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La Ferme à Nouky
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31 décembre 2013

Le Mooh de la Saint Sylvestre !!!

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30 décembre 2013

Bonne nuit !!

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29 décembre 2013

Le Mooh de fin d'année !!!

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24 décembre 2013

Joyeux Noël !!!

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20 décembre 2013

La Wicca....

La Wicca est un mouvement religieux basé sur l'« Ancienne Religion » définie par Gerald Gardner et incluant des éléments de croyances telles que le chamanisme, le druidisme, et les mythologies gréco-romaineslaveceltique et nordique. Ses adeptes, les wiccans, prônent le culte de la nature, et s'adonnent parfois, mais pas nécessairement, à la magie blanche.

 

Sens du terme

Le terme wicca a été créé par Gerald Brousseau Gardner au XXe siècle, qui affirmait qu’il voulait dire « sagesse » en vieil anglais. En réalité, sorcellerie en anglais ancien se ditwiccacraeft (d'où le terme actuel witchcraft) et wicca est le masculin de sorcier (le féminin étant wicce et le pluriel wiccan). Ces mots dérivent du verbe wiccian qui signifie ensorceler, pratiquer la magie.

Pour Gardner, wicca avait à l’origine le sens d’« art des sages ». Sa thèse fut soutenue par l’ethnologue Margaret Murray qui écrivit le chapitre sur la sorcellerie dans l’édition de 1957de l’Encyclopædia Britannica, où elle précise : « La signification du terme sorcière (witch) est liée à celle du mot savoir (wit) ». Elle peut être renforcée par l’analyse du mot wizard(étymologiquement « celui qui sait »), qui signifie lui aussi le sorcier et qui tire son origine du bas anglais wys/wis qui veut dire « sage », à rapprocher de « wise », qui veut dire « sage », de la même racine que le mot allemand, « wissen » signifiant « savoir ».

D’autres étymologies concurrentes sont cependant apparues. Robert Graves dans La Déesse blanche, traitant du saule, un arbre qui dans la Grèce antique était dédié à Hécateécrit : « Ses liens avec les sorcières sont si forts dans l’Europe du Nord que les termes sorcière (witch) et criminel (wicked) dérivent du mot utilisé pour nommer l'osier (wicker). » Margot Adler dans Drawing Down the Moon rattache wicca à l’indo-européen wic/weik dont la signification recouvre les sens de soumettre et de changer. Elle estime donc qu’une « sorcière aurait été une femme habile à imaginer, à soumettre et à changer la réalité ».

 

Histoire

Origines

La Wicca s'inscrit dans la mouvance européenne du néopaganisme de la première moitié du XXe siècle. Elle consiste en un syncrétisme popularisé par le britannique Gérald Gardner dans deux livres : Witchcraft Today, publié en 1954 et The Meaning of Witchcraften 1959. Le Livre des Ombres, ouvrage de référence de la Wicca gardnérienne fut écrit à l'origine par Gérald Gardner (certains, comme Danielle Hemmert et Alex Roudene suggèrent également une collaboration rétribuée d'Aleister Crowley, le célèbre occultiste fondateur de la philosophie Thélémite), il fut partiellement réécrit par Doreen Valiente (née le 4 janvier 1922 dans le Mitcham dans le nord de Londres, sous le nom de Doreen Edith Dominy) selon certains auteurs[Qui ?] à la demande de Gardner, selon d'autres[Qui ?] de sa propre initiative après le décès de l'auteur initial. Chaque wiccan possède théoriquement son propre livre des ombres. Celui-ci récapitule les croyances et les rituels du lignage pour les traditions initiatiques. Chez les wiccans éclectiques, qui sont aujourd'hui majoritaires, il s'agit d'un journal religieux écrit ou compilé par l'adepte lui-même pour son seul usage.

Évolution du mouvement

D'abord confinée à un cercle restreint, la Wicca s'est progressivement développée dans les pays anglo-saxons où elle constitue la principale forme de néopaganisme. Diffusée par les milieux féministes américains dans le contexte général de la contreculture des années 1970 elle s'est progressivement transformée et diversifiée, acquérant une dimension écologiste qu'elle n'avait pas au départ. Parallèlement aux structures initiatiques issues de la lignée de Gardner ou d'Alex Sanders, s'est créée une Wicca éclectique dont les membres pratiquent en dehors de toute initiation formelle. Leurs croyances et pratiques divergent considérablement suivant les individus et la frontière entre la Wicca proprement dite et les autres formes de néopaganisme sont souvent floues.

La diversité des pratiques, l'absence de structure centrale - et souvent de structure tout court - rendent le nombre des wiccans difficile à déterminer1. En 1990 l'étude NSRI avait estimé le nombre des wiccans aux États-Unis à 8 000. L'étude suivante ARIS, réalisée en2001, en trouve 134 000 auxquels il faut ajouter une part significative des 140 000 américains se définissant comme païens2. L'enquête du Pew Forum, réalisée en 2008place à environ 1,2 million le nombre d'Américains pratiquant des religions New Age. La majorité d'entre eux seraient wiccans ou fortement influencés par la Wicca. Ces chiffres sous-estiment probablement la taille réelle du mouvement, une part significative des wiccans pratiquant en secret par crainte des discriminations. Une évolution similaire se constate dans tous les pays anglo-saxons. Les wiccans éclectiques sont, dans l'ensemble, largement majoritaires même si leur domination est moins prononcée en Grande-Bretagne.

Le divin

Statues de la Grande Déesse et du Dieu Cornu sur un autel, lors d'un rituel wiccan.

La plupart des wiccans croient en une double déité représentée par une Grande déesse et un Dieu cornu considérés comme des polarités complémentaires et l'incarnation des forces de la nature3. Les représentations divines sont multiples et variées, en fonction de la culture prégnante du groupe, par exemple Ceridwenn et CernunnosIsis et OsirisOdin etFrigg, etc.

  • La Déesse mère : elle symboliserait l'énergie féminine, la nuit, la magie, l'eau, la terre, la fertilité, le chaudron, le pentagramme, la coupe, le miroir. Elle est associée à lalune, astre dominant dans la Wicca, et à ses quatre phases. Les wiccans parlent de la triple déesse dans le sens où des quatre phases de la lune, trois seulement sont visibles :
    • La lune montante représenterait la jeune fille
    • La pleine lune : la mère
    • La lune décroissante : la vieille femme
    • La lune noire (nouvelle lune) : la mort

Un mythe attribuable tant à la tradition gardnérienne qu'alexandrienne que l'on peut trouver dans « Progressive Witchcraft » au chapitre 3, stipule que la déesse, possédant toutes les connaissances (y compris celle de la mort) aurait séjourné dans le royaume de la mort de qui elle serait tombée amoureuse (la personnification de la Mort est masculine). Les wiccans voient dans la Mort une des manifestations du dieu cornu.

La nouvelle lune est rarement incluse dans les rites wiccans. Lors de la nouvelle lune, la déesse résiderait au royaume des ombres à des fins de régénération et les wiccans pratiquent à ce moment-là de la magie dite « passive » (méditation, voyance, etc.).

Ils croient que « Tout est Un » et que donc le Divin est partout et en toutes choses. Tout doit donc être honoré. En cela, la Wicca est l'une des assemblées de sorciers les plus tolérantes.

La philosophie

Elle se résume à ce seul conseil, mention finale du credo wiccan :

  • Fais ce qu'il te plaît tant que cela ne nuit à personne. (« An'ye Harm None Do what Ye Wilt » en anglais archaïsant : « Si nul n'est lésé, fais ce que veux »)

Notons que ce principe se retrouve aussi en Inde dans l’Ahiṃsā.
Les wiccans s'appuient sur le principe de tolérance, sur le respect de la nature. La Wicca se revendique art de vivre en harmonie avec son environnement, prônant le respect de l'autre ainsi qu'une démarche de partage avec celui-ci. Par ailleurs, les wiccans croient en l'existence de la magie, considérée comme « énergie cosmique » présente en chacun de nous et en chaque objet. Un autre des principes phares de la Wicca est la Loi du Triple Retour : tout ce que l'on fait sera rendu trois fois, peu importe que cela soit positif ou négatif.

Les croyances

Les croyances wiccanes sont multiples, polymorphes et peuvent varier considérablement selon les individus. On trouve néanmoins quelques thèmes dominants :

  • L'existence de polarité. La Wicca postule que notre monde et notre conscience universelle sont bipolaires (féminin / masculin)4.
  • Les dieux païens invoqués lors des cérémonies wiccanes sont empruntés des différentes mythologies, il n'y a pas de panthéon propre à la Wicca. Ces différentes divinités seraient des aspects de la Déesse et du Dieu, eux-mêmes partie intégrante d'une réalité plus vaste et intangible qu'ils appellent l'Unle Divin ou l'Incréé oul'Univers. L'humain lui même ferait partie de cette globalité5,6.
  • La règle du triple retour certains wiccans croient au principe que toute cause à un effet que ce soit dans cette vie ou une autre (un peu comme le Karma ou le Wyrd).
  • La magie naturelle dont la dénomination ne semble pas faire consensus : elle s'effectuerait comme la modification des énergies subtiles. Magie dont la manifestation la plus exemplaire et respectueuse est la magie de la Vie, manifestation du Divin. La magie peut aussi être dispensée par les entités divines.
  • Les symboles porteraient en eux une énergie proche des archétypes. Les wiccans dédient une énergie spéciale aux couleurs, pierres précieuses, herbes, encens, et par extension : potions, rituels, amulettes, etc.
  • Une énergie subtile provenant de mondes subtils : plan éthérique, astral, etc. Selon les théories wiccanes, le corps serait le siège de l'âme, corps subtil.
  • La croyance dans les éléments : le feu, l'eau, la terre, l'air, et l'esprit. Ces éléments sont ressentis comme ayant des propriétés mâles ou femelles, passives ou dominantes, positive ou négatives, etc.
  • La réincarnation : les wiccans croient en la réincarnation. Certains adoptent une mythologie druidique nordique ou autre (The Summerland (en)Tír na nÓgSidh,Walhalla, etc.) pour évoquer l'après mort. Ces lieux seraient des lieux de repos, avant de passer à une autre incarnation.

Les wiccans font parfois appel à des disciplines magiques et des techniques naturelles diverses comme :

 

AUTRE MOUVEMENT ET DERIVE DE LA WICCA

Le mouvement néopaganiste

Wicca (première moitié du XXe siècle) est dualiste, mais la Déesse, figure principale, est parfois adorée seule comme dans la Wicca dianique. Toutefois, la plupart des wiccanscroient en une double déité représentée par une Grande déesse et un Dieu cornuconsidérés comme des polarités complémentaires et l'incarnation des forces de la nature. La Grande déesse est la mère et l'épouse du Dieu cornu. Elle l'engendre et l'épouse annuellement avant qu'il ne meure à Samhain, en référence aux croyances celtes. Elle est la Terre, source de toute vie, il est le Ciel fécondant. Cette déesse peut être appelée de tous les noms connus de déesses, de même le Dieu Cornu porte de multiples épithètes empruntées aux diverses mythologies. Selon Stéphane François, la Wicca « renvoie à un discours écolo-panthéiste de nature universaliste et à un paganisme créé de toutes pièces »

 

La Wicca dianique appelée aussi « sorcellerie dianique4 » est fondée par Zsuzsanna Budapest, en lien avec les mouvements féministes des années 1970. Selon Falcon River, elle est pratiquée dans des groupes exclusivement féminins

La Wicca dianique appelée aussi dianisme ou sorcellerie dianique1 est une traditionwiccane centrée sur la Grande Déesse et sur le féminin, fondée par Zsuzsanna Budapest. Elle combine des éléments de gardnérianisme, de magie populaire italienne transmise parAradia de Charles Leland, de valeurs féministes, et de magie rituelle populaire, de pratiques de guérison enseignées par la mère. Elle est pratiquée dans des groupes exclusivement féminins

Croyances et pratiques

La plupart des Wiccanes dianiques vénèrent la Grande Déesse seule, considérant qu'Elle est la source de toute vie et que tout est contenu en Elle. Des sorcières dianiques pratiquent d'autres formes de paganisme (incluant sans doute aussi la culte d'une divinité masculine ou de plusieurs divinités) en dehors de leur pratique dianique. Certaines dianiques sont monothéistes, d'autres sont polythéistes, d'autres encore sont athées.

La plupart des Dianiques pratiquent dans des cercles et des covens exclusivement formés par des femmes. L'éclectisme, l'appréciation de la diversité culturelle, les préoccupations écologiques, et la familiarité avec des concepts sophistiqués de psychê et de transformation sont des caractéristiques de cette tradition. À l'origine, les lesbiennes formaient la majorité du mouvement, bien que les groupes dianiques puissent être entièrement lesbien, entièrement hétérosexuels, ou mélangés

Plusieurs adeptes de la Wicca dianique croient qu'à la Préhistoire il y avait un matriarcatétendu ou universel, ou des cultures matriarcales qui rendaient un culte à la Déesse, possédaient des structures de parenté matrilinéaires, l'égalité sociale entre les sexes et ne pratiquaient pas la guerre. Ces cultures auraient été lentement supplantées par de violents groupes patriarcaux ; les mythes originels de la Déesse Mère et des déesses auraient été englobés dans la mythologie des conquérants et des dieux guerriers. Les dianiques se fondent sur les travaux d'une archéologue influente et controversée, Marija Gimbutas.

Certaines wiccanes dianiques en tant que pratiquants de la "voie positive" n'opèrent pas de sorts de manipulation ni de malédiction ; d'autres sorcières dianiques (notammentZsuzsanna Budapest) ne considèrent pas les sorts et malédictions lancés contre ceux qui attaquent les femmes comme mauvais.

Histoire

La religion tiendrait son origine des cultes romains pré-chétiens de Diane, transmis par les anciennes et les religions à mystères des femmes, et de la Wicca gardnérienne, mais la naissance de cette tradition peut être tracée à partir des mouvements féministes de la fin des années 1960. En 1968, un groupe politique radical de femmes américaines créa une organisation de lutte nommée W.I.T.C.H. ("Women's International Terrorist Conspiracy From Hell") qui se définissait comme un coven. Bien que W.I.T.C.H. fût presque uniquement une organisation politique, elle inspira de petits covens dans tous les États-Unis, par nature politiques mais aussi spirituels. Peu après, Zsuzsanna Budapest, qui se dit sorcière héréditaire de Hongrie créa le coven Susan B. Anthony No. 1 en Californie et ouvrit la première librairie de magie et de spiritualité féminine nommée "Feminist Wicca". Elle a influencé la sorcière Starhawk et sa tradition féministe et écologiste "Reclaiming".

Différences entre la Wicca dianique et les autres Wicca

Comme les autres Wiccans, les Dianics constituent des covens, participent à des festivals, célèbrent les huit fêtes wiccanes majeures, SamhainBeltaneImbolc (ou Imbolg), Lammas, les solstices et les équinoxes (voire Roue de l'Année) et les Esbats, rituels menés lors de lapleine lune. Elles utilisent les mêmes outils, rituels et le même vocabulaire que les autres Wiccans. Les Dianiques peuvent aussi se rassembler dans des Cercles plus informels, ce qui implique moins d'engagement.

Les différences les plus importantes consiste en ce que les covens dianiques sont généralement exclusivement féminins alors que les autres covens sont généralement mixtes, certains exigeant la parité entre femmes et hommes, et en ce que la plupart des Wiccans adorent le Dieu et la Déesse, tandis que les Dianiques adorent en général la Déesse comme un Tout en Elle-même ; et si elles vouent un culte au Dieu, il est une divinité annexe plutôt que son égal.

 

 

Néopaganisme

Symboles de plusieurs religions neopaïennes:
Slaves • Celtique • Germanique
Grecque • pentagramme • Rome
Wicca • Égyptienne • Mésopotamienne

Embryonnaire aux XVIIIe et XIXe siècles, le néopaganisme est un mouvement de résurgence du paganisme antique, influencé par l'apport de religions polythéistes extra-européennes, le folklore européen, l'ésotérisme et la sorcellerie.

C'est essentiellement à partir de la fin du XIXe siècle que cette mouvance religieuse commença à prendre forme. Toutefois, elle prit de nombreuses voies, parfois différentes dans leur inspiration, tels les néopaganismes les plus connus que sont le néodruidisme et la Wicca.

Depuis la fin du XXe siècle, le phénomène est de plus en plus connu du public, poussé par la vague du retour à la terre et du New Age. Il est surtout répandu dans les pays nordiqueset anglo-saxons, mais fait de plus en plus d'adeptes en Europe orientale et dans certains pays latins. On estime entre 200 000 et 300 000 le nombre de païens aux États-Unis

Caractéristiques

Le néopaganisme se réfère au paganisme ancien. Il est dans certains cas de naturereconstructionniste.

Il en diffère par son individualisme et surtout par son absence de distinction entre sacré etprofane 

Il peut être considéré comme un héritier du panthéisme du XVIIe siècle.

Une diversité liée aux origines

Le néopaganisme comporte différents mouvements dont la nature et la répartition géographique sont liées à celles des religions anciennes dont il s'inspire. L'odinisme ouAsatru, basé sur la mythologie nordique est présent dans les pays nordiques, tandis que le néodruidisme est implanté dans les anciens pays celtiques et le monde anglo saxon. L'hellénisme ou dodécathéisme est basé sur la religion grecque antique et Nova Roma sur la religion de la Rome antique. La Wicca, reprenant des éléments du folklore anglo-saxon, s'est d'abord diffusé en Grande-Bretagne puis aux États-Unis.

Certains analystes, comme Wouter Hanegraaff, estiment que le New Age a également une composante néopaïenne. Cette position est discutée; en effet s'il y a des points communs tels que l'importance accordée à la magie ou à l'harmonie avec la nature, les mouvements comportent aussi des différences marquantes. Le néopaganisme du type ethnico-religieux tel que le néodruidisme ou Asatru se réfère à des religions locales ; ces références ethniques sont absentes du New Age, syncrétisme universaliste. Celui-ci serait plus proche de la Wicca, autre assemblage de références éclectiques prônant des valeurs féministes et écologistes. Selon Reender Kranenborg, le néopaganisme se distingue en outre par sa croyance en des divinités concrètes, et une perception différente de l'autre monde : les idées de réincarnation ou d'attente d'une ère messianique répandues dans le New Age lui sont étrangères.

Wicca

La Wicca est parfois considérée comme une religion, parfois davantage comme unephilosophie. Elle inclut des éléments que l'on peut trouver dans nombre de croyances telles que le chamanisme, le druidisme, et les mythologies gréco-romaineslaveceltique etnordique. Ses adeptes, les wiccans, prônent le culte de la nature, qu'ils dénomment « l'Ancienne Religion ».

La Wicca se caractérise par ses références à une image reconstruite de la sorcièremédiévale.

 

Néopaganisme et politique

Le néopaganisme regroupe aujourd'hui de nombreuses tendances hétérogènes dont les divergences sur le plan politique sont souvent notoires.

Il existe un néopaganisme de droite, voire d'extrême droite comme dans le cas de l'association française Terre et Peuple

Par contre, les courants les plus répandus aux États-Unis, comme la Wicca, sont plutôt d'une sensibilité de gauche, soutenant des valeurs égalitaires, féministes et écologiques. Ainsi, on peut aussi parler de néopaganisme de gaucheécologiste ou de tendancealtermondialiste.

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20 décembre 2013

Les parques de la lune.........des fées très anciennes.....

LES PARQUES DE LA LUNE... DES FÉES TRÈS ANCIENNES...

Dans le département français de l'Ariège, au coeur des montagnes pyrénéennes de l'Arize, existe la légende de trois fées nocturnes. Ces fées peuvent être vues la nuit aux carrefours. C'est toujours à la croisée des chemins qu'elles se trouvent. Entourées d'un halo de lumière, les trois fées montrent le chemin à suivre. Au col de Caougnous où elles se tiennent régulièrement, l'une d'elles file du lin sur sa quenouille, la deuxième tourne un fuseau, et la dernière coupe le fil. 

Ces fées sont très anciennes car leur origine remonte à 3 Déesses de la tradition gallo-romaine, les Parques. Ces Parques, également connues sous le nom de Moires, sont celles qui tiennent dans leurs mains la destinée de tous les êtres vivants. On les retrouve également dans d'autres mythes païens d'Europe, comme les Nornes du destin de la tradition germano-nordique. Elles sont maîtres de tous les destins, chaque fil tissé représente une vie. Un fil coupé est une vie dont le destin s'arrête. Les Nornes du destin sont liées au concept du temps qui ne s'arrête jamais. Leurs noms germaniques sont Urd (l'origine, le passé), Werdandi (ce qui devient, le présent), et Skuld (ce qui adviendra, le futur). 

Le fait que ces Parques pyrénéennes soient liées à la lune est révélateur de leur nature obscure. Elles détiennent les secrets occultés au commun des mortels. Leur pouvoir est immense et leurs décisions sont sans appel. L'autre fait intéressant est qu'on les trouve près des carrefours, car le croisée des chemins symbolise dans toutes les traditions polythéistes les changements brusques du destin. 

Prenez donc garde si vous passez par ce col de montagne. Il n'est pas impossible que vous vous retrouviez face à votre propre destin...

20 décembre 2013

Sainte Lucie ......et revient la Lumière....

13 DÉCEMBRE...SAINTE-LUCIE... ET REVIENT LA LUMIÈRE PAÏENNE DU GRAND NORD...

Bien que le christianisme tenta de faire de ce jour une fête en l'honneur d'une obscure sainte sicilienne, le 13 décembre depuis le moyen-âge conserva en Suède une identité complètement païenne. Le nom même de la sainte ne fut pas choisi au hasard car Lucie vient de "lumière", "lux" en latin. C'est dans la région suédoise du Västergotland que le lien entre tradition païenne et interprétations postérieures se conserva le mieux. De là s'est étendu cette fête germano-nordique au reste de l'Europe puisqu'au 20è siècle elle vint s'établir dans toute la Scandinavie, dans certaines régions d'Allemagne, en Italie, et en Alsace. 

Le symbolisme de la lumière sacrée se retrouve non seulement dans le nom même de Lucie, mais aussi dans l'élément caractéristique de cette fête d'origine nordique: la jeune fille vêtue de blanc portant une couronne ornée de bougies. Le point fort de cette symbolique est évidemment la lumière. Cette célébration est celle de la lumière prisionnière des forces obscures de la longue nuit hivernale. Elle est aussi l'espoir de son retour après le solstice d'hiver. Elle entre de par ce fait complètement dans la tradition du Yule nordique, la période solsiticiale de Noël. Le symbolisme de cette couronne de sainte Lucie recoupe d'ailleurs complètement celui de la couronne de l'avent. En allumant ces bougies on soutient la lutte des forces solaires, on aide la lumière à ne pas mourir, on devient acteur d'un grand drame cosmique de type cyclique. La lumière de cette couronne est censée donner la force et l'espoir aux Dieux Ases, aux forces de lumière afin que la victoire les accompagne dans ce Ragnarök annuel. 

À l'aube du 13 décembre, vêtue de blanc et avec la couronne aux bougies de sainte Lucie sur la tête, une jeune fille parcourt toutes les pièces du foyer et réveille tout le monde. Elle offre à chacun une tasse de café accompagnée de petits gâteaux dont certains ont une forme de symbole solaire. Le blanc figure la pureté de la lumière. L'aube symbolise la promesse de la future renaissance de la lumière après le solstice d'hiver. Le fait que ce soit une jeune fille est très certainement le souvenir du rituel païen originel dont le rôle principal était tenu par une jeune fille vierge. La viriginité était alors une figuration de la pureté du nouveau soleil qui devait renaître après le solstice. Dans de nombreuses régions européennes de tradition germano-nordique, la fête du 13 décembre marque le début des célébrations de Noël, la grande période du solstice d'hiver. Nous avons vu que pour les régions attachées au Santa Claus du 6 décembre, la période de Noël se terminait le 6 janvier. De manière logique, celles qui débutent leurs célébrations de Noël le 13 décembre, terminent ce cycle le 13 janvier. À cette date, il est alors coutume de brûler le sapin de Noël, rite du feu qui rend honneur au passage d'un cycle solaire à un autre. 

20 décembre 2013

Voyage aux racines païennes de Noël....

VOYAGE AUX RACINES PAÏENNES DE NOËL... 
DU 17 AU 25 DÉCEMBRE… SATURNALIA, OPALIA, DIVALIA, SIGILLARIA, DIES NATALIS SOLIS INVICTI…

Dans la Rome païenne se célébraient du 17 décembre au 23 décembre les festivités connues sous le nom de Saturnalia. Cette fête et celles qui l’accompagnent sont la principale origine de notre Noël. L’influence païenne germano-nordique est également très importante, de très nombreux éléments le confirment, mais il ne fait aucun doute comme nous allons le voir ici que la première influence historiquement parlant fut la tradition romaine, c’est elle qui forgea les fondements de Noël tel qu’il nous est parvenu. Le christianisme récupéra à 100% cette tradition païenne, car c’est ainsi qu’il chercha à intégrer les nombreux païens récemment convertis. La date de naissance du petit jésus n’a jamais été établie avec certitude et durant les deux premiers siècles du christianisme, on croyait même qu’il serait né possiblement au printemps. Ça n’est qu’au 3è siècle que les chrétiens décidèrent de placer la naissance du nazaréen au 25 décembre. À l’origine donc, rien dans la fête de Noël n’est d’origine chrétienne, c’est une fête purement polythéiste. 

Les Saturnales sont suivies de la fête du Dies Natalis du Sol Invictus, le jour de naissance du soleil invaincu. Ces deux fêtes sont une célébration du solstice d’hiver. Saturnalia est une fête qui selon la tradition latine fut instaurée à l’origine par le Dieu Janus Bifrons, le Dieu bicéphale (prononcer « yanouss »). Ce Dieu typiquement romain possède une tête qui regarde vers le passé et l’autre tournée vers le futur. Avec une clé dans la main, Janus est le Dieu de toutes les transitions et de tous les commencements. Il est la figure charnière pour la transition liée au solstice d’hiver, car il ferme la porte d’une année pour ouvrir celle de la nouvelle année. Notre mois de janvier tire d’ailleurs son nom du Dieu Janus (Ianuari). Bien qu’institués par le Dieu Janus, les Saturnales sont à l’honneur d’un autre Dieu romain : Saturne. Ce Dieu était considéré comme celui de l’âge d’or, celui des origines. Il figure à ce titre le début d’une nouvelle ère cyclique, ce qui correspond à l’esprit du solstice d’hiver qui symbolise la renaissance du cycle solaire. L’équivalent grec de Saturne est Cronos, celui qui mesure le temps et les débuts de cycle. Son nom a survécu en français dans des mots comme « chronologie » ou encore « chronomètre ». Toutes ces Divinités incarnent très bien toute la magie qui réside dans ce grand changement cyclique qu’est le solstice d’hiver. Au-delà de la mort et de ses célébrations automnales comme Mundus Patet, les forces obscures de l’infra monde seront vaincues et la grande promesse cosmique s’accomplira : le soleil reviendra ! Un nouvel âge d’or cyclique viendra ponctuer la période solsticiale, période pendant laquelle toutes les forces solaires prennent une dernière fois leur souffle avant de revenir comme vainqueurs, la lumière reviendra ! 

Le premier jour des Saturnales, le 17 décembre, avait lieu un sacrifice de nourriture et de boisson en l’honneur du Dieu Saturne. On se rendait officiellement à son temple pour effectuer le sacrifice au pied de la statue du Dieu. Les écoles et les administrations étaient fermées, aucune campagne militaire n’avait lieu, les armes se taisaient, et on ne procédait à aucun jugement. C’était un jour de repos et de paix pour tout le monde. Un grand banquet public se tenait de manière solennelle pendant lequel on honorait le Dieu Saturne. 

Les rites publics du 17 décembre étaient suivis les 18 et 19 décembre par des rites à caractère privé. Ces rites domestiques se tenaient dans les foyers. On se saluait et on criait même le mot magique hérité de la tradition grecque : « IO » (prononcer « iiô »). Ce mot était une invocation au triomphe, et dans le contexte des Saturnalia il faut le comprendre comme une victoire des Divinités solaires. On sacrifiait à ses Dieux tutélaires ainsi qu’aux Pénates, les esprits protecteurs du foyer. Il était courant de sacrifier un cochon que l’on consommait ensuite comme symbole de richesse et d’abondance. Tout comme de nos jours à Noël, de grands banquets avaient lieu pendant lesquels les membres du foyer mangeaient et buvaient de manière abondante. Cette profusion de nourriture et de boisson symbolisait justement l’abondance, la croissance, et la richesse que l’on se souhaitait pour le nouveau cycle à venir. Le vin aidant, la joie, le partage, et l’allégresse caractérisaient ces banquets. Mais un autre élément est révélateur de l’esprit des Saturnales : pendant ces célébrations privées, toute hiérarchie est supprimée. Les esclaves festoient avec les maîtres, ils jouent, mangent, et boivent du vin tous ensembles. C’est la période où les esclaves peuvent se permettre certaines libertés avec leurs maîtres, comme lorsqu’ils mettent en scène de forme théâtrale et burlesque les maîtres respectés le reste de l’année. C’est une époque de libre expression pour tout le monde. Il règne alors un véritable esprit égalitaire et un sentiment de fraternité… l’esprit de Noël… La société romaine était de tradition indo-européenne et s’articulait à ce titre autour d’un système hiérarchisé et aristocratique. L’idée égalitaire des Saturnales exprimait donc aux yeux des Romains un renversement des valeurs, un chaos institutionnel reflétant le chaos cosmique qui a précédé toute la période solsticiale. Le 19 décembre se tenait aussi une des Opalia, la fête en l’honneur de la Déesse Ops, la Déesse de l’abondance et de la richesse. Elle donna son nom à notre mot français « opulence ». Cette Opalia exprimait encore une fois le souhait d’abondance pour le cycle qui suivra le solstice d’hiver. Pendant ces jours de fête privée, existait une coutume supplémentaire qui était celle du « Roi des Saturnales ». Un maître de cérémonie était désigné par un tirage au sort, et dans l’allégresse générale il donnait aux convives des ordres défiant les normes habituelles de la société. Ces ordres basés sur la dérision étaient du type « chante tout nu » ou encore « jetez-le dans l’eau froide ». Cette atmosphère générée par la dérision, tout comme celle du chaos institutionnel, avait pour fonction de faire revivre et de rappeler le chaos cosmique qui précède le solstice d’hiver, ce sont les derniers soubresauts des forces obscures de l’automne. 

Le 21 décembre était le jour de Divalia, la fête qui célébrait la Déesse Angerona, celle qui libérait de toutes peines et souffrances. Des offrandes l’honoraient pour ce qu’elle promet : la joie, et le plaisir. La Déesse Angerona permet de surmonter les moments de crise et redonne la force nécessaire pour entrer dans la nouvelle période cyclique. Dans la conception indo-européenne, elle est celle qui redonne le souffle vital aux Divinités ouraniennes afin de vaincre le chaos de l’infra monde. La statue représentait la Déesse avec un doigt sur la bouche comme pour imposer le silence, chut… C’est le silence qui accompagne le moment où les forces solaires reprennent ce dernier souffle avant de renaître dans toute leur gloire lumineuse. Ces aspects symboliques de la Déesse Angerona furent bien-sûr plagiés et corrompus par la récupération chrétienne qui en fit l’amour de jésus promettant la fin de la souffrance terrestre pour ceux qui renonçaient au péché originel. 

Le 23 décembre dans l’antique Rome était le jour des Sigillaria, le jour des cadeaux. Même cette tradition que l’on croit parfois à tort être une création de la société de consommation, est également d’origine païenne. Certes, de nos jours les excès liés à une consommation à outrance sont révélateurs d’un système qui n’a rien à faire du fond sacré des traditions. Le système moderne est uniquement intéressé par la valeur marchande et financière de Noël, il a réussi en quelques décennies à corrompre l’esprit magico-religieux de Noël, et dans certains cas, il l’a même vidé de toute sa dimension traditionnelle. Cette fête qui avait déjà été suffisamment altérée et corrompue par le judéo-christianisme, doit maintenant subir les assauts d’une société athée et gangrénée par un pouvoir financier international sans patrie et sans racines. Il est donc vital de se souvenir que pour nos ancêtres païens, faire des cadeaux à Noël était un acte véritablement religieux dont la dimension sacrée était respectée de tous. En s’offrant mutuellement des cadeaux, on ne souhaitait pas seulement prospérité et richesse pour le nouveau cycle, on renforçait surtout les liens d’amitié, de famille, et de clan. Ce sont des liens sacrés qui unissent les êtres entre eux, qui rappellent que l’individu est membre d’un couple, d’un groupe, d’une famille, et qu’il se doit de respecter cette place qu’il tient. L’individu doit ici s’effacer quelque peu au profit de l’amour pour les siens. Dans cet esprit, le cadeau est un don que l’on fait, il est un sacrifice pour l’autre, un sacrifice que l’autre doit faire dans une même mesure. Cet échange mutuel d’offrandes, tissant les liens d’amour, d’amitié, ou de sang, générant un équilibre vital dans les relations sociales, est exactement l’un des aspects fondamentaux de la rune Gebo de la tradition germano-nordique. Il faut donner pour recevoir. Chez les Romains de l’antiquité, le 23 décembre on s’offrait des cadeaux de nature très diverses et d’intérêt pratique, ce qui permet de constater encore une fois que notre société moderne n’a rien inventé. Car en effet il était coutume d’offrir des jouets aux enfants, tandis que les adultes recevaient une statuette de cire, des dés à jouer, une tablette pour écrire, un parfum, un peigne, un vêtement, un couteau de chasse, un cochon, un animal exotique, un livre, etc … Ces cadeaux étaient souvent accompagnés de quelques mots ou d’un poème que l’on écrivait spécialement pour l’occasion, ce qui n’est pas sans rappeler nos cartes de souhaits pour Noël. 

Et enfin, le 25 décembre avait lieu la fête nommée Dies Natalis Solis Invicti, la naissance du soleil invaincu. Le nom de la fête explique en soi toute la nature de cette célébration. On rendait culte au Soleil, à l’astre-roi, qui renaissait alors comme un enfant au moment de cette période solsticiale d’hiver. Dans la dernière période païenne de l’ancienne Rome, le culte du Soleil Invaincu est venu se greffer sur celui d’Apollon et sur celui d’un ancien Dieu indo-européen , le Dieu Mithra. Après s’être sacrifié, générant ainsi la phase de déclin liée à la fin de l’automne, le Soleil revient enfin. Il renaît. Et avec lui revient la force qui nous donne chaleur et lumière, force sans laquelle la vie ne serait plus possible. On allumait dans les foyers des bougies, dont les flammes symbolisaient le retour du Soleil et de son feu vital. La lumière jusqu’à là emprisonnée, va enfin se libérer pour revenir dans toute sa gloire. La guerre contre les forces du chaos se conclut par une grande victoire, celle du soleil invaincu. 

À la lumière de tous ces détails de la tradition païenne liée au Noël solsticial, il ressort de manière évidente à quel point tout fut récupéré par le christianisme. De l’Enfant-Soleil ils firent l’enfant-jésus en le faisant naître lui aussi un 25 décembre. En tant que païen, on ne peut logiquement donner aucun crédit à la récupération chrétienne. Cette fête fut et restera celle des forces solaires qui reviennent durant cette grande transition cyclique. Pendant cette période profondément religieuse, l’européen de tradition païenne ravive la mémoire des anciennes Divinités solaires, du Soleil invaincu, d’Hélios, de Sunna, de Saulé, d’Apollon, de Balder, de Bélénos, et d’Abellio. IO IO SATURNALIA.

20 décembre 2013

LA BÛCHE DE NOËL ET SON SYMBOLISME....................

La bûche de Noël est le dessert qui se consomme lors du repas de Noël. Il est le souvenir d'anciennes traditions païennes germano-nordiques. Chez les Anglo-Saxons on retrouve la bûche de Noël sous le nom de Yule log. Cette bûche n'est pas à l'origine un dessert, mais bien une bûche de bois véritable. Chez nos ancêtres païens il était coutume d'utiliser du bois d'un arbre fruitier pour élaborer la bûche de Noël. On invoquait de cette manière l'abondance et la fertilité pour l'année à venir. On décorait la bûche avec des symboles sacrés liés au solstice d'hiver. Des runes, du houx, du gui et du sapin étaient les principaux éléments décoratifs. Leur fonction n'était d'ailleurs pas la simple décoration, car ils constituaient une invocation magico-religieuse aux forces solaires qui devaient permettre une transition positive d'un cycle annuel à l'autre. Les éléments végétaux "toujours verts" comme le sapin, le gui ou le houx, sont là pour rappeler que la vie ne meurt pas durant cette obscure période du solstice d'hiver. La vie reviendra. Cette bûche de Noël devait brûler dans l'âtre le plus lentement possible car l'idéal était de la faire durer12 jours, elle couvrait ainsi toute la période solticiale des 12 nuits sacrées à partir de la veillée de Noël. C'est le moment pendant lequel toutes les forces vives reprennent leur souffle afin de favoriser la renaissance du soleil et de la lumière. 

La bûche dans l'âtre connecte également à un autre aspect important du solstice d'hiver. Le feu du solstice d'été est un feu de joie en plein air, alors que celui du solstice d'hiver est un feu de recueillement que l'on célèbre dans le cadre du foyer. C'est la période pendant laquelle on prend soin de se souvenir des anciens, de ceux qui ne sont plus là. Les Scaldes racontent au coin du feu les anciennes légendes afin que la mémoire du clan ne meure point. La bûche est à ce titre un lien qui doit souder les membres d'une famille et d'un clan. Tous ensembles ils afronteront les rigueurs de l'hiver et surmonteront cette période difficile car au bout se trouve l'espoir du printemps. 

20 décembre 2013

Le sapin de Noël et son symbolisme....

LE SAPIN DE NOËL... TOUT UN SYMBOLE PAÏEN...

Le sapin est un de ces éléments incontournables de la fête de Noël. Il emplit les foyers et les coeurs des gens d'une chaleur magique qui plonge ses racines au plus profond de notre mémoire collective. Le sapin de Noël tel que nous le connaissons de nos jours remonte au 16è siècle, il est originaire des pays germaniques. Les spécialistes s'accordent à dire que ses origines sont bien plus lointaines vu qu'elles remontent aux traditions païennes des anciens Germains. Tout dans le symbolisme du sapin est d'origine païenne. Les quelques huluberlus qui voudraient en faire un symbole chrétien devront nous expliquer si l'on trouve de nombreux sapins au moyen orient, terre du nazaréen... En Fance, la coutume du sapin ne s'est véritablement enracinée qu'après la 2è guerre mondiale. De nos jours on trouve la tradition du sapin de Noël dans de très nombreux pays du monde entier. 

Tout comme l'If, le houx, et le gui, le sapin fait partie de ces plantes "toujours vertes", les "ever green". Le sapin ne meurt pas en hiver, il reste vert alors que les autres plantes perdent leurs feuilles et entrent dans la phase de mort apparente. Le sapin est donc à ce titre un symbole de la vie qui perdure au travers de la mort, de la vie qui revient de manière cyclique. Il est l'espoir du printemps qui reviendra. Ceci explique d'ailleurs pourquoi la couleur verte est associée à l'espoir. Le sapin est un symbole d'immortalité. Après le solstice d'hiver auquel il est identifié, la vie reviendra. 

En tant que "toujours vert" et élément symbolique hivernal, la fonction du sapin pourrait à l'origine avoir été tenue par un If. Les boules rouges avec lesquelles on décore de nos jours le sapin pourraient être un souvenir des baies rouges, les fruits de l'If. Ceci ne change rien au symbolisme du sapin, étant donné que l'If et le sapin ont les mêmes valeurs symboliques. Dans la tradition païenne germano-nordique, l'If et le sapin avaient la réputation de faire fuir les mauvais esprits, les démons de l'hiver, car en tant que "toujours vert" et symbole d'immortalité, ils sont ennemis des forces du chaos et de la mort. 

Durant ces moments chaotiques et incertains de la période solsticiale, le sapin apporte une certaine stabilité, une fermeté verticale qui permet aux forces de transition cyclique d'établir leur pouvoir sans être dispersées. Le sapin est à ce titre une image de l'arbre cosmique, l'axe du monde sur lequel repose les différents mondes. Dans la tradition germanique cet axis mundi se nomme Irminsul, et dans la tradition nordique il est Yggdrasil. Il est le garant de l'ordre cosmique des choses. Quant-aux lumières qui décorent le sapin, elles sont une figuration de la lumière emprisonnée du soleil solsticial, une lumière qui ne demande qu'à être libérée et à renaître. 

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