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La Ferme à Nouky
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28 mai 2014

La méthode "Obsalim".....

Une méthode unique et originale de diagnostic et de réglage alimentaire fondée sur l’observation des bovins, des ovins ou des caprins :  OBSALIM®.

  

Pour qui sait lire et interpréter les signes que montre l'animal d'élevage, il devient très facile de conduire un troupeau dans la rentabilité et sans pathologies. Tel un code de la route, la méthode OBSALIM® vous apprendra à décrypter les signes des animaux et à piloter votre ration. Ces panneaux indicateurs existent, il faut savoir les décoder et tout cela se lit sur l’animal, de manière directement accessible.

A partir de l’observation des yeux, des pieds, du poil, de la robe, des bouses, de l’urine et autres indicateurs, vous pourrez établir un diagnostic précis de l’état nutritionnel et des besoins de l’animal, et corriger ou améliorer les rations alimentaires de vos vaches, chèvres, brebis.  

Jouez l'atout des symptômes alimentaires

 

 Toutes ces données sont factuelles et font parties de l’observation du terrain. Le troupeau nous montre en permanence des signaux physiologiques simples à reconnaître.

  En savoir davantage par là ==> http://www.obsalim.com/index.htm

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28 mai 2014

La Ferme à Nouky !!!

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28 mai 2014

La lymphadénite caséeuse ou maladie des abcès ....

PATHOLOGIE DE LA MAMELLE

LYMPHADENITE CASEEUSE 
(Maladie des abcès)

 

Epidémiologie – Symptômes – Lésions – Diagnostic - 
Conduite à tenir
 – Prophylaxie – Risques pour l'Homme - Bibliographie

 

Epidémiologie 
ETIOLOGIE :  

    • Corynebacterium pseudotuberculosis (C. ovis) est l’agent responsable de la maladie.

  • Il s’agit de coccobacilles pyogènes gram positif aéro-anaérobie principalement localisés dans les cellules. Elles peuvent survivre longtemps dans le milieu extérieur mais ne s’y multiplient pas.

TRANSMISSION :

    • La bactérie entre par une lésion cutanée voire parfois par le tractus respiratoire.

    • La contamination peut être occasionnée lors de la tonte, de la castration, lors de grattage sur les cornadis notamment.

  • La source de contamination est principalement le pus ayant contaminé l’environnement lors de rupture d’un abcès.

ESPECES AFFECTEES :

    • Surtout chez les ovins adultes et les caprins

  • Les équins sont aussi sensibles de même pour les petits ruminants sauvages.

REPARTITION GEOGRAPHIQUE :

  • cosmopolite

INCIDENCE – PREVALENCE:

  • la prévalence peut atteindre 50 à 60% voire plus.

INCUBATION :

  • de quelques semaines à quelques mois (en moyenne entre 2 à 6 mois).

 

Symptômes

    • Il existe deux formes principales : une forme externe et une forme interne. Les symptômes sont directement liés aux localisations des pyogranulomes.

    • Des masses fermes sont identifiées en regard des nœuds lymphatiques superficiels : mandibulaires, parotidiens, rétropharyngés, préscapulaires, préfémoraux, mammaires, inguinaux superficiels

    • Les malades peuvent mourir brutalement lors de rupture d’un abcès interne, notamment au niveau des nœuds lymphatiques médiastinaux.

    • Un amaigrissement progressif, une chute de performances reproductives accompagnent souvent la maladie.

  • Des abcès mammaires accompagnés ou non de mammite sont fréquents chez les femelles.

 

Lésions

    • Les lésions du mouton et de la chèvre diffèrent : les abcès ovins sont laminaires, les abcès caprins sont plus uniformes.

    • Des abcès encapsulés plutôt localisés au niveau des nœuds lymphatiques sont visibles.

    • L’abcès type mesure entre 5 et 10 cm, il est verdâtre ou jaunâtre, avec des lamelles concentriques et quelques calcifications.

  • Les lésions granulomateuses sont formées d’une nécrose centrale, correspondant au pus caractéristique entourée d’une coque composée de macrophages, lymphocytes (...), et d’une capsule de tissu conjonctif qui isole le pyogranulome.

 

Diagnostic 
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL :
    • Autres bactéries responsables d’abcès dont la maladie des abcès des agnelles à Staphylococcus aureus ou d’autres abcès à Arcanobacterium pyogenes.

    • Tuberculose

    • Autres causes de mort subite.

  • Autres maladies chroniques amaigrissantes.

DIAGNOSTIC CLINIQUE

  • La présence d’abcès en regard des nœuds lymphatiques oriente le diagnostic.

EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Culture à partir d’abcès

    • Une ponction de l’abcès peut être entreprise ou un prélèvement à partir de l’exérèse chirurgicale.

  • Il faudra isoler l’animal si l’abcès n’est pas drainé car les matières purulentes suintant de la masse risque de contaminer l’environnement.

Sérologie

    • L’examen sérologique ne permet pas de différentier les animaux porteurs des animaux guéris. Il faudra au minimum faire deux prises de sang à 2-4 semaines d’intervalle pour évaluer la progression du taux d’anticorps.

    • Dans certains pays des essais sont effectués avec des tests ELISA.

  • Les anticorps maternels peuvent aboutir à la détection de faux positifs, les jeunes ne devront donc pas être testés avant 6 mois d’âge.

 

Conduite à tenir 
TRAITEMENT :

    • La bactérie est sensible à de nombreux antibiotiques cependant, leur accès au cœur de l’abcès est très difficile voire nul. La réponse thérapeutique est médiocre.

    • L’exérèse chirurgicale est la solution la plus adaptée. L’animal doit être isolé, les matières extraites ne doivent en aucun cas polluer l’environnement.

    • L’abcès est incisé, les débris retirés, la coque rincée par de la polyvidone iodée, les écoulements du rinçage doivent aussi être récupérés. La vaporisation d’un antiseptique local doit être effectuée. L’eau de Javel peut être utilisée pour désinfecter le matériel voire même la coque de l’abcès.

    • Les abcès non mûrs (c'est-à-dire sans fluctuation) ne doivent pas être traités.

    • Il est intéressant de déposer un répulsif à mouche à proximité de la zone traitée afin d’éviter les myiases.

    • Il faut penser au port des gants lors d’une intervention sur ces abcès.

  • Une étude a mis en évidence l’efficacité d’un traitement à base de rifamycine et d’oxytétracycline quotidiennement pendant 10j et 3j respectivement. Ce protocole assez onéreux est rarement envisageable, de plus aucune guérison bactériologique n’a été mise en évidence.
EN CAS DE SUSPICION :
  • L’animal doit être surveillé voire isolé afin de surveiller et d’anticiper la rupture de l’abcès.

 

Prophylaxie 
SANITAIRE :

    • L’isolement des animaux atteints permet de limiter la propagation de la maladie.

    • Le respect strict de mesures d’hygiène générales est important.

  • L’abattage des animaux très atteints ou atteints chroniquement est un point essentiel.
MEDICALE :
  • Un vaccin est utilisé en Australie et aux USA.

 

Risques pour l'Homme

  • Quelques rares cas de contamination directe après contact avec les animaux infectés ont été décrits.

 

pour accéder à la galerie photo cliquez sur l'image....

         
abcès des noeuds lymphatiques de la face

                  

Forme mammaire

     
Autres abcès

   
Exérèse chirurgicale

 

28 mai 2014

Nouveaux liens ,nouveaux sujets !!!

Le blog de Noukie ,s'enrichit et offre à ses lecteurs de quoi s'instruire en médecine vétérinaire.

En effet de nouveaux liens sont proposés désormais ,afin de mieux connaître et bien soigner les différentes maladies et pathologies en élevage ,ovin-caprin-bovin surtout .

Donc plusieurs liens sont proposés sur le blog :

" Elevage et pathologies des bovins "

"Pathologies ovines"

"Médecine vétérinaire"

Et encore d'autres à venir !!!

Certes ,c'est parfois un peu trop "scientifique' ou ardu comme vovabulaire ,mais tout le monde doit pouvoir s'informer et se former en apprenant avec le langage médical approprié !

Bonne lecture !!!

5 mai 2014

Homéopathie à usage vétérinaire....4

Les étapes de la vie d'un animal

La mise bas

** Stress chez les primipares surtout 
==> GELSEMIUM SEMPERVIRENS en 7CH-9CH avant la mise bas

** Problème de contractions ne venant pas 
==> SECALE_CORNUTUM en 5CH

** Non dilatationdu col de l'utérus 
==> CAULOPHYLLUM THALICTROIDE en échelle (mélange) en 3CH-4CH-5CH
Si on veut une action rapide, pour décontracter le col de l'utérus ==> en 4CH-5CH-7CH

** Douleur de la mise bas 
==> CHAMOMILLA en 5CH


Après la mise bas

** Hémorragie 
==> CHINA RUBRA en 5CH ou 7CH (1/4h - 1/4h - 1/2h - 1h - ...)

** Suite à la mise bas, à la mère et au petit (4-5 granules de chaque dans la bouche ou une dizaine dans 1/2 litre d'eau)
==> ARNICA en 7CH + SILICEA en 9CH (pour renforcer) + PYROGENIUM en 9CH

** Non délivrance 
==> complexe WOMBYL, composé en fait de : ACTEA RACEMOSA - CIMICIFUGA RACEMOSA en 4CH + ALETRIS FARINOSA en 5CH

** Une fois la délivrance sortie, il est possible de faire des lavements (il existe des produits spéciaux) 
==> Teinture mère de CALENDULA (Souci) ou teinture mère d'ECHINACEA ANGUSTIFOLIA diluée à 0,5%

** Contractions qui perdurent (limitera les risques de prolapsus 
==> SEPIA en 7CH

** Congestion mammaire suite à la mise bas (régime sans sel en fin de gestation) 
==> APIS + BELLADONNA en 7CH ou 9CH

** Si la mère ne se relève pas (nerf pincé, quelque chose de déplacé, trop fatiguée...) 
==> NUX VOMICA / HYPERICUM PERFORATUM en 7CH ou 9CH

** Déchirure de l'appareil génital 
==> STAPHYSAGRIA (déchirure) + CHINA RUBRA (hémorragie) en 5CH ou 7CH

** Si la mère refuse son petit : sécher le petit, essayer avec du sel sur le petit 
==> SEPIA en 15CH ou IGNATIA AMARA en 15CH

** Si le petit peine à prendre son souffle, glaires : enlever ce qui obstrue et mettre de l'eau froide dans l'oreille (pour réaction) 
==> ANTIMONIUM TARTARICUM et/ou CARBO VEGETALIS en 7CH On peut donner ARNICA après s'il a peiné à respirer, une fois les glaires sorties)


L'appareil locomoteur

** Fracture : atèle + bande plâtrée 
==> Un des CALCAREA correspondant à son terrain en 15CH + SYMPHYTUM en 15CH une fois par semaine

** Entorses 
==> ARNICA + RUTA GRAVEOLENS + HYPERICUM PERFORATUM en 5CH-7CH


Autres

** Rachitisme chez les petits : 
==> complémenter en vitamines naturelles (A, D3, E) ==> complémenter en Phosphore et Calcium L'huile de foie de morue apporte certains de ces éléments (omégas 3, vitamine A) - donner environ 10 cl par jour pour un veau. Cela peut aussi être dû à un bâtiment trop sombre, d'où une mauvaise synthèse de la vitamine E, donc l'huile de foie de morue est indiquée dans ce cas. Est-ce que ce n'est pas du parasitisme , surtout si rachitique et gros ventre. Si pas de parasite et la cure ne fonctionne pas : ==> SILICEA en 9CH + les 3 CALCAREA en 7CH + NATRUM MURIATICUM en 9CH

** Tarissement : diète + diète hydrique 
==> RICINUS en 5CH ou SALVIA en échelle 4CH-5CH-7CH deux fois par jour pendant 4-5 jours

** Régulation des chaleurs 
==> pour les faire venir : FOLLICULINUM en 9CH, une fois par jour ==> pour réguler : FOLLICULINUM en 15CH (1ère semaine), puis 9CH (5-6 jours) et 7CH (lendemain)

Renforcer le système immunitaire

** ECHINACEA ANGUSTIFOLIA TM
** GENTIANA LUTEA TM
** ERYTHRAEA CENTAURIUM TM 

==> peut être utile pour le Sida du chat.

Pour les pathologies aigües : 15 gouttes de chaque dans un peu d'eau, 3 fois par jour. En cure : 1 fois par jour pendant 3 semaines.
Les trois principes fondamentaux de l'homéopathie

Le premier principe de l'homéopathie est celui de la recherche de la plus grande similitude possible entre les symptômes engendrés par le remède et ceux du malade. Un remède homéopathique est une substance qui, une fois administrée de manière répétée à des individus en bonne santé, déclenche l'expression de symptômes particuliers (fièvre, diarrhée, peur...), et qui a la propriété de guérir les mêmes symptômes chez un individu malade.

Le second principe est celui de l'infinitésimalité. Au départ, une teinture mère (TM) est fabriquée à partir d'une plante. Puis sont réalisées successivement des déconcentrations et agitations. Le numéro 5 de "5CH" exprime, par exemple, le nombre de déconcentrations au 100ème et d'agitations effectuées.

Selon le dernier principe, pour soigner un malade, il est nécessaire de prendre en compte tous les symptômes (psycho-comportementaux, généraux, locaux...) avec leurs causalités et leurs modalités, et de ne garder que les plus caractéristiques pour la prescription.


Maîtriser la pratique de l'homéopathie nécessite une initiation de base et un apprentissage de longue haleine. D'où parfois le risque de se décourager, étant donné le temps nécessaire et les difficultés souvent rencontrées, notamment pour les débutants. A force d'observations et de recherches, des résultats sont néanmoins possible. Témoignages et expérimentations menées sur le sujet.


Quelques différences avec l'allopathie

Pour l'homéopathie
- un individu = un remède
- une pathologie = des remèdes possibles
- un remède = des pathologies différentes 

Pour l'allopathie
- une pathologie = un médicament 


Les différentes pratiques homéopathiques

La pratique uniciste 
Techniquement, celle qui demande le plus de savoir faire. Sans doute la plus efficace si bien prescrit, mais la plus délicate à prescrire, à analyser les symptômes.

La pratique pluraliste 
D'un côté on cherche le fond et les éléments qui viennent lutter contre les symptômes.

La pratique complexiste 
On a une pathologie donnée et on va donner un ensemble de substances correspondant à ce/ces symptômes. Souvent la plus utilisée en médecine vétérinaire.


Les dilutions

Trois niveaux de dilution
- La basse dilution : les DH jusqu'à 5CH pour le drainage, les traumatismes superficiels, les pathologies aigües.
- La moyenne dilution : entre 7CH et 9CH (12CH). Utilisation assez polyvalente, pathologies chroniques.
- La haute dilution : de 15CH à 30CH, et même davantage. Action en profondeur, terrain, psychisme... Action longue et prises très espacées.

Le choix des dilutions
- En superficie, par exemple, les symptômes externes, on utilisera la basse dilution.
- Pour les organes internes, utilisation de la moyenne dilution.
- Le psychisme est ce que l'on aura de plus interne. Utilisation de la haute dilution. 
Plus la correspondance symptôme / substance est importante, plus la dilution peut (doit) être élevée. 

Posologie
(identique pour l'homme et l'animal)
- Basses dilutions : 3 à 4 prises par jour
- Moyennes dilutions : 1 à 3 prises par jour
- Hautes dilutions : 1 prise par semaine à 1 prise par mois 

Remarques
- Moins les muqueuses sont propres, plus il faut de granules, et inversement.
- L'administration doit se faire avant la ration.
- Administration : 1/2L d'eau avec une dizaine de granules (si muqueuses propres) ou 1/2 tube (si muqueuses sales). C'est surtout la dilution qui est importante, pas la quantité.
- Dès qu'on constate une amélioration, on peut espacer la fréquence d'administration.
- Il peut arriver que l'évolution ne soit pas bonne, il faut alors sans doute changer de substance car mal adaptée.
- Ne pas répéter les prises en haute dilution ! Surtout si la substance correspond très bien aux symptômes. 

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5 mai 2014

Homéopathie à usage vétérinaire....3

NATRUM MURIATICUM (Sel de Mer)
- permet de réguler le métabolisme par rapport à l'eau
- bon complément pour la réhydratation, diarrhée (en 15CH pour que les effets soient dans la durée)
- bon complément d'ARSENICUM ALBUM 

BELLADONNA (Plante, Atropa Belladonna)
- action sur les muqueuses, le système cardiovasculaire, le système nerveux
- douleurs, chaleurs, rougeurs (comme APIS MELLIFICA mais sans œdème)
- mammite, chaleur rayonnante du quartier
- mammite très sensible au toucher
- muqueuses sèches
- hyper sensibilité aux stimuli extérieurs : lumière, bruit, froid
- fièvre forte en température 

BRYONIA ALBA (Plante, Bryonia Alba)
- mammite avec œdème très dur amélioré par la pression (se couche dessus)
- maux de tête chez l'homme soulagé par la pression des mains sur les côtés
- très soif, grande quantité d'eau froide
- transpiration d'odeur aigrelette
- aggravation par la chaleur, par le mouvement
- amélioration par le froid 

CHAMOMILLA (Plante, Camomille)
- douleur des dents, grosses colères liées à des douleurs chez l'enfant
- utilisé en élevage contre la douleur (ex. : mise bas difficile)
- aggravation chez l'enfant si on le gronde ou le punit
- amélioration par un mouvement passif (bercer, promenade en voiture...) 

CANTHARIS VESICATORIA (Animal, Mouche Cantharide)
- en élevage : problèmes de cystites, inflammations de l'appareil urinaire, de la vessie, des reins
- utilisé pour la gravelle chez les agneaux
- l'animal n'arrive à uriner que quelques gouttes, urine sombre voire sanguinolente 

BERBERIS VULGARIS (Plante, Epine Vinette)
- substance de drainage, principalement les reins mais aussi le foie
- problèmes de reins, rhumatismes, dermatose sèche
- douleur rénale du côté gauche 

LYCOPODIUM (Plante, Lycopodium Clavatum)
- météorisme (gaz)
- intolérance alimentaire
- petite capacité digestive
- troubles hépato-biliaires
- sujet colérique, autoritaire, caractère rigide, irritabilité
- aggravation : matières grasses, huîtres, oignons, froid et chaleur
- amélioration : boisson chaude, en plein air
- symptôme : latéralité droite 
C'est une substance longue à agir. a prendre en 15CH ==> doit bien correspondre !

CARBO VEGETABILIS (Charbon Végétal, "médicament de l'extrême onction")
- refroidissement, diarrhée,mauvais état, extrémités très froides voire bleues
- animal à pouls faible, indifférent, inerte
- diarrhée qui sent très mauvais
- donné à un animal qui n'arrive pas à prendre son premier souffle après la mise bas 
Donné en 5CH+9CH+15CH

SILICEA (Oxyde de Silicium)
- faible, irritable, maigre, frileux, suppurant (mais coriace)
- animal déminéralisé, poil pas beau
- animal plus petit que les autres
- très dépendant des conditions météo (beau=bien, froid=pas bon)
- les vaccinations l'aggravent fortement
- suppuration : panaris, dermatose suppurante, mauvaise cicatrisation
- corne, sabot de mauvaise qualité
- mais plus résistant qu'il n'y paraît
- les troupeaux de chèvre correspondent bien à Silicea 

PHOSPHORUS (Phosphore Blanc)
- les troupeaux de chèvres correspondent bien à Phosphorus
- animal de terrain phosphorique
- mange beaucoup, peut se réveiller la nuit pour manger
- animaux qui ont besoin de s'exprimer, contact, qu'on s'occupe d'eux
- tendance importante à l'hémorragie
- animaux alternant des états différents (énergie/fatigue), cycles courts
- migraines chez l'homme
- ictère, problèmes hépatiques, hépatite
- diarrhée, constipation, hémorragie digestive, toux
- aggravation : émotions, solitude, orage, froid
- en élevage, même malade il a toujours faim
- animal longiligne, très expressif 
==> prescrit plutôt par rapport à un type et non pas un symptôme

PULSATILLA (Plante, Anémone Pulsatile)
- plutôt médicament féminin, femelle jeune (utilisé pour les primipares)
- règles tardives, maturité sexuelle tardive
- veines dilatées
- dépendance aux autres
- symptômes changeants
- sécrétions épaisses, homogènes, abondantes, bien grasses, non irritantes
- chez l'humain : désir de sucreries, intolérance aux graisses
- en élevage : les selles sont toujours différentes
- hypotension
- l'animal va mal mais dès qu'on s'approche de lui il va mieux (amélioré par la consolation) 

VERATRUM ALBUM (Plante, Hellebore Blanc)
- utilisé très souvent dans la gastro
- vomissements, diarrhée abondante, extrémités froides, voire sueurs froides
- aggravation : par temps froid, la nuit
- amélioration : repos et chaleur 

CAMPHORA (Arbre, Camphrier)
- diarrhée des jeunes, mais plutôt faible
- corps froid
- amélioré par la chaleur 

PODOPHYLLUM PELTATUM (Plante, Podophyllum Peltatum)
- refroidissement, diarrhée très abondante, possible en jet, plutôt jaunâtre
- prolapsus rectal
- moins froid que les autres substances 

CHINA RUBRA (Arbuste, Quinquina Rouge)
- présence de sang dans les selles
- hémorragies, surtout internes (conseillé avant intervention chirurgicale)
- chez l'homme, peut soigner la grippe, saignements de nez
- hémorragie suite à une mise bas un peu difficile 

COCCULUS INDICUS (Arbuste, Coque du Levant)
- mal des transports, nausées accompagnant la grossesse
- mal des transports, vertiges, nausées, pâlissement, sensation de vide gastrique
- mal des transports non amélioré au grand air
- amélioration en milieu clos 

TABACUM (Plante, Tabac)
- mal des transports, nausées avec céphalées, vomissements de la grossesse
- amélioré au grand air 

PETROLEUM (Pétrole)
- mal des transports avec nausée, vertiges
- aggravé par les odeurs d'essence ou d'échappement
- souvent, dermatose hivernale sèche ou suintante 

IPECA (Arbuste, Ipecacuanha de Matto Grosso)
- nausée réflexe accompagnant tous les symptômes
- nausée digestive ou autre non calmée par les vomissements
- toux accompagnant ces nausées
- langue propre (non chargée) 

CUPRUM METALLICUM (Cuivre)
- prescrit pour les personnes qui ont des crampes musculaires, spasmes, convulsions
- certaines épilepsies à face tonique et pouce fléchi dans le poing 

COLCHICUM AUTUMNALE (Plante, Colchique)
- utilisé en élevage pour des problèmes de météorisation (gaz) = diluer 20g dans 1 litre d'eau et donner une gorgée toutes les 5 minutes
- diarrhée, lithiase rénale
- chez l'homme, utilisé pour les crises de goutte 
!!! Bulbe ultra toxique, attention au contact avec la peau !

GELSEMIUM SEMPERVIRENS (Plante, Jasmin)
- stress, trac, anxiété d'anticipation (assez psychique, donc on peut monter à 9CH)
- tremblement au niveau des mains
- besoin d'aller aux toilettes
- rythme cardiaque ralenti si on ne fait rien (sensation)
- trac ralentit l'esprit
- claustrophobie, agoraphobie 

ARGENTUM NITRICUM(Nitrate d'Argent)
- trac accélérant l'esprit
- claustrophobie, agoraphobie 

HEPAR SULFUR (Mélange de Soufre et de Coquilles d'Huîtres)
- percer les abcès
- sujet méchant, hargneux, l'enfant cherche à faire le mal, blesser, mutiler
- tendance perverse et destructrice, pyromanie, désagréable, violent
- attention aux hautes dilutions ! (si uniquement abcès, ne pas dépasser 9CH)
** 4CH/5CH : mûrir et percer les abcès (2-3 fois par jour)
** 7CH/9CH : drainer l'abcès (1 fois par jour)
** 15CH : sécher les abcès (1 fois) 
- attention aux abcès internes, donc aux hautes dilutions (l'idéal est de ne pas dépasser 9CH) 

MERCURIUS SOLUBILIS (Mercure)
- chez l'enfant, toutes les infections ORL
- certaines bronchites, sinusites
- gingivite
- langue blanchâtre, chargée
- haleine fétide, salivation abondante
- transpiration, sueurs visqueuses
- sécrétion mucopurulente vert/jaune, épais, irritant 

LACHESIS MUTUS (Animal, Serpent Lachesis Mutus)
- morsure de serpent, piqûre de certains insectes
- nécrose violacée avec peu de gonflement
- chez les chèvres et brebis : correspond à une mammite gangreneuse (en plus d'antibiotiques)
- chez l'homme : bouffées de chaleur, couperose, ménopause, alcoolisme
- loquace
- délire, vision de petits animaux, serpents 

LEDUM PALUSTRE (Arbuste, Lédon des Marais)
- piqûres d'insecte, ecchymoses
- médicament utilisé pour l'œil au beurre noir
- blessure si on marche sur un clou, surtout si la plaie ne saigne pas (instrument pointu)
- prévention du tétanos 

SRAPHYSAGRIA (Plante, Staphysaigre)
- coupure droite, nette (aide à cicatriser), profonde
- césarienne, castration (en complément d'ARNICA MONTANA 

PYROGENIUM (Lysat septique de viandes animales, "l'antibiotique de l'homéopathie")
- fonctionne dans à peu près tous les cas d'infections bactériennes ou virales en complément d'un médicament plus spécifique à l'infection
- dissociation du pouls et de la température 
Deux fois par jour pendant la phase aigüe en 9CH.

RHUS TOXICODENDRON (Arbrisseau, Sumac Vénéneux)
- problèmes articulaires (vieillesse ou hygrosensibilité), arthrose (peut dans ce dernier cas être associé à BRYONIA ALBA)
- amélioré par le mouvement lent (mal à froid, le matin)
- hygrosensibilité
- parfois, dermatose vésiculeuse (ex. : eczéma...) 

RUTA GRAVEOLENS (Plante, Rue)
- tendinite
- rhumatisme, entorse, luxation 

SEPIA (Encre de Seiche)
- plutôt substance féminine, mais plus âgée que PULSATILLA (plusieurs mises bas)
- problèmes circulatoires, veineux
- dépression
- plus la femelle vieillit, plus elle s'isole des autres
- problème au niveau du foie, symptômes digestifs
- éventuellement dermatoses sèches (souvent liées au foie)
- en élevage : prolapsus au niveau de l'utérus
- utilisé sur vieille femelle bonne pour faire sa dernière mise bas
- quand la mère refuse son petit 

IGNATIA AMARA (Fève de Saint Ignace)
- hyper émotivité et paradoxe (comportement paradoxal)
- pointe, spasme, boule
- crise de nerf
- quand la mère refuse son petit mais qu'elle est agitée, "pète les plombs"
- dépression du deuil, contrariété, chagrin silencieux
- lorsque la mère réclame son petit après le sevrage
- humeur changeante sans raison apparente (d'où le comportement paradoxal)
- amélioré par la distraction
- énervé par la consolation 

BORAX VENETA (Borate de Sodium)
- utilisé pour les aphtes chez l'homme
- pour le mouton, efficace sur l'Ecthyma 

THUYA OCCIDENTALIS (arbre, Thuya Occidentalis)
- sujet gras, cellulite, tendance obèse, peau huileuse
- sujet auto-intoxiqué
- désintoxication de traitements allopathiques (prolongés)
- utilisation possible sur les sols (utile en conversion AB) 

SULFUR (Soufre métalloïde)
- périodicité du comportement, des humeurs et éventuellement des pathologies
- tous les 7 jours - 14 jours - en fin de mois...
- dermatoses qui grattent (eczéma) aggravées par l'eau et la chaleur
- diarrhée matinale irritante
- craint la chaleur plus que le froid, a tendance à craindre l'eau
- a tendance à remplacer une pathologie par une autre
- cyclique
- chez les jeunes animaux, le sujet Sulfur est "crados" 

5 mai 2014

Homéopathie à usage vétérinaire....2

Consultation homéopathique pour un animal ou pour un troupeau 

Quand on observe un animal, on a toujours un certain nombre de questions à se poser. 

Observation d'un animal malade
- un peu éloigné de lui, quel comportement par rapport au troupeau ?
- de plus près, on regarde son état général
- réaction de l'animal par rapport aux humains
- comment il réagit par rapport à l'alimentation et à l'eau
- vérifier les odeurs, les excréments
- les autres symptômes qu'on pourrait relever : température (39,5°C chez le ruminant), diarrhée, toux...
- les modalités d'aggravation et d'amélioration
- on va chercher les symptômes hors du commun (Ra Bi Cu) : Rares, Bizarres, Curieux 


Observation d'un troupeau malade
- les symptômes observés sont ils homogènes ? (ou si différentes pathologies)
- les symptômes ne viennent-ils pas des pratiques d'élevage, de l'aimantation, du logement, de l'environnement en général ? 


Les modalités
Préciser pour chaque symptôme les modalités :
- l'origine (à quoi c'est dû)
- la localisation
- l'irradiation (la douleur s'étend de... à...)
- les horaires
- la concomitance (plusieurs symptômes observés en même temps)
- l'alternance
- la sensation (pas chez l'animal)
- l'amélioration et l'aggravation 


Méthode de répertorisation 

1- une cause manifeste (ex. : coup de froid )
2- symptômes rares ou particuliers (ex. : transpiration localisée...)
3- symptômes mentaux nets inhabituels, comportement (ex. : se tient à l'écart, donne des coups de pied )
4- symptômes généraux et modalités (ex. : fièvre importante, aggravation par le froid...)
5- symptômes alimentaires + méthode OBSALIM (ex. : absence d'appétit, soit, ne boit pas, aliments appréciés...)
6- comportement sexuel (ex. : trouble de la fécondité, dernière mise bas bien passée...)
7- symptômes "régionaux" et symptômes de la maladie en cours (ex. : latéralisé, extrémité d'un membre, extrémités froides)
===> La priorité est donnée aux symptômes psychiques, originaux et généraux. C'est plutôt une hiérarchisation due à une maladie chronique; sur une maladie aigüe, certains symptômes ne seront pas forcément pris en compte 3-4-5 pris en compte si apparus pendant la maladie aigüe, 6 pas pris en compte. On prend plutôt en compte 1-2 et 7 en maladie aigüe.

                                         *********************************

La trousse à pharmacie en homéopathie

Les médicaments homéopathiques sont souvent utilisés en médecine vétérinaire.
- souvent des moyennes et basses dilutions (5CH et 7CH)
- le choix du médicament bien souvent avec un seul symptôme
- utilisation en complexe (association de plusieurs médicaments) 
En homéopathie on utilise plus de 3000 substances, en élevage on va en utiliser une trentaine. 

ACONITUM NAPELLUS (Plante, Aconit Napel)
- souvent utilisé pour répondre aux symptômes issus d'un froid sec
- état fébrile
- mammite due à un courant d'air froid sec, exposition à un froid sec
- symptômes d'apparition brutale
- soif intense 
- peur de mourir (en haute dilution)
Relativement proche de BELLADONNA (mais Belladona a une température plus élevée). Pour les froids humides, on utilisera plutôt DULCAMARA, même symptômes mais froid humide.

ALLIUM CEPA (Plante, Oignon) Plutôt pour l'homme.
- rhume avec écoulement nasal comme de l'eau, écoulements irritants, écoulements aqueux limpides irritants autour de la lèvre supérieure et des narines, larmes mais pas irritantes 
==> Choryza du chat

ANTIMONIUM CRUDUM (Trisulfure d'Antimoine)
- utilisé pour les excès alimentaires (risque d'acidose) 
Le but est de faire remonter le PH ==> utiliser du Bicarbonate de Sodium.

NUX VOMICA (Arbre, Strychnos Nux-vomi)
- excès alimentaire
- ingestion d'un "truc douteux" (détoxifiant)
- au niveau psychique, c'est quelqu'un d'excessif
- correspond aussi à la fièvre (certaines grippes répondent bien à Nux Vomica)
- les sujets Nux Vomica sont souvent attirés par les excitants et l'alcool
- tendance à lutter contre l'ébriété 

ANTIMONIUM TARTARICUM (Tartrate double d'Antimoine et de Potasse)
- utilisé au niveau de la sphère pulmonaire
- toux avec difficulté à expectorer
- quantité importante de mucus ==> respiration bruyante
- difficulté à respirer 

APIS MELLIFICA (Animal, Abeille Apis Mellifica)
- utilisé globalement pour la plupart des œdèmes (phénomènes inflammatoires) mous
- piqûre d'insecte
- mammite avec œdème mou
- œdèmes améliorés par application froide
- absence de soif
- œdème articulaire chaud (arthrite)
- coup de soleil
- certaines angines, surtout œdème sur la luette, absence de soif, recherche du froid 

ARNICA MONTANA (Plante, Arnica des Montagnes, "ne me faites pas mal")
- premier médicament des traumatismes physiques (mais aussi psychiques)
- fonctionne aussi sur les courbatures
- ecchymoses
- tous les traumatismes des tissus mous
- surmenage physique
- œdème mammaire 
(diminution du rythme cardiaque en haute dilution)

HYPERICUM PERFORATUM (Millepertuis)
- traumatismes ligamentaires, nerfs, système nerveux
- "l'Arnica des nerfs"
- sciatique
- suite à mise bas d'un petit large, si la mère a du mal à se lever
- photodermatose 

ARSENICUM ALBUM (Anhydride arsenieux)
- symptômes entre une gastro sévère et une grippe
- utilisé chez l'homme pour les problèmes de tourista, diarrhée chez l'animal
- diarrhée noire fétide chez les jeunes, avec refroidissement
- amaigrissement, anémie, affaiblissement marqué 

5 mai 2014

Homéopathie à usage vétérinaire....1

Les trois principes fondamentaux de l'homéopathie

Le premier principe de l'homéopathie est celui de la recherche de la plus grande similitude possible entre les symptômes engendrés par le remède et ceux du malade. Un remède homéopathique est une substance qui, une fois administrée de manière répétée à des individus en bonne santé, déclenche l'expression de symptômes particuliers (fièvre, diarrhée, peur...), et qui a la propriété de guérir les mêmes symptômes chez un individu malade.

Le second principe est celui de l'infinitésimalité. Au départ, une teinture mère (TM) est fabriquée à partir d'une plante. Puis sont réalisées successivement des déconcentrations et agitations. Le numéro 5 de "5CH" exprime, par exemple, le nombre de déconcentrations au 100ème et d'agitations effectuées.

Selon le dernier principe, pour soigner un malade, il est nécessaire de prendre en compte tous les symptômes (psycho-comportementaux, généraux, locaux...) avec leurs causalités et leurs modalités, et de ne garder que les plus caractéristiques pour la prescription.


Maîtriser la pratique de l'homéopathie nécessite une initiation de base et un apprentissage de longue haleine. D'où parfois le risque de se décourager, étant donné le temps nécessaire et les difficultés souvent rencontrées, notamment pour les débutants. A force d'observations et de recherches, des résultats sont néanmoins possible. Témoignages et expérimentations menées sur le sujet.


Quelques différences avec l'allopathie

Pour l'homéopathie
- un individu = un remède
- une pathologie = des remèdes possibles
- un remède = des pathologies différentes 

Pour l'allopathie
- une pathologie = un médicament 


Les différentes pratiques homéopathiques

La pratique uniciste 
Techniquement, celle qui demande le plus de savoir faire. Sans doute la plus efficace si bien prescrit, mais la plus délicate à prescrire, à analyser les symptômes.

La pratique pluraliste 
D'un côté on cherche le fond et les éléments qui viennent lutter contre les symptômes.

La pratique complexiste 
On a une pathologie donnée et on va donner un ensemble de substances correspondant à ce/ces symptômes. Souvent la plus utilisée en médecine vétérinaire.


Les dilutions

Trois niveaux de dilution
- La basse dilution : les DH jusqu'à 5CH pour le drainage, les traumatismes superficiels, les pathologies aigües.
- La moyenne dilution : entre 7CH et 9CH (12CH). Utilisation assez polyvalente, pathologies chroniques.
- La haute dilution : de 15CH à 30CH, et même davantage. Action en profondeur, terrain, psychisme... Action longue et prises très espacées.

Le choix des dilutions
- En superficie, par exemple, les symptômes externes, on utilisera la basse dilution.
- Pour les organes internes, utilisation de la moyenne dilution.
- Le psychisme est ce que l'on aura de plus interne. Utilisation de la haute dilution. 
Plus la correspondance symptôme / substance est importante, plus la dilution peut (doit) être élevée. 

Posologie
(identique pour l'homme et l'animal)
- Basses dilutions : 3 à 4 prises par jour
- Moyennes dilutions : 1 à 3 prises par jour
- Hautes dilutions : 1 prise par semaine à 1 prise par mois 

Remarques
- Moins les muqueuses sont propres, plus il faut de granules, et inversement.
- L'administration doit se faire avant la ration.
- Administration : 1/2L d'eau avec une dizaine de granules (si muqueuses propres) ou 1/2 tube (si muqueuses sales). C'est surtout la dilution qui est importante, pas la quantité.
- Dès qu'on constate une amélioration, on peut espacer la fréquence d'administration.
- Il peut arriver que l'évolution ne soit pas bonne, il faut alors sans doute changer de substance car mal adaptée.
- Ne pas répéter les prises en haute dilution ! Surtout si la substance correspond très bien aux symptômes. 


Les types homéopathiques en élevage

Le terrain carbonique
- membres courts, animaux trapus (en général les animaux à viande)
- accumule
- organe fragile : le système glandulaire et les poumons
- médicament : CALCAREA CARBONICA 15CH-30CH à la naissance et en préventif 
Les carboniques sont fiables en reproduction, un carbonique va donner naissance à un carbonique. C'est un animal qui accumule, profitant bien de l'alimentation. 

Le terrain phosphorique
- membres longs, longiligne
- "brûle"
- médicament : CALCAREA PHOSPHORICA 15CH-30CH à la naissance 
En général, les laitières sont phosphoriques. Le phosphorique est plus "sensible" qu'un carbonique, ce sont des animaux qui ont plus besoin qu'on s'occupe d'eux. Besoin de contact, de communiquer. Hyper sensibles au stress et problèmes bactériens. Ils sont moins "fiables" au niveau reproduction. La qualité de l'alimentation et de son milieu ambiant est très importante. 

Le terrain fluorique (ou dystrophie)
- dissymétrie, laxité ligamentaire
- problèmes osseux
- médicament : CALCAREA FLUORICA 15CH-30CH 
C'est le terrain le plus rare. Très peu fiables au niveau de la reproduction. Problèmes osseux en vieillissant pouvant entraîner des paralysies. 

Le terrain sulfurique
- ni longiligne, ni trapu : équilibre 
Terrain équilibré donc peu de risque. ce sont en général les races rustiques. 

Reconnaître les terrains
On peut reconnaître le terrain d'un animal à sa naissance.
- carbonique : grosse tête et nez court.
- phosphorique : nez long.
- sulfurique : bien équilibré.
- fluorique : se voit un peu sur les membres. 

 à suivre.....

4 mai 2014

Plantes médicinales à usage vétérinaire

ENTRETIEN DU LOGEMENT DES ANIMAUX


Pour désinfecter éloigner les bêtes :
Une fois les locaux nettoyés et vidés, fermer portes et fenêtres et faire brûler des tiges d'ail desséchées et du poivre de Cayenne. 

Pour éloigner les mouches :
Suspendre au plafond un bouquet d'armoise où les mouches s'agglutineront ; faire tomber le bouquet dans un sac, le brûler. 
ou
Placer une branche d'aulne munie de ses feuilles dans les poulaillers, lorsqu'elle se couvre de parasites, la brûler. 

Pour éloigner puces et punaises :
Mêler à la litière des feuilles de noyer, de tanaisie. 

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ENTRETIEN DES ANIMAUX


Contre les mouches et les taons : 
Laver la toison avec une décoction d'aulne, 80 g de feuilles pour 1 litre d'eau. 
ou
Laver la toison avec une décoction de fusain d'Europe, 50 g de feuilles pour 1 litre d'eau. 

Contre les poux :
Laver l'animal avec une infusion forte de feuilles de noyer puis saupoudrer d'absinthe ou d'aurone séchées et pulvérisées. 
ou
Laver le pelage avec de l'eau et du savon (ne pas employer de lessive), puis frotter avec une décoction concentrée de quassia. 

Contre tous les parasites externes :
La poudre de pyrèthre est un poison violent pour les animaux à sang froid. Attention à vos tortues ou lézards.

Saupoudrer de poudre de pyrèthre, inoffensive pour les animaux à sang chaud, qui peuvent se lécher sans risque ; pour les oiseaux, insuffler la poudre sous les plumes avec un petit soufflet ; 
ou
ajouter cette poudre à tous les shampooings des animaux de compagnie. 

La poudre de pyrèthre est un poison violent pour les animaux à sang froid. Attention à vos tortues ou lézards. 

Contre les piqûres d'insectes et d'araignées :
Frotter les piqûres avec : un bulbe d'ail ou un bulbe d'oignon écrasé cru dans du vinaigre, du jus de citron, du jus de tomate verte. 
ou
Préparer d'avance dans un flacon: assez de romarin, absinthe et aurone hachés en même quantité dans 2 cuillers à soupe de vinaigre pour remplir le tiers du flacon, compléter avec de l'huile d'olive ; boucher, laisser macérer 3 semaines au soleil. 

Contre la gale
Baigner l'animal, le brosser avec une eau très savonneuse, le rincer, puis :

Laver avec de l'alcool camphré préparé avec 100 g d'alcool à 90° et 10 g de camphre ; laisser macérer 8 jours. 
ou
Laver avec une macération de 10 g de fleurs d'arnica laissées 8 jours dans 1 litre d'eau-de-vie. 
ou
Laver avec une décoction concentrée de 1 poignée de feuilles de sureau noir, 1 poignée de plante entière d'ail et 1 poignée de géranium Robert pour 1 litre d'eau ; bouillir 15 mn 
ou
Frotter avec une infusion concentrée de romarin, puis avec de l'huile de ricin. 

Contre la teigne
Frotter la toison d'huile de genévrier ou d'huile de cade, dont il faut se méfier, car le produit tache les poils. 

Contre les parasites dans les oreilles
Verser quelques gouttes d'huile de lin tiède. 

Pour désinffecter et accélérer la cicatrisation des plaies
Teinture d'aloès, préparée en laissant macérer 10 g de feuilles séchées dans 50 g d'alcool ou de vinaigre. 
ou
Décoction d'absinthe, 50 g de sommités fleuris et de feuilles pour 1 litre d'eau. 
ou
Infusion d'aigremoine, 100 g de sommités fleuries et de feuilles pour 1 litre d'eau bouillante. 
ou
Pommade formée de feuilles de grassette pilées dans du saindoux ; appliquer sur la plaie. 
ou
Mélanger la même quantité de charbon végétal et de poudre de quinquina, poudrer la plaie. 

Contre 1'eczéma
Pulvériser des galles du chêne et en saupoudrer les lésions. 

Pour arrêter une hémorragie
Baigner la plaie avec une infusion de cupules de glands, puis la saupoudrer de poivre noir ou de romarin en poudre. 
ou
Laver la plaie avec une infusion de grande consoude, ou de romarin, ou de sureau noir, 1 poignée de plante fraîche pour 1 litre d'eau bouillante, à laquelle on ajoute 25 g de pâquerette. 

Contre les douleurs rhumatismales ou les affections pulmonaires
Frictionner la cage thoracique ou la partie douloureuse avec des feuilles fraîches d'aulne 

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POUR LE CHAT


Affections hépato-rénales :
Infusion de thé de Java, 0,50 g de feuilles pour 1 tasse d'eau. 

Bronchite et rhume : 
Infusion d'eucalyptus, 20 g de feuilles pour 1 litre d'eau bouillante très sucrée ; 2 tasses par jour. 
ou
Inhalation d'eucalyptus, 50 g pour 1 litre d'eau ; le chat est placé dans son panier sur une chaise au-dessus de la casserole, le tout recouvert d'une couverture. 

Constipation : 
Décoction de bourdaine, 0,50 g d'écorce d'au moins 2 ans pour 1 tasse d'eau, bouillir 30 mn, laisser macérer 4 h, filtrer. 

Diarrhée : 
Infusion de salicaire, 50 g de plante séchée pour 1 litre d'eau; 1 tasse par jour. 

Indigestion : 
Infusion de feuilles d'artichaut, 3 g pour 1 tasse d'eau bouillante. 

Purge :
Infusion sucrée de séné, 2 g de follicules ; 1 tasse d'eau bouillante. 

Sédatifs nerveux : 
Infusion de nénuphars. 0,30 g de fleurs pour 1 tasse d'eau. 
ou
Infusion de passiflore, 0,20 g de fleurs pour 1 tasse. 
ou
Macération de valériane, laisser macérer 8 h 1 g de racine dans 100 g d'eau froide. 

Vermifuge : 
Le jus d'ail frais fait sortir les vers. Il faut mélanger une demi cuillère à café de jus d'ail avec une cuillère d'huile d'olive et donner cette mixture le matin, à jeun, pendant 4 jours. Recommencez trois semaines plus tard pour éliminer les vers des oeufs qui ont éclos entre temps. 

Tenia : 
Pour traiter le ténia, moudre une cuillère de graines de potiron dans un moulin à café, puis bien mélanger cette poudre avec le contenu d'une boîte de sardines à l'huile d'olive. Servez cela sans rien d'autre durant 36 heures. 

Voir aussi : Jardins Félins


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POUR LE CHEVAL et L'ANE


Bronchite et toux : 
Bien mouiller le foin pour éviter la poussière. 
et
Donner 2 ou 3 carottes crues coupées en morceaux par jour, de l'ail cru. 
et
Infusion de fleurs de sureau noir ou de feuilles de cassis ou de sauge, sucrée au miel. 
ou
Infusion de feuilles d'eucalyptus Infusion de tussilage, 2 poignées par litre d'eau. 

Colique accompagnée de météorisme : 
Donner du fenouil sauvage, des feuilles de pissenlit 
ou
Décoction de graines d'aneth odorant, 50 g pour 1 litre d'eau. 

Constipation : 
Décoction d'écorce de bourdaine vieille de 2 ans, 100 g pour 1 litre d'eau ou de vin, bouillir 30 mn. 

Diarrhée :
Donner une pâte composée de : bistorte pulvérisée, 15 g, écorce de chênes séchée pulvérisée, 15g, miel, 50g; pour 1 jour; recommencer le lendemain si nécessaire. 

Gastrite : 
Décoction de mauve, 500 g de feuilles dans 10 litres d'eau; faire boire tiède. 

Ictère jaunisse : 
3 poignées par jour de houblon ou de véronique officinale. 

Indigestion accompagnée de coliques : 
Donner à manger du foin très sec. 
et
Supprimer les nourritures qui fermentent, pois, fèves, pommes de terre Supprimer les racines, sauf les carotte
et
Saupoudrer le fourrage, l'avoine et le son d'une poignée de marrons d'Inde épluchés, sèches et pulvérisés. 
ou
Infusion de menthe poivrée, 30 g pour 1 litre d'eau. 

Purge :
20 follicules de séné dans 0,25 litre d'eau, puis donner de l'ail, 2 bulbes entiers écrasés et infusés dans 0,5 litre d'eau ; en 2 fois. 

Vermifuge :
Après 1 jour de jeûne, donner 2 bulbes d'ail râpés dans du son, du miel ou de la mélasse, puis : des carottes crues, du chiendent commun, des feuilles de ronce

Pour prévenir les vers :
Semer dans les pâtures : chiendent commun, fougère mâle, frêne, genêt à balai, moutarde noire, roncesureau noir. 

Accouchement pour aider la parturition :
15 g de clous de girofle. 

Asthénie :
0,50 g de poudre de racine séchée d'aunée officinale dans du miel ; dose pour 1 jour. 

Convalescence : 
Noix de kola, 10 g dans du miel. 
ou
Ration d'avoine, un peu mouillée d'eau tiède pour la rendre plus digestible à laquelle on ajoute une cuiller à soupe de grains de carvi ou une poignée de farine de gland. 

Fièvre : 
Donner du thé froid dans lequel on a ajouté un peu de persil haché 
ou
Infusion d'oseille Infusion de feuilles de cassis Fruits de cassis écrasés dans du miel. 

Foulure : 
Baigner la jambe dans de l'eau salée chaude, puis frotter l'articulation avec : de l'huile d'olive, une infusion forte de grande consoude; bander avec un linge trempé dans cette même infusion. 

Morsure de vipère : 
Préparer d'avance l'onguent suivant : 120 g d'huile d'olive, 60 g de racine pilée de campanule raiponce, 60 g de feuilles pilées de lierre grimpant, 60 g d'essence de térébenthine ; une fois le venin exprimé, frotter le remède dans la blessure ; et en même temps : administrer de l'ail, donner de la buglosse fraîche. 

Reins et voies urinaires : 
Donner de la chicorée sauvage, des queues de cerises, des rameaux de cerisier, du persil. 
ou
Appliquer des compresses chaudes d'une infusion de thym ou de moutarde noire ou de véronique officinale 

Rhumatisme : 
Administrer une décoction d'ortie, 2 poignées dans 1 litre d'eau, bouillir 5 mn. 
et
Donner de l'avoine, du foin, du son Mêler à la nourriture : bardane, céleri haché, tiges et feuilles, grande consoudecresson officinal, écorces de genévrier ou de saule blanc,patience sauvage, persil, primevère officinale, romarin

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POUR LE CHIEN


Bronchite et toux : 
Infusion de drosera, 5 g de plante pour 0,5 litre d'eau bouillante ; pour 1 jour 
ou
Infusion de polygala amer, 5 g de rhizome infusé 15 mn dans 0,5 litre d'eau : pour 1 jour. 

Essouflement et fatigue cardiaque :
Décoction de feuilles de maté, 5 g pour 100 g d'eau. 
ou
Infusion de valériane 10 g de racine dans 30 g d'eau bouillante ; 1 cuiller à café toutes les heures pendant la crise. 

Pour augmenter l'appétit :
Infusion de camomille romaine, 1 pincée de fleurs pour 1 bol d'eau bouillante Infusion de cannelle, 2 g de poudre par bol d'eau bouillante. 

Constipation : 
Boire 1 cuiller à café d'huile d'amande douce. 
ou
Infusion de bourdaine, 10 g d'écorce vieille d'au moins 2 ans dans 150 g d'eau, bouillir 30 mn, laisser macérer 4 h, filtrer. 


Convalescence :
 
Kola, 1 g de poudre dans du miel ou du lait sucré. 
ou
Muscade, 1 g de noix dans du lait sucré ou du miel. 
ou
Décoction de quinquina, 2 g de poudre par jour. 
ou
Mettre dans 0,25 litre de vin rouge naturel 5 g de quinquina, 5 g de baies de genièvre, 5 g de gentiane jaune, 5 g de cannelle ; 3 cuillers à soupe par jour. 

Diarrhée :
Infusion de pulpe de caroube en poudre, 50 g pour 1 litre d'eau bouillante. 
ou
Infusion de ratanhia, 5 g pour 0,5 litre d'eau bouillante ; pour 1 jour en 3 fois. 
ou
Infusion de salicaire, 0,50 g pour 1 litre d'eau. 

Digestion pour prévenir les dérangements :
Nourrir cet animal carnivore principalement de viande crue. Saupoudrer la viande, dès le jeune âge, chaque jour, d'une cuiller à soupe à parts égales de feuilles hachées de persil, de cresson officinal, de pissenlit, de céleri. 

Pour améliorer la digestion :
Infusion de condurango, 4 g d'écorce de racine. 
ou
Infusion de quassia, 0,50 g de copeaux 
ou
Décoction de quinquina, 2 g de poudre. 

Dépuratif :
Infusion de bardane, de feuilles de noyer ; une demi-cuiller par jour. 

Contre la mauvaise haleine :
Hacher de l'ortie dans la pâtée. 

Obésité : 
Ajouter à la nourriture de la farine de caroube obtenue à partir de l'enveloppe de graines. 

Purge :
Décoction de nerprun, 30 g de baies pour 0,5 litre d'eau; 1 cuiller à soupe diluée dans un verre d'eau. 
ou
Suc de feuilles d'aloès, 10 g + 3 follicules de séné macérés 4 h dans l'eau froide. 

Vermifuge : 
Administrer 4 bulbes d'ail écrasés dans du lait sucré, 30 mn plus tard, donner 1 cuiller à café d'huile de ricin. 
ou
Eglantier,2 baies coupées en morceaux mêlés au repas. 
ou
Rhizome frais de fougère mâle, environ 30 g, prendre le cœoeur de 2 rhizomes et un fragment d'écorce, faire une décoction dans 0,5 litre d'eau. 
ou
Décoction de racine d'oranger doux, 1 g dans 1 bol d'eau. 

Hémorragie génitale : 
Décoction sucrée et filtrée d'hamamélis, 5 g de feuilles séchées pour 1 litre d'eau ; à faire boire dans la journée. 

Pour exciter les chiennes :
Absinthe, 2 g de poudre de sommités fleuries séchées par jour. 
ou
Fenouil sauvage, 4 g de poudre de graines. 

Pour calmer les chiennes :
Infusion de passiflore, 0,30 g de fleurs pour 1 bol d'eau bouillante. 
ou
Infusion de nénuphar, mêmes doses. 

Stimulant utérin lors de l'accouchement :
Infusion de laurier d'Apollon, 10 g de feuilles par litre ; 0,5 litre par jour. 
ou
Infusion de gingembre, 0,10 g de poudre pour 1 bol d'eau bouillante. 
ou
Infusion de girofle, 0,20 g à 0,50 g de poudre de clou de girofle pour 1 bol d'eau. 

Pour faire passer le lait :
Frotter les mamelles avec une décoction de feuilles d'hamamélis, 10 g pour 100 g d'eau. 
ou
Appliquer sur les mamelles un cataplasme de feuilles de persil fraîches. 
ou
Infusion de persil, 10 g de graines pour 1 bol d'eau bouillante ; 1 bol par jour. 
ou
Purger avec du nerprun ou du séné ; 4 jours de suite. 

Pour favoriser la lactation :
Mélanger 10 g de sucre en poudre, 10 g de graines d'anis vert, et 10 g de graines de fenouil sauvage écrasées ; 2 g 3 fois par jour. 
ou
Infusion de galéga, 8 g de plante séchée en poudre pour 1 litre d'eau bouillante, filtrer; 1 bol par jour. 

Insuffisance hépatique : 
Décoction de feuilles d'artichaut, 0,50 g pour 1 litre d'eau ; 1 tasse le matin, 1 le soir. 

Ictère jaunisse : 
Donner 2 bulbes d'ail écrasé dans du lait, puis infusion : de pissenlit, de houblon, de véronique officinale à raison de 0,30 g pour 0,25 litre d'eau ; deux cuillers à la fois. 
ou
Décoction de boldo, 15 g de feuilles pour 1 litre d'eau, bouillir 2 mn ; 1 cuiller à café pour 1 bol. 

Hémorragie urinaire (hématurie) :
Infusion de busserole, 1 pincée de feuilles séchées écrasées pour 1 bol d'eau bouillante, filtrer, bien sucrer. 

Dermatoses : 
Décoction de salsepareille, 50 g pour 1 litre d'eau ; 2 bols par jour. 
ou
Salsepareille d'Europe, 25 g de poudre par jour incorporé à du miel. 

Eczéma : 
Donner une infusion de reine-des-prés ou d'ortie, 50 g de feuilles pour 1 litre ; 2 cuillers à soupe, 2 fois par jour. 

POUR LE LAPIN


Pour fortifier les lapins, donner comme nourriture, outre l'herbe des champs, très fraîche et n'ayant pas reçu de traitement chimique : de l'avoine, de la berce, du céleri, des feuilles de maïs, de l'orge, de la pimprenelle sanguisorbe. L'hiver : betterave, chou, carotte, marrons d'Inde cuits et épluchés, pomme de terre cuite, salsifis des prés. Il faut toujours ajouter au fourrage un peu de persil. Les lapins adorent : la chicorée sauvage, le liseron des haies. 

Allaitement :
Donner de l'avoine

Coccidiose (le gros ventre ) : 
Ajouter au fourrage du thym ou une poignée de fleurs de genêt à balai. 

Infection oculaire : 
Laver les yeux avec une infusion légère de camomille romaine. 

Vermifuge : 
Ajouter au fourrage de l'absinthe, de l'armoise, de la tanaisie. 

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LES OISEAUX DE VOLIERE


Donner les baies dont ils sont particulièrement friands et qui entretiennent leur bonne santé : aubépine, genévrier, gui, houx, prunellier, sureau noir, troène. 
ou
Les graines : d'avoine, de blé, de cardère, de carthame, excellentes pour les perroquets, 
ou
de chanvre, excitantes, font pondre et couver, 
ou
de coquelicot, font chanter, 
ou
de coriandre, digestives, 

de fenouil sauvage, de lin sauvage, émollientes, 
ou
de maïs, nourrissantes, 
ou
de millet, de morgeline, d'orge, rafraîchissantes, engraissantes, 
ou
de pissenlit, de grand plantain, de psyllium, émollientes, 
ou
de renouée des oiseaux, de riz, de sarrasin, échauffantes, 
ou
de tournesol, font couver. 

Les petits oiseaux n'aiment pas le seigle. Ne pas donner de carvi, de persil, qui empoisonnent les petits volatiles. 

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LA POULE ET LE COQ


Donner toutes les graines que l'on donne aux oiseaux de volière ; donner aussi : des fruits, des betteraves crues coupées en dés, des pommes de terre cuites, des salades. L'hiver, donner les baies : des aubépines, les glands du chêne, des châtaignes, des faines, du rosier sauvage. 

Constipation : 
Augmenter la ration quotidienne de verdure : chou, cresson, épinard, ricin. 

Diarrhée : 
Infusion de camomille romaine, 15 g de sommités fleuries dans 1 litre d'eau bouillante ; donner 2 à 3 cuillers à soupe par jour dans un peu de vin. 

Maladies infectieuses : 
Donner de l'oignon. 

Ponte : 
Graines de chanvre. 
ou
Graines et feuilles d'ortie fraîche ou séchée. 
ou
l'hiver, des algues sèches. 

Vermifuge : 
Donner de l'ail, qui est un excellent vermifuge. 

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L'OIE ET LE DINDON


Pour entretenir la bonne santé de ces animaux, donner : de l'ail, de l'avoine, du blé, des graines de chardon Marie, des châtaignes des glands de chêne, de l'oignon, de l'orge ; donner des baies : d'aubépines, qui sont très appréciées, de genièvre ; donner des graines : de tournesol. 

Fortifiant : 
Faire une pâtée avec de la farine de sarrasin à laquelle on ajoute une pincée de poudre de gentiane jaune et que l'on mouille de lait caillé. 

Les oies recherchent la ciguë, qui les empoisonne, de même que la digitale et la jusquiame, dangereuses. 

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LE CANARD


Le canard s'accommode : de toutes les graines, des farines, de la betterave crue coupée en dés, des citrouilles, de la pomme de terre cuite. 

Fortifiant pour les canetons :
Hacher menu des orties fraîches, les mêler à du son, mouiller avec du lait caillé. Donner de plus un peu de salade. 

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LE CYGNE


II apprécie toutes les graines, sa préférence va à l'avoine, aux herbes hachées, mais aussi au pain. Il mange aussi volontiers du poisson, de la viande, des insectes ainsi que des grenouilles. 

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LE PIGEON


aime : toutes les graines (le carvi est bon pour lui), les lentilles, les pommes de terre cuites écrasées, les pépins de raisin. 

II ne faut pas donner d'avoine aux jeunes, le grain pouvant leur perforer le jabot. 

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SOINS COMMUNS AUX MOUTONS ET AUX CHÈVRES


Pour entretenir une bonne santé donner : 
Feuilles de : chêne, frêne, hêtre, houblonorme champêtre, robinier Persil Pimprenelle sanguisorbe Racine de quintefeuille. En hiver, leur donner de préférence : paille d'avoine, betteraves coupées en dés, chou. 

Asthénie et convalescence :
Poudre de racine d'aunée officinale, 10 g dans du miel. 
ou
Poudre de noix de muscade, 3 g, mélangée à du miel ou dans de l'eau sucrée. 
ou
Décoction de maté, 15 g dans 0,5 litre d'eau. 

Indigestion, colique, météorisme, diarrhée :
1 tête d'ail crue écrasée dans 1 litre de lait froid; à administrer par verres. 
ou
Décoction d'aneth odorant, 130 g de graines pour 1 litre d'eau, avec 10 g de réglisse, bouillir 5 mn, infuser 2 h. 
ou
Lait sucré dans lequel on a jeté 20 g de charbon végétal. 
ou
Infusion de quassia, 5 à 8 g de copeaux. 

Mastite : 
Appliquer sur les mamelles : 
Cataplasme de feuilles contuses de chou cru. 
ou
Cataplasme de feuilles et de fleurs de guimauve hachées crues. 
ou
Compresses trempées dans une infusion de patience sauvage. 

Purge : 
6 follicules de séné pour 1 bol d'eau. 

Vermifuge : 
Décoction de fougère mâle, 50 g de rhizome dans 0,5 litre d'eau. 

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LE MOUTON


Donner du varech qui est riche en iode, de la moutarde. 

Pour faciliter l'agnelage :
cresson officinal, églantier, framboisier sauvage, lierre terrestre, graines de lin sauvage, menthe Pouliot, ronce

Piétin (maladie contagieuse):
Amener les animaux dans un pâturage sec Donner avoine, blé, carotte crue, chou vert, le tout haché et mélangé avec de la mélasse. Soigner les pieds avec du goudron de pin. 

Rhumatisme :
Ajouter à la nourriture : bardane, céleri, grande consoude, frêne, morgeline, persil. 
ou
Infusion salée de romarin, 80 g de plante pour 0,5 litre d'eau, pour 1 jour en 2 fois. 
ou
Frotter les articulations avec une infusion salée de romarin
ou
Agir de même avec une infusion de sureau noir, 40 g de fleurs pour 0,5 litre d'eau. 

Vermifuge :
Ail, plante entière hachée, mélangée à du son ou à de la mélasse. 

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LA CHEVRE


Avortement :
pulpe de carotte, trognons de chou hachés, grains de lin sauvage, graines de tournesol, tous les légumes verts et les baies sauvages, fruits, — feuilles de framboisier sauvage, de ronce, de tanaisie. 

Éviter de donner des céréales, sauf l'orge. 

Colique :
Donner de la menthe et du thym
ou
Faire un gruau d'orge avec du lait et du miel, auquel on ajoute 20 g d'écorce d'orme champêtre. en poudre. 

Constipation :
Donner toutes les baies, sauf la myrtille
ou 
Donner des figues, racines de rhubarbe, ou réglisse en poudre. 

Pneumonie : 
Donner des rameaux de pin, du romarin frais. 
ou
Décoction de sauge, 50 g de feuilles fraîches pour 1 litre d'eau, bouillir 2 mn, passer ; administrer par petites quantités, sucrées au miel à raison d'un demi-litre par jour. 
et
En même temps: cataplasme de farine de moutarde noire. 

Stérilité : 
Donner : ail, graines de blé, fruits de l'églantier, framboisier sauvage, houblon, graines de lin sauvage, menthe, racine de pivoine, poivre de Cayenne, réglisse, graines de tournesol, varech vésiculeux. 

Troubles rénaux : 
Ajouter à la nourriture : asperge, capselle bourse-à-pasteur, pulpe de carotte cultivée, queues de cerises, rameaux de cerisier, chicorée sauvage, chiendent commun, grandeconsoude, prêle des champs. Donner des graines de lin sauvage ou de l'orge, qui ont une action laxative. 

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LES BOVINS


Bronchite et toux : 
Dissoudre de la poudre de réglisse dans l'eau de boisson. 

Colique :
Supprimer toutes les céréales, sauf l'orge ; donner du lait sucré, 1 litre, dans lequel on a ajouté 50 g de graines d'aneth odorant, 20 g de farine d'orge, 50 g de poudre d'écorce d'orme champêtre. 

Diarrhée des veaux :
Décoction de chatons de châtaignier mélangée à du riz. 
ou
Décoction de racine de ratanhia, 15g, et de galle du chêne, 15 g, 15 mn dans 1 litre d'eau; donner en 4 fois. 

Diarrhée du boeuf : 
Donner une pâte composée de bistorte pulvérisée, 15 g, écorce de chênes pulvérisée, 15 g, miel, 50 g ; pour 1 jour. 

Indigestion, météorisme : 
1 tête d'ail cru pilée dans 1 litre de lait froid, conserver en flacon bouché; donner 0,5 litre à la fois. 
ou
Donner des carottes râpées, des graines de tournesol. 
ou
Infusion d'ortie, 5 poignées pour 1 litre d'eau. 
ou
Vin chaud avec cannelle, girofle, thym
ou
Faire brouter des rameaux d'aubépines, d'églantier. 
ou
Faire brouter des pousses de houblon, de frêne, de saule blanc, de sureau noir. 
ou
Saupoudrer le fourrage de grains de coriandre, de cumin. 

Purge :
100 g de suc de feuilles d'aloès du Cap dans du miel. 

Vermifuge :
Décoction de fougère mâle, 130 g de rhizome. 

Néphrite : 
Décoction de pariétaire, 100 g de feuilles séchées dans 2 litres d'eau. 

Anémie du boeuf :
Donner de l'avoine, de la bardane, de la bugrane, de la chicorée sauvage, du cresson officinal, de la morgeline, des mûres, des feuilles de ronce
ou
Ajouter carotte, chou, lichen d'Islande, varech vésiculeux en poudre. 

Asthénie, convalescence : 
Racine d'aunée officinale, de 0,50 g de poudre, mélangée à du miel ; dose pour 1 jour. 
ou
Vin: 15 g d'écorce de quinquina, 15 g de baies de genièvre, 5 g de cannelle dans 1 litre de vin pour 1 jour. 
ou
Mélanger 40 g de poudre d'acore aromatique, de racine de gentiane jaune, de feuilles de menthe hachée et de fleurs d'arnica hachées; sur le fourrage, une poignée par jour.

Menace d'avortement
Donner des feuilles fraîches : 
d'aubépines, de cassis, d'églantier, de fraisier sauvage. 

Pour accélérer la délivrance
Infusion d'armoise, 100 g de feuilles séchées dans 1 litre d'eau bouillante. 
ou
Infusion forte de mélange de feuilles de matricaire, 25 g, et de framboisier sauvage, 75 g, pour 1 litre d'eau bouillante sucrée ; 

Pour augmenter la production de lait
La lavande, l'origan, le romarin, la sauge, le thym peuvent parfumer le lait agréablement. 
et
Les feuilles de frêne donnent un goût amer au lait. 

Jeter chaque jour dans l'eau de boisson, pendant 1 semaine, 1 fraction du mélange suivant : poudre de graines d'anis vert, 100 g, poudre de graines de fenouil sauvage, 100 g, poudre de baies de genièvre séchées, 100 g. 
ou
Infusion de galéga, 30 g de plante séchée pour 1 litre d'eau bouillante, filtrer. 
ou
Donner en plante fraîche : anis vert, bourrachecresson officinal, églantier, fenouil sauvage, mélisse, ortie, trèfle 
ou
Donner : fèves, lentilles, rameaux de saule blanc, têtes de tournesol, varech vésiculeux, graines d'aneth odorant, fruits de coriandre 
ou
Ajouter l'hiver au fourrage de l'ortie séchée. Pour améliorer la qualité du beurre 
ou
Ajouter des graines : de lin sauvage, de sarrasin, de tournesol. 
ou
Donner : de l'avoine, des carottes, des feuilles de maïs, du souci officinal. 

Pour faire passer le lait
Supprimer de l'alimentation les graisses et les graines. 
et
Donner: des asperges, des carottes, de la mélasse, des végétaux frais. 
ou
Purger avec 15 follicules de séné dans 0,25 litre d'eau et une pincée de gingembre en poudre. 
ou
Ajouter à la nourriture 2 poignées un jour de menthe et un jour de pervenche, pendant 15 jours. 

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LE PORC


Engraissement :
Ajouter à la nourriture une poignée de semences de fenugrec

Fortifiant :
Ajouter à la nourriture à chaque repas, 2 poignées de farine : d'avoine, de châtaignes, d'orge, de sarrasin, de seigle, de pulpe de gland de chêne sans l'écorce. 
et
Donner aussi à manger crus : de la chicorée sauvage, du chou, des salades Donner à manger des pommes de terre cuites. 

Purge : 
Administrer 10 g de suc de feuilles d'aloès du Cap; il ne faut jamais dépasser la dose prescrite 


ou
Frotter l'épiderme avec une infusion de feuilles de ronce ou du jus de concombre cru. 

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4 mai 2014

Utilisation de l'aloès vera en médecine vétérinaire

USAGE DE L'ALOÈS
EN MÉDECINE VÉTÉRINAIRE
 
 


 
Aloe vera barbadensis Miller

 

HYGIÈNE ET SANTÉ DES ANIMAUX

Le Dr Richard Holland, de la faculté de médecine vétérinaire de l'université du Minnesota, affirme: «L'Aloe vera constitue un des traitements aux propriétés les plus universelles qu'il m'ait été donné de rencontrer».
 De nos jours, la dégradation rapide de l'environnement incite de nombreux éleveurs à envisager l'abandon de l'élevage intensif en batterie, terriblement polluant et nécessitant des médecines de choc, pour revenir à des méthodes d'élevage plus traditionnelles.
 L'élevage écobiologique privilégiant la qualité des produits de préférence à leur rendement, la reconversion s'avère parfois délicate, mais les résultats sont là.
 Aux États-Unis, au Canada et aujourd'hui en Europe, des agriculteurs expérimentent des techniques d'élevage biologique en faisant appel à l'Aloe vera pour combattre certaines maladies animales. D'ores et déjà les résultats obtenus semblent surprenants et vont parfois au-delà des espérances initiales. (Lire: Marc Schweizer Aloès, hygiène et santé des animaux).
 

UN USAGE TRÈS ANCIEN

L'usage de l'aloès dans le traitement des affections animales est bien connu depuis l'antiquité. Au XVIIe siècle, son utilisation dans les élevages de chevaux était très répandue en Amérique sous le nom d'aloès caballin. Fabriqué par les Anglais dans leur colonie de la Jamaïque, il était exporté dans le monde entier. Son action bactéricide est devenue évidente depuis les années 1940, à la suite des résultats convaincants obtenus lors de tests sur les animaux qui ont également démontré l'absence de toxicité de la plante.
 Toutes les études vétérinaires démontrent que le succès du traitement à base d'aloès, souvent accusé en médecine d'avoir un simple effet psychosomatique, est dû à ses remarquables vertus curatives et non à un simple effet placebo.Les innombrables réussites en médecine vétérinaire démentent donc clairement cet argument contre l'Aloe vera colporté par des gens mal informés, car il est évident que les animaux ne connaissent pas l'effet placebo, comportement spécifique à l'être humain.Depuis longtemps, les chercheurs ont constaté que nombre de remèdes qui guérissent l'homme agissent aussi sur l'animal et vice versa. Dans le traitement sur l'animal, l'aloès a les mêmes vertus curatives que sur l'homme. Il est bactéricide, virulicide, fongicide, anti-inflammatoire; il a un pouvoir remarquable de pénétration et de nutrition de la peau. Grâce aux enzymes et aux acides aminés qui entrent dans sa composition, il aide à la régénération des tissus affectés ou meurtris.L'utilisation de l'Aloe vera stabilisé par les vétérinaires américains a pris depuis 1970 un essor considérable.Voici quelques cas typiques de réussites relevés par le Dr Richard Holland, fervent adepte de l'Aloe vera, dans son livre Creatures in our Care, écrit en collaboration avec Bill Coats.«En 1975, le docteur Robert Northway de Van Nuys, (Californie) publia un rapport sur le traitement avec l'Aloe vera stabilisé de 42 chiens, 25 chats et 4 chevaux, pour des affections telles que: teigne, otite, atopie et infections fongiques. Sur 67 des 71 cas traités il eut des résultats aussi bons ou supérieurs à ceux réalisés avec les traitements classiques. Les résultats furent également excellents dans les soins administrés aux chevaux de course pour des problèmes tels que la tendinite et les inflammations articulaires.»M. et Mme R.M. de Dallas (Texas) révèlent un cas concernant leur cheval. Il avait une inflammation du genou qu'ils avaient traitée pendant plusieurs jours sans succès, avec des remèdes conventionnels.Un ami leur parla de l'Aloe vera. Le jour même ils ont recouvert le genou blessé d'une couche de gel d'Aloe vera stabilisé. En deux heures l'inflammation fut réduite de 50 %. En quatre heures elle eut presque disparu et le cheval recouvra l'usage complet de sa jambe sous 48 heures.

ANIMAUX D'ÉLEVAGE

Depuis quelques années, l'utilisation d'Aloe vera dans le traitement des affections des vaches laitières, telles que la mastite (ou mammite) est devenue une pratique banale. En effet, cet état inflammatoire de la mamelle occasionné par l'allaitement ou le traumatisme infligé par les machines à traire mal réglées, entraîne une forte diminution de la production laitière.Cette affection due à des agents pathogènes tels que bactéries, levures, champignons (mycoses), obligeait jusqu'ici les éleveurs à recourir aux antibiotiques. Or, depuis 1979, les laiteries françaises peuvent refuser un lait contenant des traces d'antibiotiques, obligeant l'éleveur à respecter un délai d'attente de livraison très préjudiciable. Le traitement des mammites à l'Aloe vera en usage interne et externe, présente en effet des succès remarquables.Les fermiers de Californie utilisent de plus en plus souvent l'Aloe vera pour soigner les jeunes veaux. Comme la plupart des veaux sont séparés de leur mère quelques jours après leur naissance, ils restent fragiles et attrapent facilement des maladies. En versant quelques grammes d'Aloe vera stabilisé dans leur biberon, les fermiers ont amélioré la

PRODUCTION DU LAIT

Un autre phénomène remarquable a été constaté: en ajoutant du jus d'aloès dans l'eau des abreuvoirs, la quantité de lait produite augmente sensiblement. Et, lorsqu'on met deux abreuvoirs à la disposition des vaches, l'un avec de l'aloès mélangé à l'eau et l'autre sans, les vaches vont presque toujours spontanément boire dans celui contenant de l'aloès.M. Harriman, un fermier du Dakota, étudia durant un an la production de lait de son troupeau de 50 vaches. Il a constaté chez les bêtes ayant à leur disposition une eau enrichie à l'Aloe vera, une augmentation moyenne sur l'année de 2 000 litres par mois (40 litres par vache).Le Dr Richard Holland, raconte encore dans son livre, comment il en est arrivé à la conviction que l'Aloe vera était un produit indispensable à la médecine vétérinaire: «Après avoir étudié les nombreux rapports des succès obtenus dans le traitement de diverses affections humaines par l'Aloe veraj'ai décidé de l'essayer sur les animaux.

A L'ÉCOLE VÉTÉRINAIRE

«À l'école vétérinaire, mes professeurs parlaient de l'aloès utilisé par les empiriques comme d'un médicament folklorique, aux anecdotes amusantes, mais tout à fait inefficace, si ce n'est pour soulager les brûlures légères ou les affections superficielles de la peau. On disait aussi que les fermiers de l'Ouest l'utilisaient pour soigner les chevaux et les vaches, mais il existait très peu de documentation sur ces sujets. Ce qui était certain, c'est que hors des régions chaudes et désertiques où l'aloès pousse à l'état naturel, son usage était peu répandu, car le gel extrait de sa feuille s'oxyde et se corrompt très vite. À la fin de mes études, c'était à peu près tout ce que je savais de l'aloès.» [...]«Plus tard, quand, dans l'exercice de ma profession je me suis intéressé à la médecine holistique, j'ai souvent rencontré des références à l'Aloe vera. Je décidai alors de l'étudier plus à fond. «Mais, au cours de mes premières recherches, j'ai commis l'erreur classique des néophytes. Au lieu de requérir l'avis d'un connaisseur du produit, je l'ai commandé par la poste, en pensant naïvement, comme beaucoup, que l'Aloe vera étant une plante naturelle, il n'y avait pas à me tracasser pour la qualité du jus qui en était extrait, qu'un produit en valait un autre.«J'ai donc testé le produit dans plusieurs cas, sans grand succès. Puis, j'ai essayé d'autres marques, avec des résultats toujours aussi décevants. Mais un jour j'ai rencontré une femme qui vendait des produits d'Aloe vera d'une certaine marque, dont elle m'affirma qu'ils avaient été testés pour leurs qualités de stérilité, de stabilité et de non-toxicité, et elle me persuada de les essayer.

DES RÉSULTATS TRÈS POSITIFS

«Après une seule semaine d'utilisation dans des soins divers, allant des allergies de la peau aux eczémas, en passant par des mycoses, j'avais déjà obtenu des résultats très positifs. Je remarquai que la cicatrisation et la réduction des inflammations et des infections étaient plus rapides qu'avec les médicaments que j'avais l'habitude d'utiliser jusque-là.Mais, comme il ne s'agissait que d'un nombre de cas limités, je le considérai simplement comme un moyen parmi d'autres. J'avais lu dans quelques publications de médecine vétérinaire que l'Aloe vera était souvent utilisé comme un "last resort", une solution de dernière chance, avec des résultats spectaculaires, mais jamais un tel cas ne s'était encore présenté.» [...]«Un mois plus tard, je me trouvai confronté à un cas sévère d'influenza porcine accompagnée de forte fièvre. Je soignai la truie bien mal en point aux antibiotiques classiques, mais sans grand succès. Sa santé continuait à se dégrader. Je décidai d'appliquer sans trop y croire un traitement avec l'activateur Aloe vera, par injection intra-nasale, afin de diminuer l'infection et soutenir la respiration, et une injection intra-musculaire pour diminuer la fièvre et l'infection.J'ai répété les doses deux fois à des intervalles de plusieurs heures. 24 heures après, la fièvre avait diminué et la truie retrouvait l'appétit. Quelques jours plus tard, complètement guérie, elle donna naissance à une belle portée de petits cochons en très bonne santé.«En étudiant l'efficacité de l'Aloe vera, je me suis très vite rendu compte que ce gel que j'utilisais dans le traitement de cas très variés, tant en application externe qu'interne, n'offrait aucune contre-indication. Dans la médecine vétérinaire, la toxicité des remèdes et leur effet secondaire sont très importants, car nous traitons des animaux d'espèces variées, dont la sensibilité aux médicaments est tout aussi variée. Ainsi, un médicament tel que l'acide borique peut être utilisé sans risque pour soigner les chevaux, mais se révèle toxique pour les chats.»

LES YEUX DU CHAT

Le système de vision du chat est très perfectionné. Mais comme tout être vivant, le chat est sujet à des maladies. La plus connue de ces affections est la cataracte. Une membrane opaque commence à recouvrir la cornée, et, en empirant, le chat peut devenir aveugle.«Un jour Mme X nous amena un chat aux deux yeux pris et elle croyait le mal irréversible. Le chat n'avait plus que 50 % de vision et son état continuait à se détériorer. Elle nous dit que son chat souffrait de cette affection depuis 4 ans et qu'elle l'avait fait soigner par plusieurs vétérinaires qui lui apportèrent les soins traditionnels: antibiotiques, cortisone, etc., mais, le mal empirait.«Nous avions devant nous un cas de dernier recours. Nous avons expliqué à notre cliente que nous voulions essayer un traitement avec l'Aloe vera, un produit pas encore approuvé par le FDA, mais que beaucoup de gens utilisaient couramment avec des résultats remarquables.Sachant que son chat risquait de toute façon de devenir aveugle, Mme X fut d'accord de tenter cet ultime traitement. Nous avons pris une bouteille d'Aloe activator et nous en avons mis quelques gouttes dans chaque ¦il. Nous avons donné le flacon à notre cliente avec l'instruction d'instiller trois gouttes du produit, trois fois par jour dans chaque ¦il. Deux semaines plus tard elle est venue nous montrer son chat et nous avons constaté que les cornées étaient presque redevenues claires, ce qui était tout à fait remarquable en comparaison de son état précédent.Notre cliente poursuivit le traitement, et deux semaines plus tard, elle nous téléphona pour nous dire que les deux yeux étaient redevenus clairs et limpides, débarrassés de leur voile blanc.»

TRAITEMENT DES CHEVAUX

Le vétérinaire britannique Edward Johnson, spécialiste des affections chevalines, a longtemps exercé aux États-Unis et y a découvert des traitements efficaces à base d'Aloe vera stabilisé. Aujourd'hui, il est attaché à des élevages de pur-sang et voici ce qu'il nous dit:«La castration d'un étalon est une opération délicate. Il est fréquent que des éleveurs m'amènent des chevaux qui souffrent après le passage du hongreur. Souvent, la blessure s'infecte et, comme on vient me voir trop tard, après que les soins traditionnels ont échoué, il me faut appliquer un «traitement de cheval» !«Aux États-Unis, le docteur vétérinaire renommé auprès de qui j'ai travaillé et beaucoup appris, était un inconditionnel de l'Aloe vera. Dans un cas comme celui-ci, il commençait par nettoyer la plaie avec l'Aloe activator puis faisait des applications locales de gel pur, deux fois par jour, tout en mélangeant un verre de jus d'aloès à son breuvage. En quarante-huit heures, l'amélioration était très nette et, après une semaine de traitement, la plaie était généralement guérie.»

COUPURES ET DÉCHIRURES

Ed Johnson préconise l'Aloe vera dans les cas de déchirures musculaires et coupures au contact de clous rouillés ou de fil de fer barbelé. Dans ce cas, il nettoie d'abord les blessures avec du borostirol ou du peroxyde (eau oxygénée) puis, avec une seringue, il injecte du gel d'Aloe vera dans les cavités.Pour soigner les blessures les plus profondes il introduit une gaze imprégnée d'aloès dans la plaie, puis, chaque jour il change la gaze imbibée d'Aloe vera, diminuant à chaque fois la longueur de la mèche de quelques centimètres jusqu'à la complète guérison.Selon lui, l'Aloe vera combat l'infection et aide au développement du tissu sain.Le docteur Allan Fredrickson, vétérinaire de l'État de Washington, spécialiste du cheval, affirme que l'Aloe vera stabilisé convient au traitement des affections suivantes:
  • Inflammations oculaires. (trois gouttes d'activateur).
  • Inflammations du côlon. (Cure de pur jus d'Aloe vera).
  • Blessures aux paturons.
  • Sarcoïde (tumeur de la peau).
  • Entorse, déchirure musculaire, inflammation articulaire.
Pour traiter ces affections fréquentes chez les chevaux de course, le docteur Fredrickson préconise de masser chaque jour la région affectée, avec de la lotion d'Aloe vera, puis de la recouvrir avec un coton imbibé d'Aloe vera activator. Dans les cas les plus graves, il ajoute un peu de jus d'Aloe veradans la nourriture de l'animal, ce qui contribue à sa guérison.Le Dr Fredrickson estime qu'à défaut d'aloès frais, l'Aloe vera stabilisé est excellent pour soigner les mauvaises déchirures et les coupures, car il possède les six propriétés suivantes :
 
  1. 1) il réagit comme coagulant pour arrêter les hémorragies;
  2. 2) il réduit la douleur;
  3. 3) il diminue l'inflammation;
  4. 4) il est bactériostatique;
  5. 5) il débride les tissus nécrosés;
  6. 6) il est un excellent cicatrisant.

 

 


OISEAUX ET POISSONS

A l'Île de la Réunion, Thierry Law-Bo-Kang possède un élevage d'oiseaux et de poissons exotiques.Tous les oiseliers le savent, il existe de gros problèmes durant la période de reproduction au cours de laquelle la barrière naturelle des défenses immunitaires s'affaiblit.Pour pallier cela et sauver au mieux les couvées, l'éleveur a systématiquement recours aux antibiotiques.Voici ce que nous a dit Thierry:
 «Jusqu'en 1996, je commençais à mettre des anti-biotiques dans l'eau des abreuvoirs 2 mois avant la reproduction. Cette année, ayant entendu parler de l'aloès, j'ai essayé ce produit naturel en remplacement des antibiotiques. J'ai versé une cuillère à soupe de pulpe d'Aloe vera par litre dans l'eau destinée aux abreuvoirs de mes oiseaux, tous les jours, durant quinze jours d'affilée.Puis j'ai légèrement diminué la dose, n'ajoutant de la pulpe d'aloès que trois fois par semaine.Au niveau des reproductions, j'avais jusqu'alors, malgré les antibiotiques, un taux de mortalité important et constatais qu'en administrant le même antibiotique deux années de suite il y avait accoutumance et le médicament faisait moins d'effet.Dès les mois de mai-juin de cette année, j'ai remplacé les antibiotiques dans l'eau des abreuvoirs par de la pulpe d'Aloe vera stabilisé.Résultat: diminution des pertes d'environ 70/80 %. Jusque là j'avais deux ou trois oisillons morts sur quatre éclosions. Aujourd'hui, sur 4 ¦ufs éclos, je déplore au maximum la perte d'un oisillon, mais la plupart du temps j'obtiens 4 oisillons sains. J'ai également essayé l'aloès pour lutter contre la gale dont les pattes des oiseaux sont souvent infectées. En badigeonnant les becs et les pattes de tous les pensionnaires de mon élevage avec de la gelée d'aloès, durant quinze jours, je suis venu à bout des gales les plus tenaces.Sur le marché de l'aquariophilie, les meilleurs produits offerts pour assainir l'eau des aquariums contiennent de l'aloès. Les propriétés naturelles, en particulier cicatrisantes et bactéricides de l'aloès, sont réputées préserver et régénérer la couche protectrice des poissons, en neutralisant l'excès de chlore de l'eau, qui leur est nuisible.C'est pourquoi j'ai testé la pulpe stabilisée. Avec succès.Je ne dispose pas encore du recul suffisant pour tirer des conclusions définitives, mais j'estime que c'est là une piste intéressante à ne pas négliger en cas de crise grave.»


 

(© Marc Schweizer & APB)


 

santé de leur cheptel et diminué les pertes.

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