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La Ferme à Nouky
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8 juin 2013

Le Mooh de la Saint Médard !!!

S'il pleut à la Saint-Médard, la récolte est au quart.
S'il pleut à la Saint-Médard, le tiers des biens est au hasard.
Saint-Médard éclairci, fait le grenier farci.
S'il pleut le jour de la Saint-Médard, si t'as pas de vin, tu auras du lard.
S'il pleut à la Saint-Médard, il pleut quarante jours plus tard,
À moins que Saint-Barnabé, ne lui coupe l'herbe sous le pied.

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16 avril 2013

Les premiers agneaux sont là !!!

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A la ferme ,depuis déjà 3 bonnes semaines ,les naissances ont commencé dans le grand troupeau.

On en est déja à la moitié du troupeau de brebis ayant mis bas ,et ça fourmille d'agneaux qui bêlent ,gambadent ,sautent partout ,y compris sur le dos des brebis ,qui tentent de se reposer un peu !!!!

Il y a eu beaucoup de triplés et quadruplés ,cette année ,l'agnelage de printemps est très prolifique , d'où le nombre élevé de biberons à donner !!

Jusque maintenant le pourcentage de femelles est très élevé à près de 68 %....mais l'agnealge n'est pas terminé et il faudra attendre la fin du mois d'Avril pour en faire le bilan définitif.

Donc beaucoup de jeunes agnelles à garder et les autres seront vendues dans des élevages de la région.

A l'automne ,il y aura aussi un renouvellement complet des béliers ,comme cela se fait tous les 3 ou 4 ans à la ferme de Nouky , et donc un achat d'au moins 10 gros noirs de pays est prévu à l'exposition d'automne de Berne !

Bien entendu ,Marcel le vieux bélier Noir du Velay reste là , pas question de s'en séparer ! Il fêtera bientôt ses 12 ans....

Le troupeau de Nouky compte actuellement un lot de vieilles brebis ägées de 8 à 14 ans , les "Mémées" , de bonnes vieilles brebis ,toujours en pleine forme , malgré leur âge avancé et certaines font encore un agnelage par an , sans plus de problème que les autres ,c'est pour cela qu'on les garde ,car tant que tout va bien ,on préfère qu'elles finissent leur vie là où elles l'on vécu et le plus heureuses possible au milieu de leur famille.....L'abattoir hélas ,n'est qu'un recours ultime en cas d'impossibilité de faire autrement....C'est déja bien triste et fort difficile de vendre les agneaux ,bien que cela soit le but de l'élevage......

Pour le moment ,la neige s'est mise à fondre sérieusement et ce n'est que boue ,flaques et ruissellements autour de la ferme ,donc on ne peut pas encore songer à sortir les brebis ,sauf dans leur parc attenant .L'herbe est encore bien loin de commencer à pousser et cette année c'est très en retard malgré l'arrivée des éclaireuses ,les premières hirondelles .

Alors les brebis n'ont donc rien de mieux à faire que de manger ,ruminer et agneler !!!

29 juin 2013

Le temps des foins !!!

Depuis le début de la saison , le temps est totalement détraqué , mais pourtant ,le troupeau de Nouky est enfin monté dans le piémont , sous les grands alpages.

Beaucoup de pluie encore ,mais avec de grosses chaleurs ,qui en quelques jours ont fait fondre la neige ,qui est encore un peu présente ici ou là.

Pendant que les brebis agneaux et vaches se régalent d'herbe tendre ,en bas ,le foin est prêt.

On a donc remis en route motofaucheuse et faux ,râteaux et fourches à foin.

La première coupe est assez abondante malgré tout ,les brebis n'ayant pu pâturer comme chaque année par les prés ,l'herbe a bien poussé et cela remplira le fenil pour l'hiver prochain.

Le coucou chante à tout-va ,et c'est une explosion de fleurs et de couleurs par les prés et collines qui redonnent un peu de gaité à ces journées encore bien maussades et fraîches ,avec de temps à autres une petite gelée blanche le matin !!!

Les toisons des brebis sont belles.La belle robe de laine ,lentement repousse , et ces brebis qui sont noires ,ont un fond de toison gris cendré avec quelques taches plus sombres ou même quelques points blancs.

Les autres , les "blanches" se voient de fort loin dans le pâturage ,au milieu de l'herbe ,car elles sont si souvent arrosées par la pluie qu'elles sont propres et plus blanches que "nature" .

Là bas dans le pentu ,le coucou et les oiseaux ,les agneaux qui appellent leurs mères ,et les sonnailles ,composent à nouveau cette merveilleuse symphonie des alpages......

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Pourtant ,après les foins en bas par les prés ,il faudra s'attaquer aux pentes plus raides dans l'alpage , sur les parties réservées à la fenaison à la faux ,et aux râteaux de bois . Un bien dur labeur mais pour une qualité de foin de montagne ,appellé "foin sauvage" et qui vient tout juste d'obtenir la qualité AOC , "Foin Sauvage de Montagne" .Mais cette récolte précieuse sera pour la première quinzaine du mois d'août , alors qu'en bas à la ferme ,une seconde coupe de regain sera déjà au fenil.......

7 octobre 2013

L'Automne est arrivé à la ferme de Nouky !!!

Depuis déjà quelques semaines le temps a changé sur l'alpe et aussi en bas à la ferme .

Au quinze septembre ,les brebis devant agneler ont été redescendues par les prés autour de la ferme ,tandis que les autres avec les agnelles et les béliers sont restés là haut aux alentours des 1500 m ,l'herbe étant encore fort abondante.

Une clôture de traverse a été posée afin d'empêcher le troupeau de retourner là haut sur les crêtes .Avec les brouillards du matin qui persistent toute la journée le plus souvent ,et le risque de neige dû à la saison qui avance ,inutile de courir si haut ,si loin.....

Dans huit jours les béliers seront mis avec les brebis pour un agnelage de printemps prévu début mars.....

Les agneaux mâles ,quelques brebis âgées ou des réformes ,ont été vendus au marché aux moutons ,trois semaines auparavant ,et maintenant de jolies agnelles destinées à l'élevage seront bientôt vendues et partiront vers leur nouvelle bergerie.

En attendant la tonte d'automne vient de se terminer ,et les bêtes ont été vermifugées.....

Pour les cochons hélas ,la Saint Cochon approchant , ils ont été rentrés au chaud et sont abondament nourris de pâtées au son et au petit lait ......

Les truies elles ; sont dans leur parc accompagnées des nouveaux porcelets nés à la fin août.

En espérant que cet automne durera au moins jusqu'à la Saint Martin ,le 11 novembre.....et que les brebis pourront rester au pré jusque là......L'an passé ,tout le monde s'est retrouvé assez brusquement dedans pour un long hiver fort neigeux depuis le 25 octobre jusqu'au 20 mai...

La neige est annoncé dès 1000 m voire plus bas dès le milieu de la semaine ainsi que de fortes baisses de température......

Et oui à la montagne dès la fin août ,tout est possible avec la météo !!

 

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30 août 2013

Le temps des moissons

Les moissons sont terminées depuis une semaine à la Ferme de Nouky. Après avoir mis le grain en silo , de l'orge ,un peu de blé pour la volaille ,du seigle et de l'avoine ,il a fallu botteler la paille et la renter en grange.

Le temps qui a changé avec les pluies de début août ,a menacé la récolte tous les jours pour finalement virer aux orages à peine la dernière charrette engrangée !!!!

Les prés sont bien verts et pourraient encore être fauchés ,mais comme le temps est bien trop incertain ,on gardera cette herbe pour les brebis qui vont redescendre agneler vers le 10 septembre.

Tout est fin prêt dans les bergeries et la première naissance est attendue avec impatience !!!

 

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Le temps des moissons 

Chaque matin désormais le brouillard est là au lever du jour ,se dissipant plus ou moins vite.

L'automne météorologique est au 1 er septembre ,ça approche......

 

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7 décembre 2013

Robes de laine et bains de soleil !!!

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Cet hiver s'annonce plutôt clément à la ferme à Nouky ,du moins pour le moment !

Les brebis sont establées et mangent chaque jour grain et foin ,mais par chance elles peuvent sortir aux bonnes heures de la journée dans le parc attenant à la bergerie pour goûter le soleil ,vaillant mais guère chaud !

A la tombée de la nuit ,elles rentrent et les portes sont soigneusement refermées ,tenant la froidure et le gel au dehors.....

La mare en bas est gelée mais la glace est encore assez fine , tous les arbres sont recouverts d'une pélicule de givre qui forme déjà un premier décor de fêtes......

Encore une quinzaine de jours à passer avant de voir de nouveau le soleil remonter dans le ciel , juste au lendemain de Noël.......en attendant le Solstice d'Hiver du 21 décembre , les brebis paressent dans les bergeries et bientôt les ventres ronds commenceront à se voir....

7 décembre 2013

Chiots bergers de Crau à réserver

Le chien de la ferme à Nouky est père de 5 jolis chiots qui cherchent un foyer , pour bergers ou éleveurs de moutons de préférence !!!

3 femelles et 2 males nés le 01.12.2013 , tous noirs et frisés , comme les parents.. visibles à saint Etienne les Orgues ( pres de Forcalquier ) TEL 06 09 43 46 77
Photos des parents Boodles (père ) et Finette (mère)

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25 novembre 2013

L'hiver est bien là !!!

Les brebis de la ferme à Nouky sont maintenant rentrées en bergerie depuis 15 jours.

L'arrière saison cette année s'est prolongée par un bel été indien ,aux températures douces et avec un magnifique festival de couleurs.

Mais comme toute chose a un jour une fin , la pluie est revenue ,décolorant les feuilles et le vent les a emportées au loin ,laissant un paysage dénudé et prêt à accueillir l'hiver.

Au petit matin de ce dix novembre , un manteau blanc d'une vingtaine de centimètres recouvrait tout autour de la ferme.

Plus question de sortir manger dehors , et la grange pleine , a due être entammée pour la première fois de la saison......

Au début , les brebis voyant les portes du parc rester closes , se sont mises à protester ,mais une fois le râtelier plein , au diable les réclamations !!!!

Cette neige ne dura guère ,mais un brusque redoux fit revenir la pluie ,puis derrière elle ,un gel conséquent qui transforma le tout en banquise gelée.

Dans ce cas là ; même après un bref redoux , l'herbe des prés a perdu toute son appétance et sa valeur nutritive.

Les brebis ont pu ressortir une semaine ,profiter encore du soleil et grapiller la dernière herbe , puis la neige est revenue avec le froid , le brouillard tenace et la bise ,glaciale qui emporte tout.

Et voilà cette fois tout le monde est bel est bien dedans ,au chaud et au sec ,parti pour un long Hiver ......

La Saint Cochon a vidé le cochonnier ,où ne restent que les quatre truies , Pélagie ,Rosalie ,Toinette ,Césarie et les porcelets nés en septembre......

De nouveaux béliers aussi sont arrivés pour remplacer les anciens , une dizaine de Bruns Noirs ainsi que deux beaux cornus Nez Noirs du Valais et deux autres Jacab à quatre cornes......

Mais ils sont à l'écart du troupeau pour le moment , la saison des saillies étant terminée pour l'Automne depuis le quinze novembre.

L'agnelage de Printemps aura lieu du 15 mars au 20 avril ......

Une soixantaine d'agnelles noires ont été achetées ,et un lot mélangés de 250 autres ont été gardées du Printemps dernier et pour celles de cet Automne ,elles sont encore trop petites pour pouvoir les choisir.

Pendant toute la belle saison ,alors que le troupeau pâturait sur les hauteurs , la rénovation du haut chalet a été achevée , offrant ainsi une bonne bergerie et étable de 400 m2 supplémentaires , pour abriter génisses ,agnelles ,béliers et brebis vides ,celles qui n'ont pas ou plus d'agneaux de cet Automne ,quelques vieilles ainsi qu'une partie des moutons , les agneaux castrés du biberon qui sont restés dans le troupeau pour guider les brebis.

Tout ce monde là va hiverner dans le haut chalet , la grange étant pleine du foin et de la paille nécessaire juste au dessus des bêtes , avec un silo d'orge attenant.

Le berger , Jens et sa compagne Moreen s'occuperont de les soigner ,ayant aussi un logement en bout de chalet , qui leur permettra de rester sur place sans avoir à sortir dans la neige ,car comme l'Hiver dernier ,avec les énormes quantités de neige tombées , il est plus sûr d'être sur place.......

Pour la première fois , le chien du troupeau , Boodles , Berger de Crau , va être l'heureux père d'une portée de chiots à naître fin novembre ou début décembre , avec la chienne Finette ,Bergère de Crau résidant en France dans le Sud. Cette race d'excellents chiens de troupeau est en voie de disparition ,et l'Association de Sauvegarde du Chien Berger de Crau a été créee en vue de préserver les effectifs restants ,de les recenser et de pouvoir de nouveau augmenter le nombre de chiens de cette race et de la faire connaître ,surtout auprès des bergers qui partent l'été en alpage ou comme à travers la Suisse ,où se pratique encore la transhumance hivernale.

Ces chiens ,rustiques ,endurants et courageux ,sont aussi polyvalents ,pour guider le troupeau ,"faire la route" en tenant le troupeau de côté , afin de laisser passer les voitures.Ils servent à retrouver les brebis perdues dans le brouillard avec leur excellent flair , faire renter dans le troupeau les 'irréductibles " qui s'écartent , celles qui ont "oublier" de revenir au parc, et même , pour les mâles au caractère plutôt affirmé et dominant ,d'éloigner d'éventuels prédateurs ,de se battre si il le faut avec des chiens étrangers jusqu'à les chasser le plus loin possible ,voire même comme c'est déjà arrivé , de les tuer !

Tous les chiots à naître seront gardés et placés dans des troupeaux de moutons où ils pourront donner le meilleur d'eux mêmes......

Donc affaire à suivre , et voici en attendant quelques photos des heureux parents Boodles et Finette .....

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Boodles 

 

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Finette

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Le mariage est consommé !!!

 

18 mai 2012

La Neige de Mai !!!

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C'est au mois de Mai que fleurissent les narcisses ,là haut sur l'alpe des brebis .Ondulant au soleil ,sous le vent chaud du Sud ,qui apporte la pluie.De gros nuages annonciateurs d'orages ,aux grosses gouttes de pluies bienfaisantes pour la Nature et la Campagne ,pour les prés et les pâturages d'altitude ,mais aussi pour nappes phréatiques et sources ,indispensables et précieuses ressources en eau....


Ces champs immenses de narcisses ,appelés aussi "neige de Mai" sont une vraie attraction pour touristes et randonneurs.Le parfum est tenace et quelque fois même incommodant lorsqu'ils sont cueillis et mis en vase dans une maison.Ils sont aussi dédaignés par les brebis car peut être toxiques pour elles.

Curieusement ,au moment de la floraison maximun des narcisses ,il semble que plus aucune autre fleur ne se trouve là ,par les prés.

Il n'en est rien !!! A qui sait y regarder de plus près ,c'est une féérie colorée et parfumée ,de milliers de fleurs ,jaunes et roses ,bleues et mauves ,des boutons d'or,des pissenlits et anémones ,des bleuets ,de la sauge et du thym ,sans oublier les merveilleux myosotis.....

Et tout celà bercé par le chant du coucou ....

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2 février 2014

Virus de Schmallenberg sur les ovins...

Fin août 2012, la présence du virus de Schmallenberg avait été détectée dans un total de 3197 élevages dans 74 départements français (01, 02, 03, 07, 08, 10, 12, 14, 16, 17, 18, 19, 21, 22, 23, 24, 27, 28, 33, 35, 36, 37, 39, 40, 41, 42, 45, 47, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 76, 77, 79, 80, 82, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 95). Il s’agissait de 1143 élevages ovins, 2019 élevages bovins et 35 élevages caprins .

Ce virus de la famille des orthobunyavirus, qui n’affecte que les ruminants, a été identifié pour la première fois au Pays-Bas et en Allemagne en novembre dernier. D’autres foyers ont ensuite été recensés en Belgique, au Royaume-Uni, au Luxembourg, en Italie, en Espagne et en Suisse.

Il s’agit d’une maladie d’élevage qui peut se manifester par de la fièvre, une chute de production ou des malformations à la naissance, en particulier chez les ovins. Le virus n’est pas contagieux d’un animal à l’autre mais est transmis par des insectes vecteurs.

Mise en place d’une surveillance par la DGAL 
Dès l’apparition du virus, la Direction générale de l’alimentation a activé une surveillance spécifique, au travers de la plate-forme nationale d’épidémiosurveillance en santé animale, pour détecter le plus précocement possible l’arrivée de la maladie en France. Les animaux malades des élevages concernés ont été pris en charge par le vétérinaire de l’exploitation et les services départementaux.

Dans le cadre de la Plateforme de surveillance épidémiologique, la réalisation d’enquêtes dans les élevages contaminés avait été confiée aux Groupements de défense sanitaire (GDS) avec l’appui de l’Anses. L’objectif était notamment d’évaluer la proportion d’animaux atteints et de décrire le type de troubles cliniques rencontrés. Les résultats montrent que, dans les élevages contaminés étudiés, en moyenne 15 % des agneaux présentaient des troubles cliniques pouvant être rapportés au virus.

S’agissant d’une maladie d’élevage pour laquelle l’ensemble des solutions techniques n’est pas encore disponible, les experts scientifiques, les vétérinaires et les laboratoires pharmaceutiques du Réseau français pour la santé animale (RFSA), mandatés par le ministère en charge de l’agriculture, ont défini des priorités de recherche, notamment en matière de diagnostic et d’épidémiologie de la maladie. Cette démarche s’est faite en concertation avec la Commission européenne.

Un réseau de laboratoires agréés pour la réalisation du diagnostic a été constitué. Ils utilisent des kits validés par le laboratoire ANSES de la santé animale de Maisons-Alfort (LSAn). Par ailleurs, un test sérologique a été développé par une société française et validé par l’Anses.

Aucune restriction aux mouvements d’animaux des exploitations infectées n’a été appliquée. Il est cependant rappelé que, d’une manière générale, les animaux malades ne sont pas déplacés.

Description de la maladie

Caractéristiques générales 
L’infection aiguë semble se manifester chez les bovins adultes par de l’hyperthermie, une perte d’appétit, une chute de production chez les vaches laitières, de la diarrhée, des avortements. L’infection des femelles de ruminants en gestation peut se traduire par la naissance d’animaux malformés (arthrogrypose, raccourcissement des tendons du jarret, déformation de la mâchoire, hydranencéphalie, …).

Des cas d’infection aiguë ont été rapportés chez des bovins entre août et octobre 2011, en Allemagne et aux Pays-Bas.

Depuis le mois de décembre 2011, des cas de malformations ont été rapportés chez des ovins et des caprins, en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas. Le Royaume Uni a notifié la présence du virus chez des ovins le 23 janvier 2012. 
Les foyers d’infection par le virus Schmallenberg aux Pays-Bas ont fait l’objet d’une notification immédiate à l’Organisation mondiale pour la santé animale (OIE), le 5 janvier 2012. Il n’y a, pour l’heure, aucune restriction aux échanges d’animaux vivants et de leurs produits à partir des zones atteintes, ni aucune mesure de prévention et de contrôle préconisée.

Le niveau d’infection des cheptels et des animaux au sein d’un troupeau est très variable suite à la première vague de circulation. Cela implique qu’un nouvel épisode clinique de SBV va concerner notre département. De nouveaux cas, en élevage ovin, ont déjà été observés. Face à cette situation, le dispositif de surveillance a été actualisé (cf. encadré) et une prise en charge de pertes pour les élevages les plus touchés est en cours de réflexion.

Une maladie émergente en 2011 en Allemagne qui se traduit par des malformations congénitales

Dans le cadre d’investigations relatives à des diarrhées fébriles chez des ruminants, le laboratoire de référence allemand Friedrich-Loeffler-Institut (FLI) a identifié en novembre 2011 un nouvel orthobunyavirus, nommé Schmallenberg virus SBV (en référence à une ville proche des foyers, située à 80 km au Sud-Est de Dortmund). Cet orthobunyavirus affecte les ruminants. L’infection aiguë se manifeste chez les bovins adultes par une hyperthermie, une perte d’appétit, une chute de production chez les vaches laitières, de la diarrhée. L’infection des femelles gestantes peut se traduire par la naissance d’animaux malformés (arthrogrypose, raccourcissement des tendons du jarret, déformation de la mâchoire, hydranencéphalie…). En raison de la période de sensibilité du fœtus à ce virus (30ème au 70ème jour de gestation chez la brebis, 80ème au 150ème jour de gestation chez la vache), les symptômes sont observables 3 à 4 mois après la contamination chez les ovins et 5 à 6 mois après chez les bovins. Le SBV est essentiellement transmis par des insectes piqueurs.

 

Un impact de la maladie important dans certains élevages

Au cours du 1er trimestre 2012, nous avons réalisé une enquête descriptive dans chaque élevage atteint confirmé. La synthèse de ces enquêtes, réalisée par le réseau des GDS avec l’appui de l’ANSES dans le cadre de la plateforme nationale de surveillance épidémiologique, apporte les indications suivantes :

  • 16% des brebis agnelées et 6% des vaches vêlées ont présenté des troubles pouvant être rapportées au virus. Dans 23% des élevages ovins et 11% des élevages bovins, ce sont plus de 30% des mères qui ont été concernées.
  • 15% des agneaux nés et 7% des veaux nés ont présenté des troubles (malformations, néomortalités). Dans 19% des élevages ovins et 13% des élevages bovins, ce sont plus de 30% des nouveau-nés qui ont été concernés.
  • En moyenne, 12% des brebis à « problème » meurent dans les 15 jours qui suivent la mise bas. Parmi les brebis à « problème », 33% des brebis ont mis bas deux agneaux ou plus dont un est parfaitement normal.

Pour plus d’informations, consulter la plateforme nationale de surveillance épidémiologique :http://www.survepi.org/cerepi/.

 

Gestion opérationnelle des suspicions

La maladie de Schmallenberg. Surveillance pour 2012/2013

Ce dispositif de surveillance a pour objectif d’identifier les foyers de SBV congénital résultant d’une circulation du virus en 2012.

Les nouveau-nés malformés, critères cliniques de suspicion, déclencheurs de l’alerte

Pourra être considéré « élevage suspect SBV »,  tout élevage ovin ou caprin dans lequel, sur un lot de mise bas, au moins 2 agneaux ou chevreaux ou tout élevage bovin dans lequel au moins 1 veau ont présenté à la naissance au moins un des signes cliniques suivants : arthrogrypose (déformation ou blocage de l’articulation d’un ou plusieurs membres), malformation de la colonne vertébrale (scoliose, cyphose), anomalie du port de la tête (torticolis) ou raccourcissement de la mâchoire inférieure.

Une fiche de commémoratifs complétée par le vétérinaire

Alerté par l’éleveur, le vétérinaire vérifiera que l’élevage correspond aux critères cliniques de suspicion définis dans le cadre de la surveillance. Il remplit alors la fiche de commémoratif fournie par GDS Creuse, celle-ci est transmise avec les prélèvements effectués au laboratoire d’analyse.

Des prélèvements à des fins de confirmation

Dans la mesure où c’est réalisable, une prise de sang sera effectuée sur le nouveau-né malformé, avant la prise de colostrum pour sérologie SBV. Si l’animal est mort, le recueil de sang sera réalisé au niveau cardiaque. Si du sang ou du sérum ne peuvent être prélevés, une PCR sur cerveau sera alors à effectuer.

La visite vétérinaire financée dans le cadre de la police sanitaire « brucellose », les frais d’analyse à la charge de l’éleveur

En cas d’avortement (naissance avant terme ou mort dans les 48 heures) dans le cheptel nécessitant la réalisation des investigations prévues dans le cadre de la prophylaxie de la brucellose, le déplacement du vétérinaire sanitaire est pris en charge par l’Etat dans le cadre de la prophylaxie de la brucellose. L’ensemble des autres frais : prélèvement de sang du nouveau-né (avant prise de colostrum) ou de sérum de l’avorton pour sérologie ou prélèvement d’encéphale pour PCR et la réalisation des analyses correspondantes seront à la charge de l’éleveur.

 

 

Les foyers recensés au 1er semestre 2012 découlent de la 1ère vague de circulation. Les animaux malades ne représentent qu’une petite partie de la circulation. Une majorité d’animaux se sont contaminés sans présenter de symptôme. Les foyers déclarés apparaissent être un bon indicateur de l’intensité de la circulation virale. Le virus a passé la période hivernale sans problème et une 2ème vague de circulation virale, plus conséquente, a débuté à partir de mai, d’où les 1ers cas recensés depuis septembre.

 

Les enquêtes sérologiques confirment les risques pour le 2nd semestre 2012

Des enquêtes sérologiques ont été réalisées par le réseau des GDS dans différentes zones selon le nombre de foyers (une vingtaine de départements dont la Creuse). Dans les zones où le virus a circulé assez largement lors de la 1ère vague (ex. : extrême nord-ouest de la Creuse), les élevages bovins sont en grande partie immunisés et donc a priori protégés. Les élevages ovins apparaissent moins protégés. En cas de circulation dans la période à risque, des troupeaux ovins (dont certains déjà touchés) pourraient être confrontés à des malformations en grand nombre. Dans les zones où le virus n’a pas circulé lors de la 1ère vague (ex. : reste de la Creuse), en cas de circulation dans la période à risque, des malformations pourraient apparaître en élevages bovins et ovins.

 

Une surveillance du SBV congénital à maintenir avec une étude de prise en charge par la Caisse de Solidarité Santé Animale pour les adhérents GDS

Face à cette situation, la surveillance du SBV congénital est à poursuivre. L’Etat a arrêté sa surveillance au 31 août. Le réseau GDS s’implique dans la gestion de la surveillance dans le cadre de la plateforme nationale de surveillance épidémiologique (cf. encadré). Le Conseil d’Administration de GDS France a décidé le principe de prise en charge forfaitaire des pertes sanitaires consécutives au passage du virus Schmallenberg (SBV) par la CSSA. Les modalités pratiques, notamment de niveau de prise en charge, restent à définir. Elles concerneront les deux campagnes. Pour pouvoir en bénéficier, l’élevage devra avoir l’objet de suivis, d’où l’importance des déclarations auprès de son vétérinaire sanitaire. Pour plus d’information, n’hésitez pas à nous contacter.

 

Plus d'infos :

 

http://www.oie.int/fileadmin/Home/fr/Our_scientific_expertise/docs/pdf/F_Schmallenberg_virus.pdf

 

http://www.creuse-agricole.com/actualites/3e-vague-du-virus-schmallenberg-sbv-maladie-de-schmallenberg-surveillance-pour-2013-2014:00YYLCAU.html

 

Le point sur la maladie de Schmallenberg

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La maladie de Schmallenberg est apparue en 2011 en Allemagne (dans la région homonyme ) et est due à un virus inconnu jusque là en Europe, mais qui s’apparente à un virus connu en Asie sous le nom de Akabane apparu il y a quelques dizaines d’années au Japon. 

 

A partir de l’Allemagne, le virus s’est rapidement répandu en Hollande, en Belgique et en France au cours de l’année 2012.

Une maladie surtout grave sur la vache en gestation

Transmise par le culicoïde (sorte de petit moustique), la maladie est surtout grave lorsqu’elle atteint une femelle gestante. Elle provoque l’apparition de malformations chez le fœtus, essentiellement des anomalies des centres nerveux et des articulations.

Le virus touche les bovins et les ovins. Chez le mouton, les déformations des membres sont telles que l’agnelage est parfois impossible et l’éleveur non seulement perd son agneau mais se voit contraint d’euthanasier sa brebis.

Chez les bovins, les malformations fœtales nécessitent parfois la réalisation d’une césarienne pour arriver à extraire le veau. 
Sur les animaux non-gestants, la maladie donne des signes peu spécifiques qui régressent en quelques jours (hyperthermie, chute de production laitière, diarrhée).

Aucun traitement préventif

Il n’y a à ce jour aucun traitement préventif contre la maladie de Schmallenberg, bien qu’un vaccin existe contre le virus Akabane.

La France est en Europe un des pays le plus touché vu sa densité de zones d’élevage. La zone atteinte constitue une large bande partant de la Normandie vers le nord et l’est, en redescendant vers le sud jusqu’en Charente et en Corrèze. Le région la plus touchée est le Nord Pas-de-Calais.

Vers une expansion vers au sud ?

Les autorités s’interrogent et il règne une incertitude sur l’avenir de cette épidémie. Les températures froides de l’hiver freinent la propagation du virus par destruction de son vecteur (culicoïdes) mais qu’adviendra-t-il au printemps 2013 ? la maladie va-t-elle continuer son expansion vers le sud et atteindre des régions jusque-là épargnée (l’Espagne ?) ?

Une immunité après une première infection

Toutefois, il semblerait que l’immunité acquise lors d’une première infection permette une protection efficace. Les études montrent qu’une vache ayant donné naissance à un veau malformé une année donne un veau normal l’année suivante.

Affaire à suivre !

 

Thierry Fleurquin

Vétérinaire, Songeons

 

 

26 septembre 2014

Eté indien et été de la Saint Martin

L’été indien ou l’été des Indiens (expression d’origine américaine, en France on parle également d’été de Vireux ou d’été de la Saint-Martin) est une période de temps ensoleillé et radouci, après les premières gelées de l’automne et juste avant l’hiver. Elle se produit en octobre ou au début de novembre dans l’hémisphère nord, et en avril ou au début maidans l’hémisphère sud. Elle est aléatoire et peut durer de quelques jours à plus d’une semaine, ou ne pas se produire du tout certaines années.

Explication météorologique

À l’automne, l’ensoleillement diminue et le contraste thermique entre le pôle pointant à l’opposé du soleil et l’équateur augmente. La circulation atmosphériqueprincipale qui, en été, se situait surtout en région polaire, commence à se décaler vers les latitudes moyennes. Par conséquent, les dépressions météorologiquespassent plus au sud (pour l’hémisphère Nord, plus au nord pour l’hémisphère Sud) et l’air froid commence à entrer sur ces régions et à donner du gel.

Cependant, le flux d’altitude est encore assez lent et il peut s’écouler plusieurs jours entre deux dépressions. Les vents peuvent alors tourner au Sud – toujours pour l’hémisphère Nord – dans un anticyclone et apporter de l’air doux et sec qui donnera des conditions presque estivales.

En général, les caractéristiques pour considérer qu'il y a un été des indiens sont les suivantes1,2 :

  • Il se produit à l'automne, le plus souvent entre le début du mois d'octobre et le milieu du mois de novembre, après une période de gel ;
  • La période de redoux doit durer au moins trois jours où la température sera d’au moins 5 °C au-dessus de la normale saisonnière ;
  • Il n'y aura que peu ou pas de précipitations, c'est-à-dire moins de 5 mm de pluie dans une même journée. Les journées seront donc ensoleillés avec des matins brumeux et les nuits sont souvent froides.

Variation de sens :

Feuille d'érable dans l'Est de l'Amérique du Nord qui rougit et tombe à ce moment

Les dates de survenue de ce phénomène sont cependant extrêmement variables, en fonction des différences climatiques de chaque lieu. Dans l’État du nord des États-Unis du Minnesota, par exemple, l’été indien survient au début du mois d’octobre. Dans une région comme celle de San Francisco, où c’est parfois en octobre qu’on observe les journées les plus chaudes, mais où les températures de l’été et de l’hiver sont proches, l’été indien, même s’il est utilisé, n’a pas la même signification que dans une région à hivers froids et étés chauds.

L’expression est aussi utilisée pour désigner métaphoriquement un renouveau inattendu ou tardif.

Origine :

Elle est utilisée depuis plus de deux siècles. On a commencé à entendre parler de l’Indian Summer tout d’abord en Pennsylvanieà la fin du xviiie siècle2. Ce terme a ensuite voyagé dans les régions de l’État de New York et de la Nouvelle-Angleterre vers 1798. Il aurait fait son apparition au Canada vers 1821 et en Angleterre vers 1830. Les francophones du Canada ont traduit ce terme littéralement par Été des Indiens2.

Son sens exact d’origine est perdu mais ci-dessous se trouvent certaines hypothèses qui ont été émises2 :

  • Elle peut tirer son nom de la période traditionnelle où les Indiens d’Amérique achevaient leurs récoltes ;
  • Dans The Americans, The Colonial Experience, Daniel J. Boorstin suppose que le terme tire son origine des raids des colons européens, pendant les guerres contre les Indiens, raids qui s’arrêtaient à l’automne. Toute période de temps estival permettait de prolonger des raids, en faisant un été indien, mais la première fois que le terme apparaît, en 1778, ces raids n’étaient plus pratiqués depuis longtemps ;
  • Les premiers blancs qui habitaient à l'intérieur des terres attribuaient la brume de cette période à la fumée provoquée par les feux de prairies que les indiens faisaient à cette époque de l'année ;
  • Les marins anglais, qui voyageaient d'une mer à l'autre, avaient remarqué une ressemblance entre notre temps d'automne et celui observé aux Indes pendant l'été.
  • L’été indien est peut-être tout simplement nommé ainsi car il est commun dans les anciens territoires indiens d’Amérique du Nord.

Dénomination différente :

L'été indien est une chanson célèbre de 1975, coécrite par Pierre Delanoë et Claude Lemesle et interprétée par le chanteur français originaire des États-UnisJoe Dassin. Les paroles de cet extrait de la chanson montrent que l'expression concerne bien le Nord de l’Amérique et non l’Europe :

« C’était l’automne, un automne où il faisait beau
Une saison qui n’existe que dans le Nord de l’Amérique
Là-bas on l’appelle l’été indien »

Altweibersommer en Allemagne

En France, les expressions les plus classiques, avant Joe Dassin, étaient « l’été de la Saint-Denis » (9 octobre) ou « été de la Saint-Martin » (11 novembre), période opposée à celle des Saints de glace. Sur la moitié nord de la France les températures peuvent atteindre ou dépasser la barre des 25 °C environ jusqu’à la mi-octobre, on peut toutefois espérer dépasser les 20 °Cjusqu’au début du mois de novembre. Dans le Sud-Ouest, les 30 °C peuvent être dépassés généralement jusqu’à la mi-octobre, les 25 °C sont possibles, souvent jusqu’à la Toussaint. En Corse, des pointes à plus de 30 °C, voire 35 °C en octobre, ont déjà été observées. L’un des épisodes les plus marquants de la Saint-Denis ou de la Saint-Martin est celui de 1921, le mois d’octobre est extrêmement chaud, plusieurs journées sont estivales, avec le plus souvent entre 25 à 32 °C l’après-midi, sur une grande partie du pays. Désormais, l'été le plus fréquent dans le Midi est celui de Saint-Martin, si bien popularisé par la tradition qu'on le trouve en Catalogne et en Roussillon, sous le nom d'« Estiuet (petit été) de Sant Martí ».

En Allemagne, on parle de l’« Altweibersommer » (« été des vieilles femmes »), en Suède de « l’été de la Toussaint », en Italie de « l’estate di San Martino », enAngleterre, on parle souvent de « l’été de la Saint-Luc » (18 octobre) et en Espagne on parle de « veranillo de San Miguel » (29 septembre). Enfin en Europe centrale, on a, à la fin septembre, « l’été des bonnes femmes »2. Correspond à ce qu'on appelle en Bretagne « an hanv c'hraden », « l'été des fougères » qui prennent alors leurs belles teintes jaunes et rousses.

Dictons relatifs à cette période :

Ces dictons traditionnels, parfois discutables, ne traduisent une réalité que pour les pays tempérés de l'hémisphère nord :

  • « À la Toussaint, commence l'été de la Saint-Martin » ou « été de la Saint-Martin, dure trois jours et un brin »

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l'expression : le "Altweibersommer"

En Allemagne, chaque année à l’automne, un drôle de mot fait son apparition. C’est le mot "Altweibersommer". "Altweibersommer" désigne un phénomène climatique qui peut durer de quelques jours à quelques semaines, de mi-septembre à octobre. Pendant cette période, les températures redeviennent très clémentes une dernière fois avant l’hiver, comme si l’été était revenu pour quelques jours.

Il est vrai que le mot "Altweibersommer" laisse songeur. "Sommer" veut dire „été“ en allemand. "Weiber", c’est le pluriel de "Weib", un mot qu’on utilisait il n’y a pas si longtemps encore pour dire „femme“ ou „épouse“, mais qui a aujourd’hui une connotation assez négative, un peu comme „bonne femme“. Et "alt", ça veux dire vieux. Ce serait donc l’été des vieilles bonnes femmes ?

Il y a deux théories qui s’affrontent pour expliquer l’origine du mot. La théorie la plus répandue affirme que le mot "Weiber" dans "Altweibersommer" ne veut pas dire „femme“ mais qu’il vient en réalité de "weiben", un verbe issu du vieil allemand qui signifie "produire des fils d’araignée". Il se réfère aux milliers de fils blancs que l’on peut voir au début de l’automne, le matin, dans les champs, accrochés aux plantes et aux arbres, parfois sertis de gouttes de rosée qui les font ressembler à des colliers de perles. "Altweibersommer" serait donc "l’été tardif des fils d’araignée".

Mais parfois on explique aussi l’origine du mot par le fait que ces longs fils d’araignées ressemblent à des cheveux de vieilles femmes. Les croyances populaires pensaient même que ces fils étaient des traces d’elfes ou de nains ou les cheveux de la Sainte vierge. L’explication scientifique de l’origine de ces fils est un peu moins féerique, mais non moins passionnante : il s’agit en vérité de fils fabriqués par des petites araignées. Ces fils leur servent, aussi improbable que cela puisse paraître, à voler !

L’araignée se place en hauteur, puis elle commence à produire un fil. Ce fil est emporté par le vent et soulève ainsi l’araignée qui va maintenant pouvoir voler sur des centaines de kilomètres ! Ce sont donc les fils d’araignées voyageuses, que l’on voit surtout à la fin de l’été, et non pas les vieilles femmes qui ont donné l’expression "Altweibersommer". D’ailleurs, quand en 1989, une dame âgée a porté plainte devant le tribunal de Darmstadt contre l’usage dans la langue allemande de l’expression "Altweibersommer", le tribunal l’a déboutée, considérant que l’expression ne portait pas atteinte à la dignité des femmes d’un certain âge.

Les Français appellent le retour des températures chaudes "été indien". Ce terme leur vient du Canada où les Canadiens francophones ont tout simplement traduit l’expression américaine "indian summer" qui se réfère probablement au fait que les Indiens d’Amérique achevaient leurs récoltes pendant ce dernier soubresaut de l’été.

19 avril 2014

RESPECT POUR NOS PAYSANS ET AGRICULTEURS

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Est-ce que l'être humain ou le citadin actuel aurait-il un peu de reconnaissance envers ses aïeux ?

 

 

 

Qui sont ces personnes qui jugent le monde de nos paysans et agriculteurs et qui ont le culot de te demander

 

 


Comment une belle femme intelligente comme toi ose fréquenter ce milieu et ces odeurs ??"  


 Je suis d'une humeur furax!!!   Ce " Milieu paysan" que vous vous permettez de juger, sert à vous nourrir et vous entretenir mes chers!!!!


 


Le matin,  la crème et le sucre que vous mettez dans votre café ne tombent pas du ciel!! Les fruits de votre confiture non plus !!! La bonne viande que vous mangez à midi, assortie de légumes,  salade avec des frites


n'arrivent pas dans votre bouche  par miracle!! Le vin ou le Whisky que vous buvez non plus!! Les céréales et farines pour  faire votre gâteau ainsi que le lait pour la bonne raclette ou fondue ne sont  pas venus dans votre assiette  par la simple pression d'un bouton!!!  Le beau bouquet de fleurs que vous offrez à votre chérie ne survient pas par hasard chez la fleuriste !!!


 


Qui se lève tous les jours y compris les week-ends à 4h00 du matin et se couche à pas d'heure pour traire et soigner les animaux  ?? Qui s'occupe de l'entretien des prairies  et des pâturages que vous aimez fouler l'été pendant que vous êtes en vacances?? Qui s'occupe de l'entretien des pistes et des remonte-pentes l'hiver pendant que vous vous prélassez au soleil en ski ??


 


Eh oui, c'est grâce à nos braves paysans et agriculteurs que nous avons la chance d'être nourri


et que nos paysages sont entretenus!!!  Alors oui  j'aime mieux fréquenter ce monde là  qui nous nourrit, qui nous accepte tel que nous sommes, sans jugement et  sans déverser la bave du crapaud sur les autres. Ces braves gens, malgré leur fatigue de la journée savent rire, chanter, danser à l'air libre et non pollué des villes… Alors oui je veux continuer à les fréquenter et à sentir l'odeur naturelle de la nature plutôt que l'odeur artificielle des parfums ou pollué de l'air des villes et j'en suis TRES FIERE !!!  


Merci à nos amis paysans agriculteurs pour leur force et leur courage. ABE

2 octobre 2014

Désalpe et marché aux moutons à Jaun

Ce dimanche de l'équinoxe d'Automne fut aussi celui de la désalpe des brebis et agneaux , celles qui doivent agneler en septembre et octobre et les jeunes béliers et agnelles vendus sur le marché aux moutons ,à d'autres éleveurs. 

Les autres brebis ,agnelles et béliers sont encore là haut sur l'alpage jusqu'aux environs du 20 octobre pour la fin de la saison.

Il a vraiment fait un temps superbe ,doux ensoleillé sans orage ,alors que la veille il tombait des trombes et il a fait quasi nuit de toute la journée ,le ciel étant si bas si noir...

Nouky cette année encore a porté fièrement sa belle sonnaille sur un collier de cuir flambant neuf , menant ses brebis vers le village depuis les crêtes de sa chère montagne où il vient de passer son sixième été .

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Celles qui sont redescendues vers le village ,sont arrivées trempées au parc de tri. La Schafscheid ,est en fait , un "rassemblement de moutons " prévu dans le but de trier et de récupérer pour chaque éleveur ,son propre troupeau.

Ainsi les bêtes arrivent ensemble dans un premier grand parc principal ,qui est lui même entouré de plusieurs autres parcs attenants tout autour avec des barrières permettant de trier puis ensuite de charger ses bêtes en camion bétaillère et direction la bergerie ou un autre parc en filets électriques pour continuer les pâtures d'Automne ici et là ,comme celles de la Ferme à Nouky qui se retrouvent triées en lots de 8 à 30 bêtes pour nettoyer talus ,pelouses et autres lieux en herbe à tenir propres par le pâturage ,plutôt que de broyer et gaspiller cette bonne herbe ou de laisser gagner buissons et broussailles. Ces brebis là sont "les brebis de ménage" de la Ferme à Nouky , environ 230 d'entre elles ont ainsi passé l'été à tondre les talus ici et là sur les vallées qui leurs sont attribuées.

Les truies et porcelets aussi sont rentrés à la ferme , l'été plus que bien arrosé leur a été bien profitable ,maintenant arrive la Bénichon et la Saint Cochon qui l'accompagne chaque année en cette fin d'été.

Pour le moment point de neige en vue sur les plus hauts sommets environnants -pour une fois !!!!

Mais les premières gelées blanches ne sauraient tarder et les brebis qui sont encore là haut passeront alors les dernières nuits dans la bergerie d'alpage.

Les premiers agneaux sont nés ,à peine le troupeau rentré par les prés autour de la bergerie.

Sur les 74 ayant déjà agnelé , seulemnt 8 agneaux sont au biberon pour le moment ,malgré les doubles et triplés ,ainsi qu'une qui en a fait 4 avant hier.

Mais c'est bien loin d'être fini !!!

Encore  300 brebis doivent mettre bas jusqu'au 20 octobre .......les nuits vont se faire de plus en plus blanches et longues et les journées de travail bien remplies !!!

Mais à la Ferme de Nouky ,la saison des agneaux qui survient deux fois l'an est la plus belle qui soit !

14 août 2016

Amour, jeu et stratégie chez les moutons

Amour, jeu et stratégie chez les moutons

Les moutons souffrent d'une réputation bien éloignée de la vérité. Au sein du peuple ovin, pourtant, on joue, on s'aime et on se souvient… One Voice vous invite à les découvrir.

Un troupeau de moutons ça n'est pas seulement une masse blanche qui se déplace dans la campagne. Non, un troupeau de moutons, c'est une multitude d'individus, de personnalités différentes, qui se déplacent ensemble, en un même mouvement. Ce comportement est celui de toutes les espèces proies, une stratégie pour faire face aux prédateurs… qui s'attaqueront de préférence aux individus isolés. En cas d'attaque, il faut être soudés. Alors oui, souvent, un mouton suit, sans réfléchir. Mais cela ne fait pas de lui un idiot, au contraire ! Cela lui permet de survivre… Et si une chose est certaine, c'est que sa vie mentale est beaucoup plus riche que ce que certains se complaisent à le croire.

De la personnalité
Les moutons ont du caractère. Ceux qui vivent avec eux le savent bien. Certains sont timides, d'autres particulièrement curieux. D'autres encore, notamment les mères qui protègent leurs petits, peuvent même se montrer agressifs. Quoiqu'il faudrait sans doute plutôt parler de courage, à les voir faire face lorsqu'un chien ou un autre prédateur menace leur agneau ! Toujours est-il qu'il suffit d'observer attentivement un mouton pour comprendre, à son regard et à son attitude, l'émotion qu'il ressent. Car ce n'est pas non plus par hasard que le troupeau s'organise. Parmi les brebis, il y en a toujours une au tempérament de leader, qui saura gérer la panique générale que peut susciter l'apparition d'un humain ou d'un chien inconnus. Les autres ont confiance en elle et elle mènera le troupeau en sécurité... Mais pourquoi ont-elles confiance ?

Respect et non-violence
Il aura fallu qu'une primatologue s'intéresse à eux pour que l'on donne aux moutons une chance de prouver leur intelligence. Car pour avoir des réponses intéressantes, encore faut-il poser les bonnes questions ! C'est Thelma Rowell qui, en observant durant trois années consécutives la vie d'un troupeau de moutons sauvages, a pu démonter un certain nombre de clichés. Grâce à elle, on sait désormais que le répertoire comportemental des moutons est riche et qu'ils tissent des liens étroits entre eux. Leurs histoires d'amitié et d'inimitié guident leurs interactions au moins autant que leur âge et leur rang hiérarchique. Chez eux, la taille des cornes importe peu, l'expérience prime sur la force physique. Ainsi, les brebis d'un âge avancé dirigent le troupeau, indépendamment de leur condition physique. Elles ont su gagner la confiance de leurs congénères, en soignant et en nourrissant leurs descendants au fil des années, et sans jamais user de violence…

Amis pour la vie
Comment s'étonner alors que certains moutons tissent des liens durables, non seulement entre eux mais aussi avec des individus d'espèce différente ? Les scientifiques ont pu démontrer que, non seulement ils étaient capables de reconnaître 50 facies de moutons et 10 visages humains, de face et même de profil, mais qu'ils s'en souvenaient pendant deux ans ! C'est une caractéristique qui signe une intelligence sociale particulièrement exacerbée… Extrêmement stressés lorsqu'ils sont isolés – ce qui n'a rien d'étonnant pour un animal grégaire – ils se calment lorsqu'on leur montre des photos de leurs compagnons… d'après les chercheurs de Cambridge d'ailleurs, les moutons pensent très certainement aux individus absents. Rien de vraiment étonnant lorsqu'on sait qu'une mère et son petit que l'on a séparés pleurent pendant des jours. Mais leur affection va bien au-delà de la frontière de l'espèce. Les moutons se font des amis sans discrimination, comme Rammo le bélier, devenu le meilleur ami de Whisper, une vache aveugle... Grâce à lui, qui l'a guidée pas à pas jusqu'à la fin de sa vie, elle a pu se déplacer sans se cogner partout. Et, lorsqu'une maladie l'emporta violemment, Rammo pleura longtemps sur la dépouille de sa chère disparue. 

Le mouton médecin
C'est encore à l'instar des grands singes qu'une découverte étonnante a été faite concernant le comportement des moutons. Tandis que les chercheurs continuent (à juste titre) à s'ébahir de la capacité des chimpanzés à pratiquer l'automédication dans les grands arbres des forêts d'Afrique équatoriale, les prés australiens se sont eux aussi révélés de véritables pharmacies à ciel ouvert… Une équipe de scientifiques a ainsi découvert que les moutons malades savaient comment se soigner en choisissant les plantes appropriées ; mieux encore, c'est grâce à l'enseignement qu'ils ont reçu de leur mère lorsqu'ils étaient agneaux qu'ils en sont capables ! Les travaux de recherche montrent aussi que, lorsqu'il en a la possibilité, un mouton remangera une plante qui l'a soulagé dans le passé… Les connaissances des moutons en « phytothérapie ovine » s'enrichiraient donc de génération en génération.

Des moutons en cavale
Bien loin encore de ce que la plupart imaginent, les moutons s'avèrent être de fins stratèges, capables de s'évader d'enclos pourtant bien fermés, si l'herbe plus verte du champ voisin les motive. Le dépassement de soi est aussi une qualité ovine ! C'est en tout cas ce que l'on peut aisément imaginer, tant les anecdotes décrivant leurs escapades sont nombreuses. En 2004, c'est même tout un troupeau qui a défrayé la chronique en franchissant 3 m de grilles. Pour y parvenir, les brebis se sont allongées, sur le côté ou sur le dos, et ont roulé sur elles-mêmes ! Elles ont aussi sauté des clôtures hautes de 1,50 m et se sont faufilées dans des trous d'à peine 20 cm, s'infligeant ainsi beaucoup d'efforts et de contorsions inhabituelles pour parvenir à rejoindre les jardins avoisinants à l'attrait gustatif sans équivoque... Janet Taylor, qui a fondé le Farm Animal Sanctuary où elle recueille des animaux sauvés de l'abattoir, se plait quant à elle à raconter les facéties du « gang des trois », trois moutons capables d'ouvrir n'importe quelle porte dans sa ferme ! Ils utilisent leur langue comme une clé en l'introduisant dans la serrure, et si le verrou est dur, l'un d'eux s'appuie sur la porte pour lui faciliter la tâche tandis que le troisième donne un coup de sabot pour l'ouvrir… Ingéniosité et coopération, voilà encore deux qualités ovines que certains jugeront inattendues.

Communiquer avec les humains
La coopération pour les moutons est sans doute une conséquence de leur aptitude à communiquer, y compris avec les humains. Ceux qui ont un mouton pour compagnon le savent déjà, ils reconnaissent très bien leur nom – dès lors qu'on veut bien leur en donner un ! Et, bien sûr, ils viennent quand on les appelle… L'histoire d'Audrey et de Sybil, deux brebis ayant été élevées au biberon dans la ferme de Rosamund Young, est, à ce propos, particulièrement touchante : cette fois-là, c'est un humain qui a répondu à l'appel d'un mouton… Un après-midi Audrey, tout en bêlant sans discontinuer, est venue taper avec vigueur sur la porte de la cuisine où se trouvait Rosamund. Lorsque cette dernière a ouvert la porte, elle s'est mise à bêler de plus belle, courant sur la pelouse, s'arrêtant, la regardant et courant un peu plus loin, à la manière des chiens qui veulent qu'on les suive… Elle conduisit ainsi Rosamund jusqu'à la piscine où sa sœur, Sybil, nageait en rond, incapable de sortir de l'eau…

Ouvrir les yeux, et son cœur…
De Rammo, éploré d'avoir perdu son amie, à Audrey mettant tout en œuvre pour sauver sa sœur, c'est par les anecdotes que la nature véritable du peuple ovin apparaît… Le mouton devrait être symbole d'altruisme et de compassion, bien loin de ce qu'il représente aujourd'hui ! Fin stratège, à la gourmandise certes démesurée, il a sa place à nos côtés, non seulement en tant que compagnon mais aussi en tant que modèle…

Voir, écouter, partagez !
Pour voir il faut accepter de regarder, et pour entendre il faut être à l'écoute… C'est ce à quoi nous invitent ces histoires de moutons. Des histoires vraies, qui dressent un portrait bien éloigné de la croyance populaire. Les moutons sont des êtres intelligents et attachants. Ils peuvent même être des compagnons fidèles, si seulement on leur en donne l'occasion… Pour nous aider à faire en sorte que leur identité véritable soit enfin de notoriété publique, et que la façon dont ils sont traités évolue, vous pouvez commander et diffuser autour de vous le guide « Le peuple ovin et bovin » qui relate également de nombreuses belles histoires de vaches…

 

14 août 2016

Traditions vivantes dans le canton de Fribourg (Suisse)

Foire aux moutons

Foire aux moutons© La Liberté / Alain Wicht

Le retour du bétail à la fin de la saison d’alpage est un moment-clé dans l’année paysanne. Il n’est pas étonnant que ce jour soit aussi un événement, un moment de rencontre souvent associé à un marché. C’est le cas pour la désalpe des moutons à Jaun en Gruyère, à Zollhaus en Singine (Planfayon/Plaffeien) et dans la région voisine à Riffenmatt (Guggisberg, Berne).

Lorsque les moutons redescendent de l’alpage, les troupeaux sont rassemblés sur une place et répartis dans des parcs. Un troupeau d’estivage est souvent constitué d’animaux appartenant à différents éleveurs. Le grand parc s’ouvre sur de plus petits enclos où les animaux sont triés. Différents signes distinctifs permettent de reconnaître les bêtes : signes en peinture résistante à l’eau, marques au fer, plaquettes fixées à l’oreille. Le tri des animaux a donné le nom traditionnel Schafscheid. Les animaux ne peuvent être emmenés avant que le commissaire ait vérifié la répartiton (Schweizerisches Idiotikon, Vol 8, Col 219).

Bellegarde/Jaun : la plus grande fête de l’année
Le village de Bellegarde compte quelques 700 habitants mais ce sont plus de 2000 personnes qui participent à la Schafscheid. Beaucoup d’expatriés reviennent ce jour-là dans leur village d’origine et la fête est aussi appelée à jouer un rôle touristique croissant. C’est la plus grande manifestation locale de l’année (témoignage de Jean-Marie Buchs, in Freiburger Nachrichten du 2 juillet 2009). En 2012, la foire aux moutons a eu lieu pour la 418e fois ce qui la fait remonter à 1594 ou 1595. A ce moment, le Gouvernement de Fribourg accorde un droit de marché au pays de Bellegarde. Une attestation de 1643 mentionne deux marchés par an (Karl HOLDER, 1902, pp. 48 et ss). Si la foire aux moutons n’est pas explicitement mentionnée on peut effectivement supposer qu’elle se tient à l’une de ces deux dates.

La Schafscheid de Bellegarde a lieu à mi-septembre, le lundi du Jeûne fédéral mais anciennement elle avait lieu le samedi. Comme la foire se prolongeait jusqu’au petit matin et concurrençait ainsi la fréquentation de la messe, le curé a fait déplacer la foire au lundi. A la fête, 300 à 500 moutons arrivent en plusieurs troupeaux. Les bergers prennent la peine de décorer leurs animaux pour cette désalpe. Les moutons ne sont pas seulement restitués à leurs propriétaires, ils font aussi l’objet d’un marché. Depuis quelques années des éleveurs y amènent aussi des bêtes de la plaine. Une société de valorisation du bétail de boucherie est un client important.
En raison des transformations du monde agricole et de l’arrivée du loup dans la région, le nombre de moutons est en rapide diminution. Mais on voit aussi de jeunes bergers reprendre le flambeau et assurer la continuité de cette tradition (Freiburger Nachrichtendu 6 septembre 2012). Un menu spécial marque la journée de foire, il s’agit du menu traditionnel de la bénichon. Celui-ci comprend un plat fribourgeois de viandes fumées, chou et pommes de terre, puis un rôti d’agneau garni. L’hôtel Hochmatt de la Villette sert un menu simplifié : ragoût d’agneau et purée de pommes de terre ou gigot avec croquettes de pommes de terre, les deux avec les poires à botzi. La fermeture de l’hôtel Wasserfall cause des soucis aux organisateurs et aux instances touristiques. Cet établissement a servi jusqu’à 500 ou 600 menus lors des éditions précédentes et une nouvelle solution doit être trouvée pour restaurer les nombreux visiteurs (Freiburger Nachrichten du 21 mai 2013).

Un avenir incertain pour la foire de Planfayon
 En 1947, une foire aux moutons s’ajoute aux quatre marchés de l’année de Planfayon. Mais cette foire est plus ancienne car le journal Freiburger Nachrichten mentionne ceci en 1927 : « Le village offre un tableau intéressant le premier mercredi de septembre. Les bergers viennent avec leurs troupeaux de plusieurs centaines de moutons rendre aux propriétaires les bêtes qui leur ont été confiées pour la saison d’été. » La manifestation est décrite avec quelques détails : « aussitôt que les bêtes sont amenées dans les parcs montés pour la circonstance, chacun se met à chercher ses moutons dans le lot, ce qui ne va pas sans quelques difficultés si la plaquette portant les initiales gravées au fer rouge a été perdue et que la bête n’a pas de signe distinctif. Des signes apposés sur les oreilles permettent généralement de les reconnaître. » Le berger sort de son sac des paires d’oreilles comme preuves pour les moutons qui sont tombés ou qui ont péri (Freiburger Nachrichten, 1927, 196, p. 4).
Jusqu’en 1974, la Schafscheid a eu lieu le premier mercredi de septembre. En raison de l’un des marchés annuels, la manifestation a été déplacée au samedi du Jeûne fédéral sous le nom de Schafteilet. Depuis 1982, elle a lieu à Zollhaus et a pris une nouvelle dimension de convivialité et de rencontre. Mais la question du loup lui a porté un rude coup. En 2011, ce sont quelques 550 moutons qui y ont été menés, mais en 2012 la manifestation a été annulée. Son avenir est donc incertain.

Chez les voisins
A Riffenmatt, dans la commune bernoise de Guggisberg, une Schafscheid est attestée depuis 1662. Elle a lieu le premier jeudi de septembre et a rassemblé jusqu’à 600 têtes de petit bétail. Près de 20’000 personnes suivent l’arrivée des moutons et font le marché. Ueli Gaffner, secrétaire communal de Guggisberg considère cette fête comme aussi importante que la Fête nationale. Il estime que la foire va se maintenir. A son avis, un élément important manquera mais la fête se fera même sans moutons. (Freiburger Nachrichten du 1er et du 6 septembre 2011). En effet, en 2011, il n’y a eu qu’une centaine de moutons. La société des éleveurs ovins de Rüschegg, une des plus importante de la région, avait fait redescendre sont troupeau plus tôt à cause des attaques du loup. En 2012, les moutons n’ont plus été menés sur leurs alpages traditionnels.

Il faut encore mentionner la Schafscheid de Bellalp en Valais, où quelque 1200 bêtes sont réunies, primées et rendues à leurs propriétaires (BAUMANN et WOLGENSINGER, 1979, p. 90).

14 août 2016

La rindya

Désalpe (Charmey)

Désalpe à Charmey© La Liberté / Vincent Murith

La rindya signifie en patois la restitution. Les troupeaux descendent de l’alpage et sont rendus aux propriétaires. Les vaches portent les cloches et sonnailles aux colliers de cuir brodé, comme pour la poya (la montée au printemps) et en plus, un bouquet, un petit sapin orné de papiers multicolores, sur la tête. Les armaillis et leurs accompagnants portent le costume régional, accompagnés par un ancien char à cheval exhibant des ustensiles en bois ou, s’ils n’en ont plus, un véhicule dûment orné de branches et fleurs de papier.

A Charmey, la désalpe est organisée le dernier samedi de septembre et accueille quelque 10 000 spectateurs. Le marché comporte 80 stands d’artisanat et un marché aux fromages d’alpage permet de comparer leurs goûts. Six à douze éleveurs des alpages environnants organisent leur désalpe sur la journée, un horaire étant convenu pour bien rythmer le spectacle dans le village. Ils mènent leurs troupeaux, à pied, jusqu’en plaine par la route où les milliers d’automobilistes en colonne sortent leur appareil de photo.

La transhumance marque les saisons des éleveurs depuis que les alpages sont exploités. Au XXe siècle, les rites de la descente de l’alpage attirent l’attention des défenseurs des traditions et des médias alors que l’agriculture se transforme et se mécanise. A Charmey, la première Rindya est organisée le 6 octobre 1980 par le Groupement des commerçants de Charmey. Après les premières éditions, l’organisation est prise en main par la Société de développement et l’Office du tourisme avec l’appui de bénévoles des sociétés locales. Cette désalpe « de l’office du tourisme » rassemble des hôtes, des habitants de la région, des citadins et des Fribourgeois exilés. Par ailleurs, certains éleveurs ne passent pas par Charmey ou désalpent un autre jour tout en perpétuant une tradition de la désalpe plus intime.

Initiée avec un objectif clairement touristique, la désalpe de Charmey met en valeur l’alpage, ses produits et le travail des éleveurs. Le passage des troupeaux, soigneusement préparés, est commenté et expliqué au micro par un ancien armailli. La fête crée ainsi des liens émotionnels entre éleveurs et citadins et entretient la poésie de la transhumance et la mémoire des pratiques artisanales. En trente ans, cette désalpe est devenue un écrin pour les traditions : costume, artisanat, musique, chant et danse. La désalpe est entrée dans les traditions chères aux habitants de la région et elle en cultive la mémoire.

Compléments
Le nombre de fêtes de la désalpe a augmenté depuis 1980, dans le canton de Fribourg, en Valais, dans les Alpes vaudoises et dans l’Arc jurassien. Quelques personnalités et animations originales s’y partagent la vedette avec les vaches et les armaillis…

A Semsales, dans le district de la Veveyse, la Société de développement organise en 2013 la 30e désalpe.

A Albeuve, la foire au bétail de début octobre se mue en fête de la désalpe en 1987, organisée par les treize sociétés locales.

A Charmey, pour la première fois en 2013, le curé a donné la bénédiction aux troupeaux lors de leur passage. Il ajoute ainsi aux traditions présentées lors de la Rindya de Charmey une pratique discrète du début de la saison. Il s’agissait pour les propriétaires et les employés d’alpage de demander protection, soit en assistant à une messe des armaillis (à Bulle, à Châtel-Saint-Denis), soit en glissant un rameau béni parmi leurs ustensiles ou en invitant le prêtre sur l’alpage pour une bénédiction du troupeau.

15 septembre 2016

La Foire aux Moutons de Jaun

422ème foire aux moutons et désalpe

Cette foire a lieu chaque année le lundi du Jeûne fédéral. C'est le jour où les moutons regagnent le village pour être vendus après avoir passé quelques mois à l'alpage.

Depuis plus de quatre siècles, cet évènement traditionnel marque le retour des moutons en plaine. Cette foire d'automne, avec une cinquantaine détals, a toujours lieu le lundi du Jeûne fédéral. Ce moment incontournable de l'année est devenu un lieu de rencontres privilégié pour la population, les armaillis et les visiteurs.

En outre, cette journée se termine en soirée par la traditionnelle danse dans les différents restaurants du lieu.

Heures d'ouvertures:

Dès 8h à fin de soirée

Date de la manifestation:

19.09.2016

Contact:

www.la-gruyere.ch

info@la-gruyere.ch

+41 0848 424 424

+41 26 919 85 01

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Fribourg

Suisse

15 septembre 2016

Histoires de vaches

Musée de Charmey - Histoires de vaches fribourgeoises

La vache fribourgeoise, un mythe dont les couleurs cantonales, le noir et le blanc, sont devenues le véritable emblème. La race, quant à elle, a disparu dans les années 1970, mais pas l’engouement pour cette vache symbole de l’économie fromagère. 

Fabrice Savary, photographe, a mené l’enquête autour de la vache fribourgeoise jusqu’aux alpages d’aujourd’hui. Il mêle images anciennes et photographies récentes pour suivre cette vache emblématique aujourd’hui disparue. 

Le Musée de Charmey présente ces histoires de vaches fribourgeoises au travers de documents anciens (photographies de 1890 aux années 1970) et clichés contemporains. L’émotion sera au rendez-vous en découvrant Baron (le taureau) et ses congénères, mais aussi les hommes, acteurs de cette agriculture de montagne. En parallèle, seront exposés des sculptures et des miniatures de la Poya et de la Désalpe (à la façon des santons de Provence).

Photo copyright : Fabrice Savary

 

Heures d'ouvertures:

lu au ve de 10h à 12h et de 14h à 17h sa de 10h à 12h et de 14h à 16h30 di de 14h à 18h

Date de la manifestation:

11.09.2016 - 20.11.2016

Contact:

Musée de Charmey

www.musee-charmey.ch

info@musee-charmey.ch

+41 26 927 55 80

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Fribourg

Suisse

8 juin 2013

Enfin l'inalpe !!!

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Cette fois ci ça y est !!! Enfin !

Le beau temps et la chaleur arrivent doucement à la Ferme de Nouky.

Après de très éprouvantes journées de pluies et orages ,d'innondations et d'avalanches, le calme et le Printemps semblent décidés à s'installer ,même si l'herbe est encore rare ,par rapport aux autres années ,et le troupeau qui avait à peine commencé à pointer un sabot par les prés ,est de nouveau dehors ,en longue journée ,ne rentrant que pour les nuits encore fraîches ,ou lorsque un gros orage arrive.

Tout le monde sort donc profiter de ce Printemps étrange ,qui sera fort bref ,en espérant que l'Eté qui arrive soit plus agréable et compense sur l'Automne avec de belles journées !!

Depuis une semaine le troupeau est au piémont ,les premières prairies de l'alpage ,qui vont de la Ferme ,en dehors des prés ,jusqu'à l'altitude de 1500 m environ.

Plus haut la neige est encore et toujours là , ne fondant  que bien lentement.....

Ensuite ,dans environ un mois ce sera la véritable montée en alpage -la Poya des brebis - pour tout l'été .

Mais déjà ,les brebis et génisses ,lorgnent vers le haut ....quel retard cette année !!!!

En bas à la ferme ,ce n'est que musique , fort agréable ,poules qui caquettent après avoir pondu leur oeuf du jour ,le coq qui s'égosille , brebis et agneaux qui bêlent ,sonnailles accrochées au cou de chacun et chacune , la symphonie de l'alpage est de retour !

8 octobre 2019

Nous , ruraux....

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Nous ruraux

La modification sociétale unique que nous connaissons depuis quelques mois m’incite à prendre la plume pour partager mes sentiments, mes interrogations et mes inquiétudes.
Notons que le problème de notre société est bien que certains urbains ont conservé l’esprit rural et qu’au contraire certains ruraux ou néo ruraux ont complétement perdu ces valeurs. Ajouter une touche de journalisme pas toujours objectif et cela conduit à un climat délétère et suspicieux qui marque une césure sociétale historique.

Plaidoyer pour la ruralité

Nous ruraux
Nous ruraux n’acceptons plus le dogme idéologique qui conduit certains à vouloir nous imposer par la violence leurs convictions, leur idéologie et leur mode de vie.

Nous ruraux aimons le chant du coq, le tintement des cloches qu’il émane du clocher de notre église millénaire ou d’une vache en estive tout autant que le coassement d’une grenouille ou d’un crapaud en parade nuptiale dans une mare que nos ancêtres ont creusé et que nous avons préservé.

Nous ruraux aimons les odeurs de la campagne aussi bien celles de l’aubépine en fleurs au printemps, du foin fraichement fauché en été ou du fumier en hiver.

Nous ruraux aimons manger de la viande autant par goût que par tradition, nous élevons des poules pour manger leurs œufs, nous élevons des canards pour nous délecter de leurs magrets, cela ne nous empêche pas de les aimer, de bien les traiter et de passer beaucoup de temps pour les élever.

Nous ruraux aimons la chasse, la pêche, la cueillette des champignons et des fruits de la forêt autant que nos ancêtres.

Nous ruraux connaissons la nature, l’observons, la respectons, voir même l’adorons.

Nous ruraux avons des potagers qui nous nourrissent et nous nous régalons de cette production artisanale sans, il est vrai, nous poser la question sur le ressenti du poireau ou de la carotte que nous découpons au-dessus de la marmite.

Nous ruraux avons comme mode de vie la campagne en acceptant ses nombreuses contraintes et ses multiples avantages.

Nous ruraux, vous accueillons chaque week-end avec empathie et respect car le partage et l’échange font partie de notre manière de vivre.

Nous ruraux acceptons et respectons les différences, nous n’obligeons pas les végans à manger de la viande, les animalistes à élever des poules, les anti-chasse à chasser, les anti-pêche à pêcher pour autant nous sommes fiers de ces traditions transmises par nos ainés et que nous perpétuons avec passion.

Nous ruraux revendiquons que notre culture ne s’arrête pas à l’agriculture, nous ne sommes pas des femmes et des hommes incultes et primaires !

Nous ruraux revendiquons que nos racines viennent de la ruralité, un peuple qui oubli d’où il vient, ne sait plus où il va…
Notre société sait-elle encore où elle va ?

Nous ruraux pensons avec le cœur mais agissons avec la raison, nous ne supportons plus cette forme de radicalisation qui conduit à des actions violentes, des intimidations qui touchent chaque jour des agriculteurs, chasseurs, pêcheurs ou éleveurs.

Nous ruraux aimons les valeurs de notre république, une et indivisible qui accepte les revendications de chacun mais toujours dans le respect de tous.

Nous ruraux sommes perdus, inquiets, harcelés par des extrémistes qui pensent être les seuls à détenir la vérité.

Nous ruraux savons que la lame du couteau et de la serpe s’émoussent mais que la langue de l’homme est toujours aussi tranchante.

Aujourd’hui la langue de certains hommes est plus tranchante qu’un couteau. L’adage populaire dit « si un âne te donne un coup de pied ne lui rend pas », mais nous ne sommes pas sûrs de pouvoir le respecter encore très longtemps.

Nicolas GAVARD-GONGALLUD
Un chasseur, pêcheur, éleveur, amoureux de la nature à l’esprit rural

7 novembre 2015

Eté indien et pâturages de novembre.....

Cette année à la Ferme à Nouky on profite pleinement d'un magnifique été indien par les prés et sous les arbres fruitiers.Après la cueillette des pommes et poires pour l'hiver ,c'est le tour des brebis et truies de se régaler sous les arbres à glâner les derniers fruits oubliés ou volontairement laissés pour elles.

Il y a eu toute la saison beaucoup d'herbe et n'étant pas encore gelée les brebis peuvent profiter pleinement des belles journées de novembre pour finir les prés et ainsi en passant .....économiser le fenil pour plus tard.

C'est d'habitude pour la Toussaint que les brebis rentrent en bergerie pour hiverner de longs mois ,mais cette année est exceptionnelle !!!

Celles qui ont mis bas en septembre - octobre sortent en journée avec leurs agneaux par les prés et sont aussi nourries dedans le matin et le soir. Les truies aussi sont dehors avec les porcelets qui prennent même quelques légers coups de soleil l'après midi !

Les brebis sans agneaux et les  béliers sont encore dehors la nuit ,mais au 15 novembre elles dormiront aussi dedans et les béliers seront mis de côté pour un repos bien mérité jusqu'au mois d'avril.....

Les génisses sont descendues les dernières de l'alpage et rentreront à l'arrivée de la neige ,le plus tard possible espérons le !

Les étables et bergeries sont prêtes pour accueillir tout ce petit monde, Les granges et fenils bondés , la neige peut donc bien tomber , on est prêt à hiverner à la Ferme de Nouky !!

 

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13 décembre 2015

Décembre sous le soleil à la Ferme de Nouky !!!

Cette année n'est vraiment pas comme les autres ! Après une période assez fraîche et quelques petites chutes de neige il semblerait que le bel été indien soit de retour.

Comme la neige à presque fondu partout les brebis sortent de nouveau autour de la ferme pour prendre l'air et se soleiller à volonté de midi jusqu'au coucher du soleil vers seize heures.

Cela permet de pailler les bergeries et de leur donner le repas du soir en évitant la bousculade aux râteliers lors de la distribution du grain. 

Elles le mangent dehors dans le parc où sont installées des mangeoires en bois prévues à cet effet.

Elles mettent déjà un peu de ventre et certaines aussi de la mamelle.

Encore une quinzaine de jours et le soleil s'élancera de nouveau dans le ciel vers son ascension annuelle après le solstice du 21 décembre.

Et dans un mois aussi ce sera la Saint Cochon traditionnelle , pâtés jambons saucisses et autres délices faites maison, Il n'y a que les cochons qui ne trouvent pas ça drôle du tout mais c'est aussi pour ça que durant leur courte vie hélas ,on essaie de leur donner les plus belles journées possible , dehors en liberté et sur l'alpage en été afin qu'ils soient les plus heureux possible avant l'inévitable Saint Cochon annuelle.......

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22 janvier 2012

Préparation aux agnelages du printemps prochain

Depuis le 15 janvier , les brebis gestantes ont une ration de grain en complément du foin et de la paille , pour se préparer à l'agnelage de printemps et ne pas pâtir de carences ou de manque de nourriture , dus à la place de plus en plus importante que prennent les agneaux dans le ventre de leurs mères.

Une bonne cure de vitamines et des minéraux sont à leur disposition pour passer l'hiver dans les meilleures conditions possibles , plus du sel distribué en bloc à lécher , toute l'année.

Les brebis ont aussi été triées par lots , par race , pour qu'au moment d'agneler ce soit plus facile ,pour retrouver mères et agneaux , le troupeau principal est composé de brebis Brun Noir de Pays , de Noires du Velay et de brebis Noires du Jura ,soit environ 500 brebis , puis les autres , 28 races différentes sont en lots séparés de 25 à 50 brebis , des races qui sont en voie d'extinction , de faibles éffectif , ou tout simplement , des races que j'apprécie d'avoir ,pour leur beauté et originalité.

Sans oublier bien sûr , toutes les autres bêtes de la ferme , poules ,canards ,lapins ,oies ,pintades ,dindes , cochons ,truies et porcelets , ânes et vaches , les chiens et les chats aussi.....

Tout ce petit monde demande à manger chaque jour , à être aussi choyé et nettoyé ,donc beaucoup de boulot mais aussi surtout beaucoup de plaisir !!!!

Et Nouky ? Et bien il est là , au milieu des brebis du troupeau de Noires , avec 15 autres moutons ,qui comme lui ne sont là que parce qu'ils sont là ,(élevés au biberon ,et sauvés de l'abattoir ,)  pour leur gentillesse et pour l'affection sans limite qu'ils donnent, et l'été sur l'alpe , pour porter au coup une grosse sonnaille et mener les brebis....et ce sont eux les plus gros gourmands aussi !!!

 

 

23 janvier 2012

Les génisses au parc

Aujourd'hui , les génisses ont eu droit à une petite sortie au soleil , comme c'est l'usage , 13 jours par mois pendant la période hivernale , afin d'aller prendre l'air et le soleil , et sauter ,bondir en tous sens , ça défoule !!!!!

Et pendant ce temps grand nettoyage de l'étable ,sortie de la litière ,désinfection et paillage , terminé juste à l'arrivée de la nuit et du froid . Elles étaient contentes de renter ,de trouver grain et foin ,avec une litière neuve de 40 cm d'épaisseur de paille d'orge.

Demain , si tout va bien ce sera de nouveau le tour des agnelles et des truies qui ont eu les porcelets en septembre......

Aglaë et Rosalie avec leurs 11 et 9 porcelets respectifs , ça va gruïter dans la cour !!!!!

 

13 février 2012

Solidarité en Montagne

SAB Le Groupement suisse pour les régions de montagne (SAB) défend les intérêts des régions de montagne et des campagnes, sur le plan national. Il soutient par ailleurs des initiatives concrètes et des projets dans les régions de montagne et les campagnes, et travaille, pour ce faire, en collaboration avec l'Aide Suisse aux Montagnards.

http://sab.ch

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KAB Le bureau de coordination pour les missions de travail dans les régions de montagne (KAB) fournit des emplois, et organise et coordonne des missions de travail bénévole, d'une ou plusieurs semaines, pour les classes d'école, les groupes d'apprentis, ainsi que des particuliers. L'Aide Suisse aux Montagnards soutient, dans sa collaboration avec le KAB, le recrutement d'une main-d'œuvre bénévole dans les régions de montagne.

http://berger-versetzen.ch

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La Ferme à Nouky
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