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La Ferme à Nouky
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26 septembre 2014

Eté indien et été de la Saint Martin

L’été indien ou l’été des Indiens (expression d’origine américaine, en France on parle également d’été de Vireux ou d’été de la Saint-Martin) est une période de temps ensoleillé et radouci, après les premières gelées de l’automne et juste avant l’hiver. Elle se produit en octobre ou au début de novembre dans l’hémisphère nord, et en avril ou au début maidans l’hémisphère sud. Elle est aléatoire et peut durer de quelques jours à plus d’une semaine, ou ne pas se produire du tout certaines années.

Explication météorologique

À l’automne, l’ensoleillement diminue et le contraste thermique entre le pôle pointant à l’opposé du soleil et l’équateur augmente. La circulation atmosphériqueprincipale qui, en été, se situait surtout en région polaire, commence à se décaler vers les latitudes moyennes. Par conséquent, les dépressions météorologiquespassent plus au sud (pour l’hémisphère Nord, plus au nord pour l’hémisphère Sud) et l’air froid commence à entrer sur ces régions et à donner du gel.

Cependant, le flux d’altitude est encore assez lent et il peut s’écouler plusieurs jours entre deux dépressions. Les vents peuvent alors tourner au Sud – toujours pour l’hémisphère Nord – dans un anticyclone et apporter de l’air doux et sec qui donnera des conditions presque estivales.

En général, les caractéristiques pour considérer qu'il y a un été des indiens sont les suivantes1,2 :

  • Il se produit à l'automne, le plus souvent entre le début du mois d'octobre et le milieu du mois de novembre, après une période de gel ;
  • La période de redoux doit durer au moins trois jours où la température sera d’au moins 5 °C au-dessus de la normale saisonnière ;
  • Il n'y aura que peu ou pas de précipitations, c'est-à-dire moins de 5 mm de pluie dans une même journée. Les journées seront donc ensoleillés avec des matins brumeux et les nuits sont souvent froides.

Variation de sens :

Feuille d'érable dans l'Est de l'Amérique du Nord qui rougit et tombe à ce moment

Les dates de survenue de ce phénomène sont cependant extrêmement variables, en fonction des différences climatiques de chaque lieu. Dans l’État du nord des États-Unis du Minnesota, par exemple, l’été indien survient au début du mois d’octobre. Dans une région comme celle de San Francisco, où c’est parfois en octobre qu’on observe les journées les plus chaudes, mais où les températures de l’été et de l’hiver sont proches, l’été indien, même s’il est utilisé, n’a pas la même signification que dans une région à hivers froids et étés chauds.

L’expression est aussi utilisée pour désigner métaphoriquement un renouveau inattendu ou tardif.

Origine :

Elle est utilisée depuis plus de deux siècles. On a commencé à entendre parler de l’Indian Summer tout d’abord en Pennsylvanieà la fin du xviiie siècle2. Ce terme a ensuite voyagé dans les régions de l’État de New York et de la Nouvelle-Angleterre vers 1798. Il aurait fait son apparition au Canada vers 1821 et en Angleterre vers 1830. Les francophones du Canada ont traduit ce terme littéralement par Été des Indiens2.

Son sens exact d’origine est perdu mais ci-dessous se trouvent certaines hypothèses qui ont été émises2 :

  • Elle peut tirer son nom de la période traditionnelle où les Indiens d’Amérique achevaient leurs récoltes ;
  • Dans The Americans, The Colonial Experience, Daniel J. Boorstin suppose que le terme tire son origine des raids des colons européens, pendant les guerres contre les Indiens, raids qui s’arrêtaient à l’automne. Toute période de temps estival permettait de prolonger des raids, en faisant un été indien, mais la première fois que le terme apparaît, en 1778, ces raids n’étaient plus pratiqués depuis longtemps ;
  • Les premiers blancs qui habitaient à l'intérieur des terres attribuaient la brume de cette période à la fumée provoquée par les feux de prairies que les indiens faisaient à cette époque de l'année ;
  • Les marins anglais, qui voyageaient d'une mer à l'autre, avaient remarqué une ressemblance entre notre temps d'automne et celui observé aux Indes pendant l'été.
  • L’été indien est peut-être tout simplement nommé ainsi car il est commun dans les anciens territoires indiens d’Amérique du Nord.

Dénomination différente :

L'été indien est une chanson célèbre de 1975, coécrite par Pierre Delanoë et Claude Lemesle et interprétée par le chanteur français originaire des États-UnisJoe Dassin. Les paroles de cet extrait de la chanson montrent que l'expression concerne bien le Nord de l’Amérique et non l’Europe :

« C’était l’automne, un automne où il faisait beau
Une saison qui n’existe que dans le Nord de l’Amérique
Là-bas on l’appelle l’été indien »

Altweibersommer en Allemagne

En France, les expressions les plus classiques, avant Joe Dassin, étaient « l’été de la Saint-Denis » (9 octobre) ou « été de la Saint-Martin » (11 novembre), période opposée à celle des Saints de glace. Sur la moitié nord de la France les températures peuvent atteindre ou dépasser la barre des 25 °C environ jusqu’à la mi-octobre, on peut toutefois espérer dépasser les 20 °Cjusqu’au début du mois de novembre. Dans le Sud-Ouest, les 30 °C peuvent être dépassés généralement jusqu’à la mi-octobre, les 25 °C sont possibles, souvent jusqu’à la Toussaint. En Corse, des pointes à plus de 30 °C, voire 35 °C en octobre, ont déjà été observées. L’un des épisodes les plus marquants de la Saint-Denis ou de la Saint-Martin est celui de 1921, le mois d’octobre est extrêmement chaud, plusieurs journées sont estivales, avec le plus souvent entre 25 à 32 °C l’après-midi, sur une grande partie du pays. Désormais, l'été le plus fréquent dans le Midi est celui de Saint-Martin, si bien popularisé par la tradition qu'on le trouve en Catalogne et en Roussillon, sous le nom d'« Estiuet (petit été) de Sant Martí ».

En Allemagne, on parle de l’« Altweibersommer » (« été des vieilles femmes »), en Suède de « l’été de la Toussaint », en Italie de « l’estate di San Martino », enAngleterre, on parle souvent de « l’été de la Saint-Luc » (18 octobre) et en Espagne on parle de « veranillo de San Miguel » (29 septembre). Enfin en Europe centrale, on a, à la fin septembre, « l’été des bonnes femmes »2. Correspond à ce qu'on appelle en Bretagne « an hanv c'hraden », « l'été des fougères » qui prennent alors leurs belles teintes jaunes et rousses.

Dictons relatifs à cette période :

Ces dictons traditionnels, parfois discutables, ne traduisent une réalité que pour les pays tempérés de l'hémisphère nord :

  • « À la Toussaint, commence l'été de la Saint-Martin » ou « été de la Saint-Martin, dure trois jours et un brin »

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l'expression : le "Altweibersommer"

En Allemagne, chaque année à l’automne, un drôle de mot fait son apparition. C’est le mot "Altweibersommer". "Altweibersommer" désigne un phénomène climatique qui peut durer de quelques jours à quelques semaines, de mi-septembre à octobre. Pendant cette période, les températures redeviennent très clémentes une dernière fois avant l’hiver, comme si l’été était revenu pour quelques jours.

Il est vrai que le mot "Altweibersommer" laisse songeur. "Sommer" veut dire „été“ en allemand. "Weiber", c’est le pluriel de "Weib", un mot qu’on utilisait il n’y a pas si longtemps encore pour dire „femme“ ou „épouse“, mais qui a aujourd’hui une connotation assez négative, un peu comme „bonne femme“. Et "alt", ça veux dire vieux. Ce serait donc l’été des vieilles bonnes femmes ?

Il y a deux théories qui s’affrontent pour expliquer l’origine du mot. La théorie la plus répandue affirme que le mot "Weiber" dans "Altweibersommer" ne veut pas dire „femme“ mais qu’il vient en réalité de "weiben", un verbe issu du vieil allemand qui signifie "produire des fils d’araignée". Il se réfère aux milliers de fils blancs que l’on peut voir au début de l’automne, le matin, dans les champs, accrochés aux plantes et aux arbres, parfois sertis de gouttes de rosée qui les font ressembler à des colliers de perles. "Altweibersommer" serait donc "l’été tardif des fils d’araignée".

Mais parfois on explique aussi l’origine du mot par le fait que ces longs fils d’araignées ressemblent à des cheveux de vieilles femmes. Les croyances populaires pensaient même que ces fils étaient des traces d’elfes ou de nains ou les cheveux de la Sainte vierge. L’explication scientifique de l’origine de ces fils est un peu moins féerique, mais non moins passionnante : il s’agit en vérité de fils fabriqués par des petites araignées. Ces fils leur servent, aussi improbable que cela puisse paraître, à voler !

L’araignée se place en hauteur, puis elle commence à produire un fil. Ce fil est emporté par le vent et soulève ainsi l’araignée qui va maintenant pouvoir voler sur des centaines de kilomètres ! Ce sont donc les fils d’araignées voyageuses, que l’on voit surtout à la fin de l’été, et non pas les vieilles femmes qui ont donné l’expression "Altweibersommer". D’ailleurs, quand en 1989, une dame âgée a porté plainte devant le tribunal de Darmstadt contre l’usage dans la langue allemande de l’expression "Altweibersommer", le tribunal l’a déboutée, considérant que l’expression ne portait pas atteinte à la dignité des femmes d’un certain âge.

Les Français appellent le retour des températures chaudes "été indien". Ce terme leur vient du Canada où les Canadiens francophones ont tout simplement traduit l’expression américaine "indian summer" qui se réfère probablement au fait que les Indiens d’Amérique achevaient leurs récoltes pendant ce dernier soubresaut de l’été.

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16 septembre 2014

Au bon vieux temps des banquets de bergers .....

Lorsque j'ai débuté dans le métier comme chevrière puis bergère , c'était à la fin des années 70' , il existait alors des paysans ,des éleveurs passionnés qui vous donnaient envie d'apprendre et de faire de ce métier votre passion ,votre vie.

Ils avaient alors déjà passé les 60 ans voire plus. Mais ils continuaient de travailler pour le plaisir , et aussi pour transmettre tout ce savoir et connaissances aujourd'hui quasi disparus.....

Quel dommage !!

Ces gens là avaient tout appris sur "le tas" ,avec les parents et voisins ,en travaillant chaque jour de l'année ,saison après saison.

Point d'école de bergers ni de formation agricole et pour celles qui existaient à l'époque elles ne ressemblaient en rien à ce qui existe de nos jours.

Cependant on savait aussi se divertir et se réunir une ou deux fois l'an autour d'une bonne table ,pour manger et boire (raisonnablement) et pour conter toutes sortes d'histoires et chanter en patois le plus souvent.....

Ceux qui se trouvaient là ,autour de la table , étaient des paysans retraités accompagnés de ceux qui avaient pris la suite ,leurs enfants ou autres , il y avait des bergers des moutonniers ,chevriers et vachers......toute une vraie confrérie de passionnés ,de bons vivants.

Pour ceux qui les ont connus alors , autour de cette table se trouvaient Pierre Mélet et les bergers dont il parle dans ses livres ,tels "Bergers mes amours" ou "Trente ans au service des bergers ".

Albert Meissonier d'Antonaves , les frères Gilbert et Germain Latil ,le père Manin , Denis le vacher de la Grangette etc......tous là réunis avec des plus jeunes ,pour une belle tablée de 70 à 80 personnes .Ce repas avait lieu chaque printemps début mars à la salle commune de la Piarre dans les Hautes Alpes tout près de Serres.

L'idée de ce repas était venu du vieux berger Augustin qui fêterait cette année ses 100 ans !!!

Le repas était préparé par des éleveurs de la Piarre , qui tenaient un petit bar restaurant dans le village ,donc tout était fait maison et avec les produits de la ferme en grande partie.

On arrivait vers 11h , et le banquet durait toute l'après midi .Les derniers partaient à la nuit tombée.

Hélas après la brutale disparition de Gutin , ce repas n'a plus été organisé ........

Et aux environs du 15 août , était aussi programmé un méchoui ,avec les mêmes invités à Ribiers à la ferme de Gilbert Latil.

Depuis plusieurs années hélas ,ces braves bergers ont quasi tous disparu ou sont fort avancés en âge , et les choses ont aussi beaucoup changé , les gens se sont éloignés ,l'état d'esprit amical et fraternel de cette époque a disparu semble t il......

Alors pourquoi ne pas essayer de nouveau de réunir ,les Anciens ,les jeunes et moins jeunes autour d'une belle tablée ??

Les lieux où ça pourrait se faire ne manquent pas !!!

Et justement , puisque Pierre Mélet était l'instigateur de ces réunions ayant lui même créé la "Frérie des Bergers Alpins" et qu'à Champoléon aux Borels  s'est ouvert en 2007 l'écomusée du pastoralisme "La Maison du Berger" , il serait vraiment bien de reprendre cet héritage de Pierre Mélet car c'est je pense ce qu'il aurait voulu de tout son coeur !!!

La Maison du Berger ,est l'héritage spirituel de Pierre Mélet , écrivain anarchiste , assistant berger , dont la biographie détaillée est à lire sur le lien suivant :

http://militants-anarchistes.info/spip.php?article7712

Ses livres sont passionnants à lire ,voici sa bibliographie :


OEUVRE : Mesure d’Homme (itinéraire d’un militant), 1937. — Le Galvaudeux, 1948 (réédition Grenoble, Éditions Didier-Richard, 1979). — Antonaves, mille ans d’histoire, préface de Jean Giono. — Trente années au service des bergers, 1974, 316 p. — Bergers mes amours, préface de Henri Frossard, 1978, 262 p. — Le chemin des étoiles, préface de Émile Escallier, 1980, 300 p. — Aux couleurs de l’automne, l’Amitié par le Livre, 1982. — À l’ombre du campanile, préface de Philippe Lamour, 1983.

Pourtant jusqu'à ce jour la Maison du Berger de Champoléon n'est ni 
 
plus ni moins qu'un musée ouvert aux touristes et aux scolaires , 
 
même si le travail accompli est remarquable et bien fait il est très 
 
dommage qu'un tel outil ne soit pas davantage mis au service des 
 
bergers , car on parle bien d'eux ,on fait des expositions photos ,
 
 un tas de reportages d'animations estivales diverses et variées.
 
Mais de ce que j'en ai vu ainsi que beaucoup d'autres berger(e)s , 
 
est incomplet par rapport à ce que les gens de la profession en 
 
attendent. Il y a la bourse d'emploi , la bibliothèque très bien 
 
achalandée certes.
 
Ce que souhaiteraient les bergers c'est par exemple des cours 
 
d'informatique et de navigation Internet.....Beaucoup ne maîtrisent 
 
pas ou peu ces outils là.
 
Des cours d'élevage , de formation vétérinaire et autres en rapport 
 
avec le métier de berger d'alpage ou même d'éleveur pourquoi pas .
 
Des cours qui pourraient être tout simplement organisés autour du 
 
partage de savoir entre éleveurs et bergers........
 
Il y a beaucoup d'idées qui fusent , mais semble t il personne pour les
 
mettre en oeuvre là bas ........
 
Se réunir aussi pour un repas de bergers une ou deux fois l'an ,  se 
 
rencontrer et tenter de recréer cette belle "Frérie de Bergers" voulue 
 
par Pierre Mélet.
 
Apparemment en tout cas , le plus important est que la "boutique 
 
tourne " via le tourisme ,pour les dirigeants de la Maison du Berger...
 
Encore un beau gâchis.........
 
Je souhaite qu'avec cette chronique ,les bergers auront d'autres 
 
idées et si ce n'est pas à la Maison du Berger ,que celà se fasse 
 
ailleurs en toute amitié !!!!

Gaëtane

16 septembre 2014

Loup y es tu ??? part 2.....

Pour continuer sur le sujet du loup ,bien que ce blog ne soit pas là pour en débattre spécialement , on peut aussi faire part de certaines réalités de terrain ,concernant la vie pastorale en alpage et le métier de berger.

En effet comme chaque année ,éleveurs et bergers sont à la recherche d'un(e) berger(e) ou d'un poste en alpage.

Pour cela il existe différents modes de recherches , les plus utilisés étant les sites spécialisés de petites annonces .

Et chaque année ,dès la fin de la saison et à l'arrivée du printemps ,employeurs et bergers diffusent largement leurs offres.

Une fois la saison commencée ,les troupeaux montés aux alpages ,il suffit d'attendre une petite quinzaine de jours pour voir ré apparaître des annonces , déjà publiées plus tôt , mais qui cherchent de nouveau un preneur....

Le plus souvent du côté des employeurs ,c'est parce qu'un désistement de dernière minute a fait que le berger engagé ne s'est pas présenté à son poste et n'a pas non plus jugé utile d'en aviser l'employeur à temps (exception faite bien sûr des cas de force majeure ).

Du côté bergers , des mauvais "plans" ,des offres d'emploi proposées qui ne correspondent pas à ce que l'on trouve en arrivant , des contrats qui tardent à être signés , des salaires qui ne sont pas ceux annoncés à l'embauche , des conditions de vie en alpage indécentes , cabanes pourries , insalubres , ni eau ni confort d'aucune sorte etc etc....Donc le berger s'en va voir ailleurs......

Il est totalement hors de question ici , de prendre parti pour l'employeur ou pour le berger !!!!

Qu'on se le dise bien !!!!

Il y a partout de bons employeurs honnêtes ,respectueux de leurs salariés  ,consciencieux et bons éleveurs à l'égard de leurs animaux.

Il y a aussi de bons bergers passionnés ,soigneux et attentifs aux animaux qui leur sont confiés et qui s'en occupent même mieux que si c'était les leurs....

Mais il y a aussi des tordus dans les 2 camps !!!!!!

Des éleveurs exploiteurs et esclavagistes , pingres , chasseurs de primes et de subventions diverses et variées , mais qui ne les mettent ni au service de leurs animaux ni pour l'amélioration de la vie en alpage.....

Des "jem'enfoutistes" qui se débarrassent littéralement des bêtes pour 4 à 6 mois ,en les envoyant en montagne. Peut importe même qui les gardera et comment......

Et il y a aussi ceux qui se prétendent berger !!!!! 

 Ceux là sont la honte de cette magnifique profession-passion , la tâche qui enlaidit la réputation de ceux qui travaillent bien par amour du métier et des bêtes.

Ils partent en alpage pour y être libres , livrés à eux mêmes en quelque sorte ,car la plupart du temps les employeurs sont loin , à plusieurs centaines de kilomètres souvent comme ceux de la Plaine de la Crau qui estivent dans les Alpes.

Ces soi disant bergers ,alors n'ont aucun respect du troupeau qui leur est confié , les sortir à heures régulières ,bien les faire manger ,les mener boire donner le sel et et surtout soigner plaies boiteries et autres petits bobos saisonniers.....

Les parcs sont parfois délaissés au profit d'une garde à distance , depuis la cabane et le troupeau chôme  et passe les nuits en crête ,donc à proximité des falaises et autres ravins....

Ces bergers là font faire tout le travail aux chiens qui parfois sont à peine débourrés ou tout simplement bons à rien.....

Plutôt que d'accompagner les brebis qui mangent et de les contourner à pieds pour leur éviter au mieux les mauvais endroits , on leur "balance" à longueur de journée le et même les chiens.

Et c'est ainsi que parfois , les brebis se retrouvent coupées de leur troupeau ,égarées ou coursées jusque sous les falaises....

Une fois qu'un lot de bêtes se retrouve à l'écart il devient une proie facile pour n'importe quelle sorte de prédateur.....

Ces bergers là aussi ,se soucient peu de récupérer les bêtes manquantes au plus vite , ils ne comptent pas non plus régulièrement le troupeau pour s'assurer que tout le monde est bien là !!!

Ils passent aussi bien plus de temps à boire et fumer , à faire la bringue avec d'autres "collègues" du même acabit.....

Ceux là ne sont pas des bergers , mais des pochtrons et fumeurs de chichon , des bringards qui déshonorent la profession et font passer l'ensemble des bergers pour des inaptes , des incapables de garder un troupeau . On lit d'ailleurs assez souvent "ils n'ont qu'à garder leurs brebis,comme ça le loup ne les bouffera pas " etc......

Pourtant il y en a de bons et sérieux qui aiment cette vie et qui n'en changeraient pour rien au monde ,malgré les conditions parfois rudes et les salaires pas vraiment en rapport avec le travail demandé et les compétences professionnelles apportées......

Pour en revenir aux petites annonces , il est à remarquer ,que certains les font tourner en boucle à longueur de saison et d'année . Ce qui semble vouloir dire qu'il y a un problème avec l'embauche côté employeur ou avec le berger qui peine à conserver sa place....

Il arrive assez fréquemment aussi qu'un berger plante là son employeur et délaisse troupeau et alpage sans crier gare ni sans même attendre qu'un remplaçant se manifeste pour déserter la place.

Il serait donc grand temps que là aussi les choses changent !!!

Les centres de formation de bergers croulent sous les demandes , mais hélas ceux qui sont "sélectionnés" ne sont pas forcément les plus passionnés et motivés . Il existe depuis quelques années ,des tests dits de "positionnement" demandés par les centres de formation , pour faire un tri parmi les demandeurs.....

Pour être sélectionné , un des principaux critère est le financement de la formation qui doit se faire dans la Région où habite le candidat car c'est pris en charge par le Conseil Régional et donc hors région , très difficile voire impossible de se faire  payer les 7.000€ en moyenne pour 6 mois...( 10 € l'heure de formation en centre en moyenne ). De plus avant , le CNASEA rémunérait les stagiaires avec statut de salarié ,ça aussi c'est terminé !!! Donc qui peut suivre des cours pendant 6 mois ou plus sans aucun revenu ou alors avec juste ses allocations chômage ou RSA ????

Pour avoir fait diverses formations dans les années 80' et avoir demandé un complément de formation en fromagerie il y a 5 ans , j'ai pu constater par moi même de quoi il retourne exactement....Ces tests ne demandent pas au candidat ,si il sait lire et écrire , ni quel niveau peut il avoir , ni quelles sont ses réelles motivations professionnelles ,mais ça ressemble plutôt à des tests d'ordre "psycho" ou autre.......LAMENTABLE !!!!!!!!

Bref pour que ça bouge , que ça change il va falloir sans doute un vrai miracle !!!

En attendant les "syndicats " et autres représentants d'éleveurs et de bergers ne font rien ou en tout cas pas grand chose de visible et d'efficace dans ce domaine là . A part bonimenter au sujet du loup ,à bourrer le mou des bergers et éleveurs avec leur propagande anti loup qui ne sert strictement à rien et qui nuit plutôt davantage que ça n'aide . Et au passage ils ramassent des cotisations d'adhésion à leur syndicat ou association , qui servent à quoi d'ailleurs ???

Il faudrait qu'il y ai un vrai "mai 1968 " des bergers , sans violence mais qui dure et qui fasse qu'enfin les choses bougent et VITE !!!!

On peut toujours rêver...........

Gaëtane - bergère

16 septembre 2014

Loup y es tu ????? Le coup de gueule d'une bergère ,ni pro ni anti......

Voici que la nouvelle saison d'alpage commence.....et déjà là haut les brebis ,vaches et chèvres pâturent une bonne herbe fraîche et savoureuse.....
Cependant à peine commencé l'été est déjà assombri comme chaque année par de terribles attaques sur les troupeaux.....
On ne lit plus que ça dans les différents médias.....hélas que faire ??

Les uns ,pro loups ,les autres anti loups ,s'invectivent régulièrement par sites et chroniques interposés....comme si le camp adverse était lui même responsable voire coupable de ces attaques...

Et les échanges sont de plus en plus hargneux ,haineux et injurieux ,ce qui à mon sens ne sert à rien et ne fait pas avancer le débat sur la question loup ou prédateurs de tout poil !

Ce que personne ne semble voir , c'est qu'au moindre frémissement de broussailles , remue ménage dans un troupeau , même anodin , on crie au loup immédiatement !!!!

Et pourtant !

 Depuis plus de vingt ans qu'il a fait sa réapparition , relâché ,réintroduit , migré depuis les pays voisins etc ,selon l'opinion des uns ou des autres , le loup certes et hélas ; cause de terribles dégâts , des pertes inchiffrables et moulte préjudices , mais il est bien loin d'être le seul et unique responsable , bien que suite à une attaque et en cas de doute sur l'auteur des faits on mette le carnage sur le compte du loup et les éleveurs sont alors indemnisés en "prédation du loup" pour leurs bêtes....

Récemment sur la région du Champsaur , une attaque a eu lieu dans un hameau et avant même de savoir ce qui s'y était réellement produit , on a crié au loup bien sûr !!! Alors que ce n'était que des chiens du voisinage qui s'en sont pris à ce petit troupeau , qui ont bel et bien été vus et par la suite abattus par les garde- chasse.

Ce n'est pas un cas isolé ,loin s'en faut !!!
Surtout à cette période de l'année où bien entendu il y a beaucoup  plus de monde , donc plus de chiens.....et surtout les indélicats et irresponsables habituels ,les inconscients qui laissent divaguer leurs chiens , profitant aussi ,de ce que l'on crie si facilement au loup pour laisser divaguer leur inoffensif toutou......

Il y a ceux là et il y a aussi ceux en période de chasse ,alors que bien des troupeaux sont encore sur les alpages ou par les prés ,des chiens qui ne dédaignent pas de s'en prendre à un troupeau parqué ou non  et il y a ceux de ces bergers , novices dans le métier parfois  inconscients de ce qu'est un chien ,même de conduite de troupeau , même un destiné à protéger les bêtes .

Un chien est un chien et le restera quoiqu'en pensent certains , et il doit être surveillé en permanence ,tenu en laisse par son propriétaire ,être en vue et à portée de voix , si au moins il obéit au rappel.....

Les "nouveaux" bergers qui partent en alpage , avec des chiens à peine débourrés , fraîchement sortis de centre de formation et qui n'ont aucune expérience du métier ni des chiens , sont aussi responsables des bêtes qu'on leur confie pour la saison et des dégâts pouvant survenir , y compris ceux causés par leurs chiens !!
Mais lequel d'entre eux irait avouer que son chien  est parti derrière le troupeau , n'a pas stoppé à la voix du berger et a précipité tout le monde dans le ravin ? Qui dira que son chien a tué une brebis ou plusieurs ? 

Et ce n'est pas rare !!!!!!

Un chien parti derrière un chamois ou une marmotte , qui rentre de nuit à la cabane peut très bien effrayer le troupeau parqué là dans les filets , et une fois affolées ,rien ne peut  les arrêter , c'est ainsi qu'on en retrouve au matin ,précipitées du haut de la falaise.

Un animal sauvage peut aussi affoler un troupeau ,une ombre , l'orage ou autre phénomène banal  , naturel......

J'ai moi même un troupeau de 650 brebis. Je garde soi en filets , soi à "bâton planté ". Et pourtant , une année ,lors de l'agnelage d'automne , en allant au parc devant la bergerie , de nuit , une pomme est tombée au moment où j'arrivais ,provoquant une panique totale chez les brebis . Fort heureusement ,le parc clôturé en grillage est fort grand , les brebis ont pu courir loin jusqu'à ce qu'elles se retournent voir derrière elles ce qui avait causé cette frayeur .

Mais sur un alpage ,c'est fort différent ! Les parcs ne sont pas toujours assez grands pour permettre au troupeau de courir puis de se calmer , ils sont souvent en filets électriques et ça c'est réellement rien pour retenir un troupeau affolé !

De plus je le vois très souvent , pour un bon troupeau de 1200 à 1600 brebis , on ne fait des parcs de nuit qu'avec 4-5 filets , bien trop juste comme surface et aussi parqués en pleine pente ,loin de la cabane -les brebis ne pouvant parfois pas du tout se coucher sans risquer de rouler en bas !!!

A mon sens ,et c'est ce qui a été installé chez moi , le plus sûr ,c'est le parc en dur près de la cabane  assez grand ,avec des piquets scellés dans le sol et du grillage robuste. De nos jours on a beaucoup d'aides et de subventions pour construire ce genre de parc en alpage.....

Depuis quelques années ,surtout sur les alpages situés en Parc National , les bergers sont obligés de faire des parcs de nuit avec des filets et de les faire tourner toutes les 2 à 3 nuits , car d'après les "écolos" qui nous gouvernent , les laisser passer la nuit au même endroit ,dégraderait la montagne ,le pâturage , la biodiversité etc que sais je......

Il y a aussi , ceux qui profitent largement d'une telle situation , pour se faire de bon bénéfices....et gagner de l'argent , car oui pour certains ,le loup et autres prédateurs sont source de revenus même si c'est peut être une minorité, cette minorité existe !

Ceux qui montent en alpage des bêtes épuisées ,au bout du rouleau  qui envoyées à l'abattoir seraient saisies et donc non payées.
Ceux qui aussi n'ont pas d'assurance pour leur troupeau , profitent de ce fléau qu'est le loup , pour se faire indemniser les bêtes qui crèvent là haut ,car bien entendu il y a la mortalité normale en montagne ,celle qui a toujours existé et qui existera toujours !
Alors comme je le dis plus haut , au moindre problème on crie au loup et de toute façon on sait qu'en cas de doute , sans preuve formelle et avérée que c'est bien une attaque due au loup, on mettra ça sur son compte et les brebis seront payées au tarif "loup" bien plus élevé d'ailleurs qu'un remboursement de sinistre via les assurances.

Pour conclure , loup ours lynx ou chiens , pour le berger et pour l'éleveur ça ne change sans doute pas grand chose ,et pour les brebis non plus d'ailleurs.......Au lieu de s'insulter , et de former des clans pro ou anti , mieux vaudrait sûrement veiller à ce que certaines précautions soient prises ,dès le début pour éviter de telles catastrophes !!!!

Gaëtane bergère .

14 septembre 2014

Le temps de la Bénichon !!!

HISTOIRE

La fête de la Bénichon – synonyme aujourd’hui de repas copieux, de danse et de fête foraine – a une origine religieuse. Le mot Bénichon qui vient du mot latin benedicto, en français bénédiction, correspond à l’anniversaire de la bénédiction de l’église, autrement dit à la fête de la dédicace de l’église paroissiale.

Cette fête religieuse était suivie d’une partie festive profane, fort ancienne, puisque la plus ancienne mention connue apparaît dans une ordonnance de Leurs Excellences de Fribourg datée du 23 septembre 1443, qui fait état de troubles occasionnés par les vagabonds aux « benissions ». 

C’est d’ailleurs le problème récurant des autorités : la fête profane prend trop d’importance. Précisons que la fête durait trois jours, du dimanche au mardi et les paroissiens ne fêtaient pas seulement leur Bénichon villageoise, mais se rendaient également dans les villages avoisinants, multipliant ainsi les jours chômés. De plus, il n’était pas rare que des communes fêtent plusieurs Bénichons, comme à Gruyères où l’on fêtait celle de Saint-Théodule et celle de Saint-Jean ou à Fribourg, où chaque paroisse avait sa Bénichon. Pour limiter le nombre de fêtes, une première ordonnance fut édictée en 1742, qui n’autorisait qu’une seule dédicace par village. Mais cette ordonnance ne suffit pas à satisfaire les autorités qui en édictèrent une autre cinq ans plus tard, qui marque d’ailleurs l’origine de la Bénichon telle que nous la connaissons encore aujourd’hui. En effet, en 1747, il est décidé que chaque paroisse continuerait à fêter la dédicace de son église de manière religieuse, mais que dorénavant, la fête de la Bénichon, c’est-à-dire les réjouissances profanes, se ferait uniquement le deuxième dimanche de septembre, « auquel jour seulement il sera permis de danser et se divertir, quoique avec modération, tant sur les places publiques que dans les cabarets et bouchons[1], et dans les endroits où se vend ordinairement du vin ». Hormis ce jour, plus question d’avoir la permission de danser ! 

Cette ordonnance eut un effet limité : les Fribourgeois ne renoncèrent pas facilement à ces jours de fête. Et il faut attendre la fin de la Première Guerre mondiale pour que les Bénichons se fassent à date fixe, tout en maintenant les exceptions que l’on connaît aujourd’hui. De nouvelles ordonnances rappelèrent les anciennes. En 1883 encore, un rapport de la police de ville de Fribourg rapporte qu’à chaque Bénichon de quartier les « jeunes gens de toute la ville se donnent rendez-vous sur les places de danse et pendant plusieurs jours nos rares ateliers, fonderies, cartonnage, chôment faute de bras… »[2] 

Ces interdictions n’allaient d’ailleurs pas toujours sans problème. En 1889, le gouvernement interdit toute danse le dimanche, y compris celui de la Bénichon. A Bulle et à Estavayer, les jeunesses passèrent outre et montèrent les ponts de danse. Les gendarmes intervinrent, la fête dut arrêter, mais, face à l’hostilité grandissante de la population, les autorités firent marche arrière et dès l’année suivante, la danse resta interdite, excepté les jours de Bénichon. 

En 1889, on fixe la Bénichon « de la montagne » au deuxième dimanche d’octobre : cette date concerne dès lors les villages de la Gruyère, ainsi que quelques villages de la Sarine : Treyvaux, Le Mouret, Arconciel, Senèdes, Ependes et Marly. D’autres villages gardent néanmoins leur particularité et le calendrier des Bénichons va de Carnaval (Broc) au 31 décembre (Saint-Sylvestre). Le Recrotzon est fêté la semaine qui suit la Bénichon, sauf pour les villages de la plaine qui le fêtent 15 jours plus tard, pour ne pas coïncider avec le Jeûne fédéral. 

La fête de la Bénichon prend dès lors une nouvelle dimension : elle marque la fin des travaux des champs pour la Bénichon de septembre, et le retour des troupeaux en plaine après un été passé à la montagne, pour la Bénichon d’octobre. C’est d’ailleurs le lundi de Bénichon que l’on payait traditionnellement l’armailli qui avait passé l’été avec le troupeau en montagne. Le repas marque le moment des retrouvailles et la famille au sens élargi du terme se retrouve autour de la table. Les plats se succèdent selon un ordre bien établi. Mais il serait faux d’y voir une tradition figée, car le menu a évolué et on y trouve des variantes suivant les régions. Néanmoins, la tradition de partager un repas important à la fin des travaux se retrouve dans toutes les sociétés pastorales et il n’est donc pas surprenant qu’il soit aussi copieux. 

La plus ancienne mention du menu, tel qu’on le connaît aujourd’hui, se trouve dans un feuilleton journalistique intitulé Idylle gruérienne, paru dans le journal Le Confédéré en 1852. Mais l’on sait que les différentes parties du menu sont connues depuis plus longtemps[3]. On fumait déjà des jambons à la borne au XVIIe siècle à Fribourg, la poire à botzi est une variété fribourgeoise dont la plus ancienne mention date de 1744 et on trouve une mention de la cuchaule en 1558 déjà !La moutarde de Bénichon, si elle n’apparaît sous cette appellation de façon systématique que depuis le début du XXe siècle, est connue auparavant sous le nom de « moutarde aux épices » ou « moutarde de table ». La meringue n’est pas typiquement fribourgeoise, même si, associée à la double crème, elle évoque le dessert de la Bénichon. Quant aux friandises qui terminent le repas, croquets, bricelets, pains d’anis, beignets et cuquettes, elles sont attestées dès le XIXe siècle. Seuls les bricelets sont connus depuis fort longtemps, puisque la plus ancienne mention parle d’ « Ung fer pour fere le bresie » en 1552 déjà. 

Tout au long du XXe siècle, le menu de la Bénichon se perpétue selon la tradition. Le fameux menu de Tante Marthe marque la version écrite du repas. Entre les menus proposés dans les restaurants et les traditions familiales, les variantes sont nombreuses. Si le jambon reste la star du menu, les autres plats de viande connaissent différentes versions : bouilli, ragoût de mouton, gigot de mouton ou forest (abats de mouton). Le menu a également évolué face à la modernisation des cuisines et des moyens de conservation. Autrefois, les légumes (choux, carottes, carottes rouges, haricots…) venaient du potager familial, le cochon qu’on avait engraissé tout l’été était tué à l’automne et on fumait saucissons et jambons. De même, on élevait un mouton pour l’occasion. 

Aujourd’hui, la Bénichon est toujours une fête traditionnelle que les Fribourgeois apprécient et réinventent. Course de charrettes à foin à Charmey, marché artisanal et cortège à Châtel-St-Denis, foire de la Bénichon à Romont, tir à Fétigny, Vernay ou Rueyres-les-Prés, marché folklorique à Ecuvillens, tracto-bénichon à Corserey ou même lancée de la cuchaule – ou du moins une reproduction en épicéa – à Attalens, les fêtes de la Bénichon innovent. Si de nombreuses familles perpétuent la tradition du repas dominical, d’autres alternatives gustatives remportent du succès : de nombreux restaurants proposent le menu de Bénichon, mais également de grands repas sont organisés : la « Grande Bénichon » organisée en 2007 à Forum Fribourg a permis à 3'000 personnes d’y prendre part ; en 2008, 200 convives se sont réunis à l’Institut agricole de Grangeneuve ; au Salon des Goûts et Terroirs 2009, un restaurant de 120 places a accueilli des convives pendant la durée du Salon ; à Lentigny en 2009 plus de 400 personnes ont participé au repas de Bénichon à l’ancienne organisé dans le cadre du centenaire du Chœur St-André d’Onnens. Chaque année, des Associations de Fribourgeois du dehors organisent des rencontres autour du repas de Bénichon. Le succès de ces manifestations montre à quel point les Fribourgeois sont attachés à la Bénichon. Et, par leur site dynamique et vivant, les enseignants fribourgeois participent à cet engouement et font perdurer cette fête ancestrale. 


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12 septembre 2014

Le Mooh du vendredi !!!

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