encore aujourd’hui, il arrive que la MSA considère le wwoofing comme du travail dissimulé et qu’elle menace les hôtes wwoof de poursuites judiciaires. Voir : (http://www.msa.fr/lfr/embauche/wwoofing). Dans une démocratie, son premier devoir c’est de se tourner vers le Gouvernement pour régler le problème d’ordre administratif qu’elle rencontre.

En signant cette pétition, je demande aux pouvoirs publics et à la MSA de donner un statut légal au wwoofing en mettant en place une déclaration auprès de la MSA d’un aide agricole bénévole non rémunéré et non soumis à une quelconque efficacité professionnelle et qui, dans le respect du bon déroulement des activités de l’exploitation, reste libre de ses décisions et de ses faits et gestes. Des cotisations perçues par la MSA devront servir exclusivement à assurer les personnes contre les risques d’accident liés à cette activité.

Je soutiens cette pétition car je considère que le wwoofing est utile pour notre société en divulguant les connaissances et techniques de travail de l’agriculture biologique et de l’éco construction auprès d’un large public et en contribuant ainsi à une évolution harmonieuse de celle-ci.

Pétition adressée à : 
Mr Michel Brault, Directeur Général de la CCMSA 
Mr Stéphane Le Foll, Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt 
Pétition pour la création d’un statut légal du WWOOfing auprès de la MSA et l’abandon des poursuites judiciaires contre les hôtes wwoof. 
L’attitude de la MSA pose un grave problème pour notre démocratie en France. 
Le Gouvernement, sur son site Internet, invite à faire du WWOOFing. 
Un agriculteur qui suit ces recommandations se fait traîner devant la justice par la MSA avec le motif : 
Absence de cadre juridique pour le WWOOFing. 

C’est un scandale dans une démocratie ! 

Cordialement, 
[Votre nom]

 

English version

http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/pour-la-cr%C3%A9ation-d-un-statut-l%C3%A9gal-du-wwoofing-et-l-abandon-des-poursuites-contre-les-h%C3%B4tes-wwoof?share_id=tfzYMBGObh&utm_campaign=share_button_action_box&utm_medium=facebook&utm_source=share_petition

2 février 2014

L'Ours et la Chandeleur.....prévision météo !!!

Il est une légende , qui annonce la météo pour les quarante jours suivant la Chandeleur....

"L'Ours ,le jour du 2 Février ,fête de la Chandeleur; sort de sa tanière voir le temps qu'il fait au dehors....Si le temps est beau il sort vite sa litière de paille au soleil afin de bien la sécher ,car après le beau (temps ) vient le mauvais ....pour quarante jours encore !!

Mais si au contraire le temps est à la pluie ou à la neige ,l'Ours retourne dans sa tanière et se rendort satisfait ,car après le mauvais (temps) vient le beau pour les quarante prochains jours ,soit jusqu'au Printemps !!!!!

2 février 2014

Comment éradiquer le piétin du mouton ???

Comment éradiquer le piétin dans le troupeau !
Le piétin ou la dermatite interdigité est une maladie bactérienne à répartition mondiale. La
maladie apparaît au cours des saisons humides et chaudes et se transmet par l’intermédiaire des
sols.
Chez les bovins, le piétin est généralement bénin, mais chez les ovins et les caprins, il peut
donner des formes cliniques graves. La maladie cause d’importantes lésions aux onglons et peut
entraîner des pertes de productivité. Les animaux atteints présentent habituellement une boiterie
sévère, une inflammation du tissu interdigité, un décollement de la corne et une odeur putride
caractéristique.
On peut prévenir, traiter, et même éradiquer la maladie si un contrôle continu du troupeau est
appliqué.
Voici les mesures proposées par Dr Ileana Wenger pour l'éradication de la maladie, publiées
dans un article de Sheep Canada cet été.
1. Examiner soigneusement les pieds de tous les animaux dans le troupeau.
2. Éliminer les animaux atteints des lésions chroniques.
3. Séparer le troupeau en deux groupes : 1 «groupe infecté» - les animaux atteints ou qui ont
déjà été atteints par la maladie ; «groupe propre» - les animaux apparemment sains.
4. Effectuer un parage des pieds suivi d’un bain de pieds dans une solution de 20% de sulfate
de zinc dans le «groupe propre».
5. Après le parage et le bain de pieds, isoler les animaux sur une surface propre et sèche
(parquets propres désinfectés, pâturage sain). On considère une surface propre lorsqu’il n’y
a pas eu de moutons sur cette dernière pour au moins 14 jours.
6. Dans le «groupe infecté», effectuer un parage des pieds soigné pour exposer à l’air et à la
solution de sulfate de zinc les bactéries situées dans les replis ou blessures.
7. Traiter aux antibiotiques les moutons infectés au moment du parage.
8. Appliquer un bain de pieds aux animaux infectés (solution de 20% de sulfate de zinc).
ATTENTION : LA SOLUTION DE SULFATE DE ZINC EST TOXIQUE. ASSUREZ-VOUS
QUE LES ANIMAUX NE LA BOIVENT PAS !
9. Déplacer les animaux après chaque traitement sur une surface propre.
10. Réexaminer les animaux et effectuer un parage des pieds aux trois ou quatre semaines.
Réformer les animaux ne répondant pas au traitement.
11. Pour que le troupeau soit considéré éradiqué du piétin, il doit passer à travers au moins une
saison chaude et humide sans présenter les signes de la maladie.
La vaccination contre le piétin est disponible mais son efficacité est variable.
Pour diagnostiquer la maladie et pour un traitement approprié, votre vétérinaire doit être consulté.
Pour en savoir plus :
Sheep Footrot, Sheep Canada, Summer 2001
Boiteries, Guide production ovine, Feuillet 7.110
Le piétin, Ovni, Septembre 1999
Andreja Odobasic, agr., M.Sc.
OvinExpress, août 2001
Les articles sont rapportés seulement pour l'intérêt de lecteurs. Pour obtenir plus d'information,
les articles originaux et les professionnels spécialisés dans les sujets devraient être consultés.

 

http://www.reconquete-ovine.fr/IMG/pdf/pietin.pdf

http://ovine.sngtv.pagesperso-orange.fr/Boiteries.pdf

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