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La Ferme à Nouky

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8 juin 2017

Brebis au pâturage

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8 octobre 2019

Nous , ruraux....

256

Nous ruraux

La modification sociétale unique que nous connaissons depuis quelques mois m’incite à prendre la plume pour partager mes sentiments, mes interrogations et mes inquiétudes.
Notons que le problème de notre société est bien que certains urbains ont conservé l’esprit rural et qu’au contraire certains ruraux ou néo ruraux ont complétement perdu ces valeurs. Ajouter une touche de journalisme pas toujours objectif et cela conduit à un climat délétère et suspicieux qui marque une césure sociétale historique.

Plaidoyer pour la ruralité

Nous ruraux
Nous ruraux n’acceptons plus le dogme idéologique qui conduit certains à vouloir nous imposer par la violence leurs convictions, leur idéologie et leur mode de vie.

Nous ruraux aimons le chant du coq, le tintement des cloches qu’il émane du clocher de notre église millénaire ou d’une vache en estive tout autant que le coassement d’une grenouille ou d’un crapaud en parade nuptiale dans une mare que nos ancêtres ont creusé et que nous avons préservé.

Nous ruraux aimons les odeurs de la campagne aussi bien celles de l’aubépine en fleurs au printemps, du foin fraichement fauché en été ou du fumier en hiver.

Nous ruraux aimons manger de la viande autant par goût que par tradition, nous élevons des poules pour manger leurs œufs, nous élevons des canards pour nous délecter de leurs magrets, cela ne nous empêche pas de les aimer, de bien les traiter et de passer beaucoup de temps pour les élever.

Nous ruraux aimons la chasse, la pêche, la cueillette des champignons et des fruits de la forêt autant que nos ancêtres.

Nous ruraux connaissons la nature, l’observons, la respectons, voir même l’adorons.

Nous ruraux avons des potagers qui nous nourrissent et nous nous régalons de cette production artisanale sans, il est vrai, nous poser la question sur le ressenti du poireau ou de la carotte que nous découpons au-dessus de la marmite.

Nous ruraux avons comme mode de vie la campagne en acceptant ses nombreuses contraintes et ses multiples avantages.

Nous ruraux, vous accueillons chaque week-end avec empathie et respect car le partage et l’échange font partie de notre manière de vivre.

Nous ruraux acceptons et respectons les différences, nous n’obligeons pas les végans à manger de la viande, les animalistes à élever des poules, les anti-chasse à chasser, les anti-pêche à pêcher pour autant nous sommes fiers de ces traditions transmises par nos ainés et que nous perpétuons avec passion.

Nous ruraux revendiquons que notre culture ne s’arrête pas à l’agriculture, nous ne sommes pas des femmes et des hommes incultes et primaires !

Nous ruraux revendiquons que nos racines viennent de la ruralité, un peuple qui oubli d’où il vient, ne sait plus où il va…
Notre société sait-elle encore où elle va ?

Nous ruraux pensons avec le cœur mais agissons avec la raison, nous ne supportons plus cette forme de radicalisation qui conduit à des actions violentes, des intimidations qui touchent chaque jour des agriculteurs, chasseurs, pêcheurs ou éleveurs.

Nous ruraux aimons les valeurs de notre république, une et indivisible qui accepte les revendications de chacun mais toujours dans le respect de tous.

Nous ruraux sommes perdus, inquiets, harcelés par des extrémistes qui pensent être les seuls à détenir la vérité.

Nous ruraux savons que la lame du couteau et de la serpe s’émoussent mais que la langue de l’homme est toujours aussi tranchante.

Aujourd’hui la langue de certains hommes est plus tranchante qu’un couteau. L’adage populaire dit « si un âne te donne un coup de pied ne lui rend pas », mais nous ne sommes pas sûrs de pouvoir le respecter encore très longtemps.

Nicolas GAVARD-GONGALLUD
Un chasseur, pêcheur, éleveur, amoureux de la nature à l’esprit rural

1 août 2019

Brebis en alpage poème

Brebis en Alpage

- Fable -

Prisonnières pendant tout l'hiver,
Cloîtrées dans leur bergerie grise,
Rêvant d'une herbue friandise,
Les brebis songent à Gulliver !

Par un très beau matin printanier,
S'ouvrit leur portail d'évasion
Leur offrant, enfin, l'occasion
De mettre un terme au casanier.

En rangs serrés, vêtues de laine,
Ivres d'air pur et parfumé
Savourant l'herbage estimé,
Elles oublient leur morne plaine.

Par-ci, par-là, des boules blanches,
Ressemblant aux produits cotonniers,
De quoi remplir beaucoup de paniers,
Sont accrochés au bout des branches.

Soigneur compétent, le Berger
Sait guérir des moutons leur piétin,
Assurant au troupeau son destin,
Les chiens faisant rempart au danger.

L'ours et le loup, gent carnivore,
Trouvent pitance en ce doux cheptel,
Egorgé sur le létal autel
De l'appétit qui les dévore !

OUI, MAIS ALORS, EST-IL BIEN DECENT
DE LAISSER SUCCOMBER L'INNOCENT ?
Louis Fontas

8 juin 2017

Manuel destiné aux prétendants à la néo-ruralité.

Manuel destiné aux prétendants à la néo-ruralité. A lire avant de se lancer dans l'aventure. 
- A la campagne, il y a des animaux d'élevage, et aussi des animaux sauvages. Ça va vous surprendre, mais tous chient, et il y en a même qui pètent et qui rotent. Et un rot de vache, c'est très parfumé, mais pas au lilas. Du coup, ça peut parfois sentir la bouse, et il arrive qu'on mette le pied dans une crotte de renard. Car les renards ne ramassent pas leurs crottes. Pire que tout, les animaux d'élevage produisent un excellent engrais naturel. Ça s'appelle du fumier. Et pour qu'il fonctionne, il faut l'épandre sur les champs. Et aussi incroyable que ça puisse paraître, le fumier ne sent pas la rose. Petite astuce : demandez aux éleveurs qui vous entourent de vous prévenir quand ils font les épandages : ainsi vous ne laisserez pas votre linge sécher en plein air, et ça réduira fortement les petits désagréments quotidiens. 
- Du côté des animaux sauvages, ça n'est pas moins plein d'inconvénients. Ils traversent la route n'importe où et n'importe comment, surtout la nuit, alors même qu'il n'y a pas d'éclairage public. Du coup, il arrive qu'on s'emplafonne un chevreuil ou un sanglier. Dans le second cas, votre voiture est bonne pour la casse. Sachez aussi que les chevreuils vont vous bouffer l'écorce et les bourgeons de vos arbres fruitiers. Et les sangliers peuvent ravager votre belle pelouse fraîchement tondue ou votre potager en une nuit. Ils sont très forts en labour, les sangliers. Surtout que ces dernières années, ils pullulent. C'est pour ça qu'à la campagne, il y a des chasseurs. Vous avez bien sûr le droit d'être opposé à la chasse, mais dans ce cas, il ne faudra pas vous plaindre de l'état de votre pelouse. Et que ça vous plaise ou non, les chasseurs étaient là avant vous. Vous pouvez leur hurler dessus si ça vous chante, mais ça ne les fera pas disparaître. Et en plus ça va les mettre de mauvaise humeur. En tout cas, moi, quand on me crie dessus, ça ne me rend pas très diplomate. Vous pouvez aussi aller trinquer avec eux à la fête du village - ils pourront vous apprendre plein de choses sur les espèces qu'on croise dans votre région et aussi vous prévenir des dates et lieux de battues - , vous renseigner sur les jours et les heures sans chasse pour organiser vos balades et leur dire bonjour quand vous les croisez. Il y a des cons partout, c'est inévitable, mais il y a aussi des gens pleins de bonne volonté avec qui on peut s'organiser pour ne pas se gêner les uns les autres, avec juste ce qu'il faut de politesse. 
- Parmi les animaux de nos campagnes, il y a des coqs. Et les coqs, ça gueule. Et pas seulement au lever du soleil. Le mien gueule bien une douzaine de fois par jour. Et ça s'entend de très loin, le chant du coq ! Et la liste des producteurs de bruit ne s'arrête pas là ! Le cri du geai est épouvantable, autant que celui de la pie. Le merle a un joli chant, mais il commence sa sérénade avant même le lever du soleil. Et il y a celui qui fait pouit. Je ne connais pas son nom, mais de 5h à 23h, il fait pouit. Pouit. Pouit. Pouit. Pouit. Ça n'a l'air de rien, mais je vous assure que ça donne des envies de strangulation. L'hirondelle n'est pas très bruyante, mais vous pouvez être certain qu'elle fera son nid là où elle pourra chier sur votre voiture, votre congélateur, ou tout autre objet que vous souhaitez garder propre. C'est comme ça, la campagne : il y a de la merde partout. Et il est rigoureusement interdit de détruire les nids d'hirondelles. Ah oui, au fait ! En plus de chier n'importe où et de voler vos poules, le renard aussi est super-bruyant ! Et en plus c'est un animal qui vit la nuit et qui a un drôle d'aboiement parfait pour illustrer des films d'horreur ! Et parmi les nocturnes, il y a aussi les chouettes. Une chasse de chouettes dans le quartier et vous êtes bons pour une nuit sans sommeil ! Et ça n'est pas tout ! On peut le regretter, mais chaque village a une église et chaque église des cloches. Perso, je trouve ça pratique. Le village est à trois kilomètres, mais quand je suis dehors, je l'entends sonner, et je sais si c'est l'heure d'aller manger ou d'aller prendre l'apéro. Elles me disent aussi si quelqu'un est mort ou si d'autres se marient. Non, je n'ai pas fini avec la liste des bruyants. Il y a aussi les tracteurs. Et à certaines époques de l'année, ils tournent même la nuit : à la fenaison, à la moisson, à la récolte du maïs et parfois même à l'époque des labours ! L'agriculture dépend de la météo. Parfois, il faut aller vite, si bien qu'il arrive que les agriculteurs travaillent 24 heures de suite. Astuce : parfois, on peut leur donner un coup de main, ça réduit leur temps de travail donc la durée du bruit. Enfin, évidemment, les chasses aussi peuvent faire du bruit. Si vous n'avez pas de bol, vous êtes tombés dans une région où le jour d'ouverture de la chasse ressemble au D-Day. Si vous avez bien choisi votre région, vous entendrez quelques coups de feu et un coup de corne dans la journée, rien de bien dramatique. 
Voilà pour les bruits et les odeurs. 
Dans le prochain chapitre du manuel, je vous expliquerai pourquoi appeler les autochtones "mon brave" (ne riez pas, je l'ai déjà entendu) ne va pas aider à votre intégration.

 

Tagrawla Ineqqiqi

 

 

Agriculture - À Lacapelle-Viescamp (Cantal), une histoire de voisinage met en péril la ferme

Seulement 35 mètres les séparent. D'un côté, Nicolas Bardy, éleveur de vaches salers et de lapins, au lieu-dit Jallès, à Lacapelle-Viescamp, dans le Cantal. De l'autre, ses voisins, un couple qui souhaite garder l'anonymat, venu passer sa retraite, en 2001, dans la maison familiale, en venant de la Loire.

http://www.lamontagne.fr

 

6 novembre 2016

A la Ferme à Nouky l'hiver est arrivé !!!!

Cette année l'hiver est précoce à la ferme de Nouky !

Depuis plus d'une semaine la pluie est tombée en abondance puis le refroidissement annoncé a blanchi montagne et pâturages jusqu'à la bergerie où les brebis sont rentrées bien au chaud .

Tout le monde est désormais dedans pour de longs mois jusqu'au moins le début mai. Mais les fenières sont pleines et les premières bottes de foin sont appréciées par les brebis qui dégustent la récolte 2016 d'un bon appétit.

Maintenat c'est le temps de la Saint Cochon ,et ce n'est pas une mince affaire de charcuter , jambons pâtés saucisses et saucissons au grand damne de certains habitants de la ferme........

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26 octobre 2016

Après la Bénichon , la Saint Cochon.......

A la Ferme de Nouky après la Bénichon voici venue la Saint Cochon....

A la Ferme à Nouky ,après la Bénichon ,on prépare la Saint Cochon........

La Saint Cochon

Ne cherchez pas sur le calendrier, la Saint Cochon n'existe pas. Fête mobile située entre le 15 novembre et le 15 décembre elle était le prétexte à des repas incroyables.

Dans chaque ferme, un cochon choisi parmi les nichées de l'élevage avait été engraissé avec un soin peut-être un peu plus particulier que l'ensemble des pensionnaires destinés à la vente. Il était à cette époque de l'année sacrifié pour la consommation annuelle de la famille. C'était une belle bête, cent vingt à cent trente kilos de chair, de lard, de graisse. L'animal au jour fatal était tué par un spécialiste et la journée était occupée à découper le cochon. Il fallait préparer les jambons, pattes de derrière et épaules qui allaient être salés et, les jours suivants, mis à sécher pendant quelques temps et ensuite sous la protection de sacs en toile pendus aux poutres de la pièce commune à côté de ce qui pouvait rester de l'année précédente. Il fallait aussi faire fondre la "panne" grosse masse de graisse à l'intérieur de l'animal et qui donnait le saindoux. Versé encore chaud dans des pots en grès le saindoux était entreposé dans la resserre à côté de grands saloirs contenant le lard gras et maigre et le petit salé. La maîtresse de maison aidée par des parents ou des voisins s'affairait à fabriquer le boudin, les rillettes, le fromage de tête, le pâté. Elle faisait aussi pour utiliser les "griaudes", petits résidus de saindoux fondu, un pain légèrement brioché, truffé de ces petits lardons, excellent certainement, mais assez indigeste. Peu importe la fête était pour le dimanche suivant.

Repas au cours duquel il n'était servi que du cochon sous toutes ses formes. Chaque invité repartait avec quelques côtelettes, du boudin et du pâté. Comme les parents fermiers et les voisins se rendaient la politesse, on peut considérer que pendant un mois il était mangé du cochon tous les jours !

24 octobre 2016

La Fête de Samaïn

La fête de Samain :

Pour les Celtes, l’année était composée de deux saisons : une saison sombre et une saison claire.

Dans la mythologie celtique irlandaise, Samain, prononcé /ˈsɑːwɪn/, /ˈsaʊ.ɪn/, ou /ˈsaʊn/ (le mot s'écrit Samhain en Irlande, Samhuinn en Écosse et Sauin sur l'île de Man), est la fête religieuse qui célèbre le début de la saison « sombre » de l’année celtique. C’est une fête de transition, de passage d’une année à l'autre et d’ouverture vers l’Autre Monde, celui des dieux. Elle est mentionnée dans de nombreux récits épiques irlandais car, de par sa définition, elle est propice aux événements magiques et mythiques. Sa traduction littérale est : "Fin de l'Eté". Son importance chez les Celtes est incontestable, puisqu’on la retrouve en Gaule sous la mention Tri nox Samoni (les trois nuits de Samain), durant le mois de Samonios qui correspond approximativement à notre mois de novembre sur le calendrier de Coligny.

Samain en tant que fête païenne :
Le nom de Samain signifie « réunion », c’est une fête obligatoire de toute la société celtique qui donne lieu à des rites druidiques, des assemblées et des banquets rituels ; son caractère païen la place sous l’autorité de la classe sacerdotale des druides et la présidence du roi, toute absence est punie de mort. 
Selon une idéologie tripartite des indo-européens, les trois classes de la société (sacerdotale, guerrière et artisanale) sont associées aux cérémonies. Cette assemblée religieuse et sociale a progressivement disparu avec la christianisation, mais reste attestée jusqu'au XIIe siècle dans la littérature médiévale irlandaise.
La notion de passage se retrouve aussi à ce moment, entre le monde des humains et l’Autre Monde résidence des dieux, le Sidh. On a relaté l’aventure de héros, ou d’hommes exceptionnels, qui se rendent dans le Sidh, généralement à l’invitation d’une Bansidh, créature féminine surnaturelle, considérée comme une magicienne ou une messagère de l'Autre monde et y passent quelques agréables heures.
Le temps des dieux n’étant pas le même, leur séjour est, en fait, de plusieurs siècles et, quand ils reviennent chez eux, ils ne peuvent vivre puisqu’ils sont morts depuis longtemps.
La fête de Samain connaîtra plusieurs métamorphoses au cours des siècles, jusqu'à la fête d'Halloween qui en reprend plusieurs caractéristiques.
Samain en tant que fête calendaire :
Les moines irlandais qui ont mis par écrit les coutumes celtiques, à partir du VIIIe siècle, ont fixé le jour de Samain au 1er novembre de notre calendrier moderne. La fête elle-même dure en fait une semaine pleine, trois jours avant, et trois jours après. Pour les Celtes, cette période est entre parenthèses dans l’année : elle n’appartient ni à celle qui s’achève ni à celle qui va commencer ; c’est une durée autonome, hors du temps, « un intervalle de non-temps ». C’est le passage de la saison claire à la saison sombre, qui marque une rupture dans la vie quotidienne : la fin des conquêtes et des rafles pour les guerriers et la fin des travaux agraires pour les agriculteurs-éleveurs, par exemple.

Continuité en Bretagne et en Lorraine :
Une croyance bretonne aurait survécu jusqu'au début du XXe siècle, selon laquelle les âmes des morts revenaient la nuit à la veille de la Toussaint et lors des nuits de solstice. Avant d'aller se coucher, on leur laissait de la nourriture sur la table et une bûche allumée dans la cheminée pour qu'ils puissent se chauffer.
Cette croyance, qui n'est pas chrétienne, serait une survivance de la fête de Samain, tout comme la fête d’Halloween.
Samain était encore fêtée en Lorraine avant la Seconde Guerre mondiale ; la citrouille creusée dans laquelle était posée une bougie allumée pour faire peur aux enfants était un des ornements de la fête.

19 septembre 2016

Equinoxe d'Automne

EquiNoXe D'AuToMNe, AlBaN ElVeT, FêTe De MaBon, FêTe De BaLdR, CéLéBrATioN De L'AuToMNe...

le 22 septembre cette année


Extrait et adapté par Yabyum du Calendrier Païen de Bran ap Brékilian, merci de citer cet auteur si vous partager ce post 

L 'équinoxe d'automne marque l'achèvement des récoltes commencées à Lughnasad. Une fois de plus, les jours et es nuits sont égaux, en état d'équilibre alors que le Dieu se prépare à quitter son corps physique pour entreprendre la grande aventure dans l invisible, pour se régénérer et renaître de la Déesse. La Nature à son déclin retire ses dons, se prépare au repos hivernal . La Déesse somnole sous les feux faiblissant du Soleil même si le feu brûle en son sein. Elle sent la présence du Dieu alors même qu' il s'affaiblit . C est donc un festival sobre où l'on accompagne la Déesse à son lieu de repos. C'est la fin du cycle productif de la nature pour l'année. C'est le temps idéal pour en finir avec les actions commencées
[...]C'est le jour du partage entre le haut et le bas. C'est l 'alternance entre Lugh et Taranis, qui nous incite à bénéficier de la lumière solaire, mais sans refuser le tonnerre,le vent et la brume.Ils sont une invitation à accepter en nous notre lumière sans renier nos ténèbres pour concilier toutes les facettes de notre être. C 'est une fête axée sur la méditation et l'introspection. Tous les rites de consécration et de dédicacions sont de rigueur en cette journée.C'est donc un moment de préparation à la pénombre de l'hiver., l'occasion de se débarrasser de tout ce qui nous entrave, nous retient à un passé qui n'est plus l'occasion de couper nos vieilles branches. C'est aussi une période qui favorise l'évocation, la réflexion, la synthèse de l'expérience de l'été. Nous accordons notre humeur avec la course descendante du soleil et le cramoisi des feuilles d'automne. C'est une période propice à la chaleur du souvenir, au retour sur l'année écoulée et sur l'ensemble de notre vie.

Les aliments conseillés sont les produits de la seconde récolte. On donnera la préférence aux céréales et aux féculents. On pourras aussi servir des noisettes, des châtaignes et des glands de chêne après les avoir débarrassés de leur tanin après trempage.Ce jour est parfait pour la divination avec les pommes que l'on coupe dans le sens horizontal et , selon ce que l'on voit on sait comment se passera l'hiver.Ce rituel est aussi utilisé pendant les mariages païens afin de savoir comment le couple fonctionnera dans l'année qui va s'écouler. [...]

Mabon, le fils de la Déesse galloise Modron,est un personnage solaire proche d'Apollon,que Gwrhyr Gwalstawt Ieithoedd, le druide magicien part rechercher à Kaer Loyw. Au cours de cette expédition, Gwrhyr parle à différents animaux qui d'étape en étape l'emmènent jusqu'à Mabon, prisonnier depuis son enfance. C'est ainsi que le Merle Cilgwri le conduit jusqu'au Cerf Redynvre , qui le mène au Hibou Kwm Kawlwyt, puis au plus vieil animal du monde , l'Aigle Gwernabwy ( vieux soleil). C'est par lui qu'il rencontre le Saumon Llynn Llyw, lequel permet à Gwrhyr de remonter une rivière et d'atteindre son but. Alors Mabon, (image du soleil jeune) est libéré et débute un nouveau cycle d'existence.[...]

Mabon passe aussi pour être le juvénile dieu gallois de l'amour et peut être même Maponos, dieu celte de la jeunesse, incorporé à la mythologie galloise comme guerrier parce que ses exploits n'avaient pas été oubliés. Les romains connaissaient Maponos et ce fut ainsi que Mabon continua d'être connu des anciens.

Pour les Asatru, ce jour est consacré à Baldr qui signifie "Blanc, Lumineux" . Fils d'Odin et de Frigg, Baldr est le deuxième parmi les Ases et aussi "le dieu blessé" de la mythologie nordique comme le roi pêcheur dans la mythologie arthurienne. Sa femme s'appelait Nanna et leur fils Forseti était le dieu de la justice.Baldr comme son nom l'indique répandait la lumière et la bonne volonté partout où il allait. Alors, inévitablement, il fit des envieux, notamment Loki qui échafauda sa mort avec une branche de gui par l'intermédiaire d' Holder, le dieu aveugle [...] et son emprisonnement définitif chez Hel..., par une dernière ruse. Tout ceci n est pas sans rappeler la perpétuelle quête de la vie éternelle par la bonté et la justice positive qui se trouve en chacun de nous et que l on retrouve dans de nombreux mythes.

Les Vanatru célèbrent plus particulièrement les Vanes, divinités de la fécondité, de la richesse et de la santé...

La lignée des Vanes ou Vanir est la plus ancienne des deux branches de la famille des déités scandinaves. Ils habitaient Vanaheim, loin de la résidence des Ases ( Asgard) [...]. Peu après la Création, les Ases et les Vanes s'affrontèrent [...]. Après le victoire des Ases, la paix fut scellée grâce à un echange de divinités : Les Vanes envoyèrent à Asgard, le Dieu de la mer Njord, ses enfants Freyr et Freya et Kvasir, un dieu d'une extrême sagesse ; les Ases dépêchèrent à Vanaheim , Hoenir aux longues jambes et le sage Mimir. Peu à peu cependant, les Vanes devinrent secondaires dans la mythologie nordique, peut-être parce qu'il y avait plus de guerriers que de fermiers dans les principales tribus dirigeantes. Les Vanes étaient pourtant réputés pour leurs dons de divination et leurs pouvoirs magiques[...]

L'automne invite les chercheurs de chamanisme à se dépouiller des chemins erronés d'évolution et à construire l'essentiel en dehors de la dispersion, de l'hésitation et des doutes. Les énergies de cette saisons conduisent à la voie droite sans l'ombrage des peurs et des « quand-dira-t-on » . C'est le moment préférentiel pour commencer une démarche personnelle de thérapie, d'apprentissage afin de mieux se connaître. Car pour aimer les autres, il fat d'abord s'aimer soi-même. L'automne est associé à l'élément Eau. C'est le temps des récoltes des fruits de l'année. La terre et la végétation entre en sommeil. Les graines n'ont plus de vie active. L'homme doit aller à l'essentiel pour éviter les dispersions inutiles d'énergie. Il doit passer de l'avoir ou du paraître au Ëtre et sacrifier tout ce qui n'est pas indispensable au maintien de la vie. Il doit aussi préparer son sol pour abriter les graines reçues. Il doit préparer une terre meuble et souple qui pourra donner la chaleur et l nécessaire à leur éclosion future Il est de sa responsabilité de faire fructifier les graines qu il a reçue. Personne d'autre que lui ne le pourra.

18 septembre 2016

Journée de tri pour les brebis !!

Depuis hier il y a du remue ménage sur l'alpage de Nouky !

En effet le moment est venu de rassembler le troupeau et de compter les brebis , puis de trier celles qui vont agneler dès la semaine prochaine .

Celles qui vont aller à la foire pour la désalpe avec tous les agneaux à vendre .

Pas ceux pour le boucher mais les jeunes reproducteurs .

Et ensuite le reste ,c'est à dire brebis non gestantes avec les béliers qui les rejoindront bientôt -les jeunes prêtes à porter leurs premiers agneaux pour le printemps prochain - resteront encore sur l'alpe jusque fin octobre si le temps le permet en redescendant progressivement vers la ferme.

Pour ce début septembre la pluie est arrivée avec les brumes automnales et les premiers brouillards persistants , même la neige est déjà arrivée sur les hauteurs dès 1800 m.

Il fait bon chaud en rentrant au chalet avec les premières flambées quand on a passé la journée dehors sous la pluie.Et un bon bouilli au souper ne se refuse pas !

Pas un seul champignon pour le moment , il y a eu trop de chaud et sec et pas de bonne pluie pour le quinze août.

Les pommes sont rares les poires absentes des branches .Par contre beaucoup de fênes dont les truies se régalent sous les hêtres à longueur de journée.

La grande désalpe ,c'est à dire la descente de toutes les bêtes pour la fin de saison aura lieu le vingt octobre .

Sauf si la neige se manifeste un peu trop tôt comme cela arrive tout les cinq ans environ......

Puis reviendront la tonte d'automne ,l'agnelage , le vermifuge et la rentrée en bergerie pour l'hiver....

15 septembre 2016

Histoires de vaches

Musée de Charmey - Histoires de vaches fribourgeoises

La vache fribourgeoise, un mythe dont les couleurs cantonales, le noir et le blanc, sont devenues le véritable emblème. La race, quant à elle, a disparu dans les années 1970, mais pas l’engouement pour cette vache symbole de l’économie fromagère. 

Fabrice Savary, photographe, a mené l’enquête autour de la vache fribourgeoise jusqu’aux alpages d’aujourd’hui. Il mêle images anciennes et photographies récentes pour suivre cette vache emblématique aujourd’hui disparue. 

Le Musée de Charmey présente ces histoires de vaches fribourgeoises au travers de documents anciens (photographies de 1890 aux années 1970) et clichés contemporains. L’émotion sera au rendez-vous en découvrant Baron (le taureau) et ses congénères, mais aussi les hommes, acteurs de cette agriculture de montagne. En parallèle, seront exposés des sculptures et des miniatures de la Poya et de la Désalpe (à la façon des santons de Provence).

Photo copyright : Fabrice Savary

 

Heures d'ouvertures:

lu au ve de 10h à 12h et de 14h à 17h sa de 10h à 12h et de 14h à 16h30 di de 14h à 18h

Date de la manifestation:

11.09.2016 - 20.11.2016

Contact:

Musée de Charmey

www.musee-charmey.ch

info@musee-charmey.ch

+41 26 927 55 80

Les Charrières 1

1637 Charmey

Fribourg

Suisse

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