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La Ferme à Nouky

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25 mars 2012

Combats de Reines !!!!

La saison des combats de Reines reprend dès aujourd'hui en Valais ,entre autres....

Aujourd'hui Dimanche 25 Mars rendez vous à Leytron !!!!!

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25 mars 2012

Il Y a des grenouilles dans la mare !!!!!!

grenouillegrenouille1Maintenant que le printemps est là et que la glace a disparue ,que la neige a fondu autour de la Ferme de Nouky ,l'herbe commence à verdir doucement et les premières fleurs apparaissent.

Depuis une semaine Nouky a remarqué qu'il se passe de drôles de choses dans la mare !!!

En effet en se promenant pour aller croquer les premiers pissenlits,un curieux clapotis a attiré son attention dans les quelques flaques du bord de la rivière ,puis dans la mare .

En y regardant d'un peu plus près ,il vit que ses amies rainettes et crapauds étaient de retour après ce long hiver rigoureux !!

Elles nageaient dans l'eau tiédie au soleil ,très affairées à pondre des chapelets d'oeufs .

Pour ne pas les déranger ,Nouky s'éloignat de la mare pour aller brouter quelques menues touffes d'herbe en se promettant de revenir saluer ses amies demain ,et les écouter chanter et coasser à la tombée du soir .....

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Comme Nouky adore les grenouilles ,il voudrait vous les faire découvrir et vous encourager à les protéger !!!!! 

 NE MANGEZ JAMAIS DE CUISSES DE GRENOUILLES !!!!!!!!

Voici un petit article à leur sujet !!!

  • Nom(s) Français :Rainette verte ou rainette arboricole
  • Nom Scientifique : Hyla arborea
  • Famille :Hylidés
  • Taille :Les rainettes vertes mesurent entre 3 et 6 cm.
  • Aspect des têtards :Les têtards des rainettes vertes sont jaune doré. Ils possèdent une crête sur le dos.
  • Aspect des adultes :Les rainettes vertes ont une large tête avec un museau arrondi. Elles ont des yeux à pupille horizontale dont l’iris est doré. Leurs tympans sont visibles. Les mâles ont un sac vocal assez gros. Lorsqu’il est gonflé, il est plus gros que leur tête. Les rainettes vertes sont d’une couleur vert intense mais peuvent aussi être jaune pâle, brun gris, jaune vert, vert foncé, bleu vert selon la saison et leur milieu ambiant. Leur peau est lisse. Leur ventre est blanc. Elles ont une marque sombre qui part de l’œil et se termine au bas des flancs. On observe un liserai blanc au-dessus de cette tache sombre. Elles ont des disques adhésifs à chaque extrémité des doigts de couleur claire. Les doigts de leurs pattes postérieures sont partiellement palmés.
  • Alimentation des têtards :-
  • Alimentation des adultes :Elles se nourrissent d’insectes et de leurs larves, d’araignées, et parfois de petits vertébrés.
  • Répartition :Les rainettes vertes sont répandues dans toute l’Europe, en Australie, en Afrique du Nord, au Japon, dans les îles méditerranéennes, au Madère et aux Canaries.
  • Habitat :On trouve les rainettes vertes dans des terrains marécageux où la végétation abonde ou à proximité d’un endroit boisé. On ne les trouve pas au-delà de 1 000 m d’altitude.
  • rainette verte moeurs Mœurs :Elles sont arboricoles, nocturnes ou crépusculaires.
  • Hibernation :Elles hibernent dans la vase ou dans une cachette comme une anfractuosité dans un mur, ou sous un tas de feuilles mortes d’octobre à mars.
  • Comportement :Leurs pattes dont les doigts possèdent des disques adhésifs leur servent à grimper sur toutes les surfaces, même celles qui sont lisses et verticales. Elles sont également très bonnes en saut. En période caniculaire elles rejoignent une cavité souterraine.
  • Reproduction :Les mâles arrivent en premier au lieu de reproduction, des pièces d’eau tiède et pure, vers le mois de mai. Ils appellent les femelles grâce à leur chant. Les mâles enlacent les femelles en accouplement axillaire. Les femelles pondent leurs œufs en paquet, qui flottent sur l’eau. Elles peuvent en pondre jusqu’à 1 000. Les oeufs éclosent, les têtards mettent 90 jours pour se métamorphoser.
  • Chant :Le chant des mâles ressemble au son d’une petite clochette. On peut les entendre dans un rayon de 100 m. Ils chantent à la surface de l’eau ou à la base des roseaux.
  • Prédateurs :-
  • Statut :Elles sont communes localement.
  • Espérance de vie : Les rainettes vertes peuvent vivre jusqu’à 15 ans.

 

25 mars 2012

Le Mooh du Dimanche !!!

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23 mars 2012

Les "G.P.S" ,goujats ,petits dodus et salopiots !!!!

Les petits salopiots ont déjà bien grandi !!!

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D'autres naissent encore ,ici une brebis Romanov avec ses sextuplés (6) nés d'une qualité propre à cette race de très forte prolificité naturelle.

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Cette brebis Noire du Jura a des jumeaux de couleurs différentes et ne semble pas s'en soucier !!!!! Elle met bas pour la première fois et a déjà une fort belle mamelle ,elle sera gardée ensuite pour que Nouky la traye pour se faire du bon fromage au bon lait de Brebille (appelation d'origine certifiée de la Ferme à Nouky !!!!)

23 mars 2012

La Chlamydiose

Idem pour cette zoonose (maladie provenant d'une source de contagion animale ) elle est aussi dangereuse pour les caprins ,bovins et humains et donc à déclaration obligatoire.

Comme la Fièvre Q et les Rikkettsioses ,la Brucellose ,c'est une maladie abortive ,qui donne de pseudos symptômes gripaux ,de la fièvre élevée ,une transpiration intense.

Des séquelles qui s'avèrent graves surtout si il y a de multiples récidives.Pneumopathies à répétition ,,arthrites sévères ,infertilité voire stérilité définitive.

Il est évident que celà a un impact économique conséquent en élevage , et que pour la Chlamydiose ,il existe un vaccin très éfficace ,pour se débarrasser de cette maladie au sein d'un troupeau ,en vaccinant les mères AVANT la période de lutte ,soit environ 6 semaines avant la mise en reproduction ,mais les béliers ,boucs et taureaux doivent être aussi impérativement vaccinés car ils sont vecteurs de la transmission par voie sexuelle au moment des saillies surtout.

Les jeunes femelles doivent aussi être vaccinées avant la première mise en reproduction ,comme les adultes environ 6 semaines avant. Ce vaccin le Chlamyvax ,peut se trouver sous d'autres appellations selon le lieu d'achat et le laboratoire fabriquant.C'est un vaccin qui se fait une seule fois dans la vie de l'animal.Donc ,ni rappel ni re vaccination ultérieure ne sont  nécessaires.

Actuellement ,pour la fièvre Q et les rikkettsioses ,pas de vaccin à ma connaissance ,qui soit fiable.Donc traitement antibiotique pour parer à l'urgence ,et de même il est recommandé ,pour les élevages touchés ,au moment des naissances ,de faire dès le premier jour une injection de'Oxytétracycline L.A (longue action ) aux nouveaux nés.(1cc en I.M )

Surtout si au moment de la mise bas ,il y a des doutes et des symptômes laissant apparaître une suspicion de la maladie ,la mère doit aussi être traitée par antibiotiques.(5 cc en I.M )

Les éleveurs ,dont le troupeau est contaminé ,doivent IMPERATIVEMENT consulter leur médecin et se faire faire une sérologie (prise de sang ) afin de s'assurer qu'ils ne sont pas à leur tour contaminés ,et dans le cas de sérologie positive ,ils doivent ,non seulement se faire traiter ,mais aussi se faire suivre régulièrement ,même si leur troupeau ,une fois assaini ,ne présente plus de symptômes.

Ces bactéries ,une fois présentes dans l'organisme ,y restent à vie.Elles peuvent donc à tout moment se réactiver et de nouveau le cycle reprend,avec fièvre etc.....

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Maladies transmises sexuellement :   La chlamydiose
De quoi s'agit-il ?

La chlamydiose est une infection bactérienne grave si elle n'est pas traitée promptement, surtout pour les femmes. Elle peut causer des pertes vaginales ou une douleur en urinant. La plupart des femmes et certains hommes ne ressentent aucun symptôme.

Comment peut-on contracter la chlamydiose ?

Par contact direct, habituellement sexuel, avec une personne infectée.

Quels sont les effets de la chlamydiose ?

Chez les femmes, la chlamydiose peut provoquer une infection grave de l'utérus et des trompes de Fallope (salpingite), laquelle peut causer la stérilité et une grossesse ectopique ou tubaire. Les femmes peuvent transmettre la maladie à leur nouveau-né. Chez les hommes, la chlamydiose peut causer une infection urinaire.

Quel est le traitement préconisé ?

Les antibiotiques, habituellement la doxycycline ou la tétracycline. La pénicilline n'est pas utilisée dans le traitement de la chlamydiose. Il est important de se conformer aux instructions données avec le médicament. La guérison ne sera assurée qu'une fois tous les comprimés absorbés. Il est préférable de ne pas boire d'alcool quand on prend des antibiotiques.

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La femme enceinte peut également transmettre la maladie à son enfant au moment de la naissance. L'enfant peut alors souffrir d'une infection des yeux et des poumons. Il est important de prévenir les partenaires sexuels des trois derniers mois, qui peuvent être infectés sans le savoir et avoir besoin d'un traitement. L'infirmière-hygiéniste peut se charger de contacter les partenaires du patient ou la patiente, dont le nom demeure confidentiel.

Quand peut-on recommencer à avoir des rapports sexuels ?

Une fois que les partenaires ont été traités et que le médecin ou le centre de traitement est d'avis qu'il n'y plus de risque de contagion.

Le suivi est-il important ?

Oui. Il est important de revenir pour un examen de contrôle pour s'assurer que l'infection a bel et bien disparu.

Ne pas oublier :
  • Prendre tous les médicaments selon les directives;
  • Éviter de boire de l'alcool lors d'un traitement aux antibiotiques. Si l'on prend de la tétracycline, il faut également éviter le lait et les produits laitiers;
  • Suivre des examens de contrôle à la demande du médecin ou du centre de traitement;
  • Prévenir les partenaires sexuels des trois derniers mois. Ils doivent être examinés et traités, le cas échéant;
  • À l'avenir, utiliser un condom pour réduire les risques d'infection.

Pour plus de renseignements, communiquer avec le bureau de santé ou le centre de traitement des MTS.

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Chlamydiose et fièvre Q sont deux maladies des ovins qui se révèlent dangereuses pour l´homme (grippe, hépatites, endocardites, pneumonies, encéphalites). Chez la femme, elles provoquent des avortements. Dans les troupeaux ovins nouvellement infectés par la chlamydiose, on constate que 30 à 40 % des femelles gestantes peuvent avorter. Heureusement, cet avortement est suivi d´une immunité suffisante pour prévenir une nouvelle infection. La maladie peut toucher les jeunes et provoquer arthrites, pneumonies et encéphalites.
L´observation de plusieurs troupeaux montre que les ovins excrètent longtemps, par leurs matières fécales, le germe de la fièvre Q ce qui leur donne un rôle plus important que les bovins ou les caprins dans la transmission de cette maladie à l´homme. Un placenta abandonné dans un champ peut contaminer des troupeaux durant longtemps et à des kilomètres de distance. La fièvre Q peut être transmise par une piqûre de tique contaminée. Les Chlamydia, en revanche, résistent moins longtemps dans le milieu extérieur. En général, c´est l´avortement d´une femelle parmi un troupeau de gestantes qui est la source d´une vague d´avortements à Chlamydia. L´infection se propage par la voie respiratoire mais aussi par la voie oculaire ou digestive (ingestion d´herbe ou d´aliments souillés par un placenta).
Effectuer un diagnostic en laboratoire Pour le Dr Damien Remmy, de Ceva Santé animale, « le diagnostic sérologique Elisa est à considérer comme un diagnostic de troupeau plutôt qu´un diagnostic individuel. Il convient de prélever 10 % des femelles du troupeau avec un minimum de 10 femelles prélevées et de vérifier qu´aucune d´entre elles n´est positive. La séronégativité signale un troupeau indemne de fière Q, mais pour la chlamydiose la réponse anticorps peut persister jusqu´à deux ans. » Le test Elisa ne peut déceler les animaux infectés ou excréteurs. Seule la PCR identifie ces animaux et permet de mettre en place une prophylaxie sanitaire pour la fièvre Q. Des kits ont été validés sur le lait, les fécès, les sécrétions vaginales, le placenta et les tissus foetaux. Chez les ovins, en dehors de l´avortement ou de la mise bas, le dépistage sera réalisé par analyse sérologique sur les fécès ou le mucus vaginal. En période de mise bas ou d´avortement, ce diagnostic fièvre Q sera pratiqué en combinant une analyse sérologique sur une dizaine de sérums et une PCR sur placenta ou mucus vaginal

Pratiquer une bonne hygiène et vacciner Limiter l´apparition de la chlamydiose et de la fièvre Q est possible en pratiquant des mesures d´hygiène. Il s´agit de limiter le nombre de rongeurs, de respecter une densité raisonnable des brebis, d´éliminer les délivrances et de désinfecter les fumiers à la chaux vive. Autre recommandation : séparer les femelles en fin de gestation et mettre en place certaines précautions pour introduire de nouveaux animaux dans le troupeau. Le traitement par antibiotiques, parfois préconisé (deux à trois injections intramusculaires d´Oxytétracycline-retard de 20 mg par kilo à 15 jours d´intervalle en fin de gestation) diminue les avortements mais ne supprime pas l´excrétion.
Reste la vaccination. L´utilisation d´un vaccin efficace demeure la seule méthode de contrôle pour la chlamydiose et la fièvre Q. Chez les petits ruminants, il est recommandé de vacciner contre la chlamydiose tout le cheptel la première année, puis ensuite uniquement les femelles de renouvellement. Le vaccin vivant thermosensible développé à l´Inra est actif sur la chlamydiose abortive. Il prévient les avortements et l´excrétion mais il faut compter trois à cinq ans pour obtenir l´assainissement d´un troupeau infecté par cette maladie. Contre les Coxiella burnetii de la fièvre Q, une expérimentation menée à l´Inra de Nouzilly confirme l´intérêt d´utiliser un vaccin actif en phase I. Ce vaccin n´a pas encore d´AMM mais peut être utilisé après ATU (Autorisation temporaire d´utilisation). Il peut être injecté 6 semaines, puis 3 semaines avant saillie sur tous les animaux du troupeau et avec un rappel l´année suivante, ainsi que sur les agnelles ou brebis de renouvellement.

 

 

 

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23 mars 2012

La Fièvre Q

Bien qu'étant répertoriée ici ,en pathologie ovine ,la fièvre Q ou fièvre de Query , cette maladie existe aussi en caprin ;bovin et humain ,et donc ,comme toutes les maladies de cet ordre ,elle est à déclaration obligatoire ,auprès de la mairie ou des services vétérinaires.

Elle appartient aux pathologies dites abortives .

La fièvre Q

Zoonoses avérées

 

    La fièvre Q (pour Query Fever) est une zoonose endémique dans le monde entier excepté en Nouvelle Zélande et dans l’Antartique. Elle a été identifiée pour la première fois en Australie chez des patients travaillant dans des abattoirs. Elle est due à Coxiella burnetii, une petite bactérie Gram-intracellulaire qui se multiplie dans le phagolysosome 1 de la cellule hôte.    

Elle infecte de très nombreuses espèces animales : ruminants, chats, chiens, oiseaux, arthropodes, faune sauvage. Chez les ruminants, Coxiella burnetii entraîne des troubles de la reproduction, avortements et mises bas prématurées, et plus particulièrement chez les bovins, des métrites et des infertilités. Des pneumonies sont également observées.

Les animaux infectés excrètent C. burnetii dans les placentas, le mucus vaginal, le lait, les fèces et l’urine. La prévalence de la fièvre Q chez les ruminants est mal connue et vraisemblablement sous-estimée car elle n’est pas souvent recherchée et son diagnostic est peu sensible et difficile à interpréter. Les conséquences économiques de la maladie sont très variables : dans certains troupeaux, quelques femelles gestantes en nombre insuffisant pour alerter l’éleveur avortent alors que dans d’autres, les avortements peuvent toucher jusqu’à 90% du troupeau. Le taux d’avortement serait plus élevé dans les troupeaux caprins que dans les troupeaux ovins. Mais la fièvre Q est une zoonose, particulièrement dangereuse pour les patients atteints de valvulopathie, ou immunodéprimés ou encore les femmes enceintes. Dans ces cas, la maladie risque d’évoluer vers une forme chronique grave dont une endocardite mortelle si elle n’est pas diagnostiquée et traitée ou des fausses couches à répétition pour les femmes contaminées pendant la gestation et non traitées.

La prévalence de la maladie chez l’homme est estimée entre 0, 01% à 0, 1% en France suivant les régions, mais elle n’est pas connue avec précision, car elle peut être asymptomatique dans un grand nombre de cas ou facilement confondue avec une grippe. Seuls 4% environ des infections aiguës nécessitent une hospitalisation et s’accompagnent alors de symptômes variables (hépatite, pneumonie, méningo-encéphalites, avortements). La transmission interhumaine de l’infection est rarissime et se produirait au moment de l’avortement.

L’origine des infections humaines est souvent difficile à identifier mais ce sont les ruminants domestiques et principalement les brebis et les chèvres qui sont le plus souvent incriminées. Le principal mode de transmission est l’inhalation d’aérosols infectés provenant de produits de parturition, de fèces ou d’urine d’animaux infectés. La bactérie étant très résistante dans le milieu extérieur, elle peut être transportée par le vent loin du troupeau d’origine et provoquer des infections chez des patients qui n’ont pas de contact direct avec les animaux. Dans certains pays, les piqûres de tiques contaminées joueraient également un rôle dans la transmission de l’infection.

L’infection par consommation de lait cru ou de produits laitiers provenant d’animaux infectés est possible mais considérée comme une voie de contamination mineure. Cependant, la commercialisation du lait cru des troupeaux présentant des signes cliniques étant interdite pendant un an, cela entraîne des pertes financières importantes pour les éleveurs alors qu’il n’y aurait pas de lien systématique entre l’apparition de signes cliniques dans un troupeau et l’excrétion dans le lait.

Les recherches en cours

L’étude des voies d’excrétion de C. burnetii chez les ruminants infectés naturellement ou expérimentalement a donc été entreprise à la PII et a débuté par la mise au point d’un test PCR permettant la détection de cette excrétion. Ce kit commercialisé depuis début 2004 a montré que la durée et l’importance de l’excrétion varient d’un troupeau à l’autre, d’une espèce à l’autre et qu’elle n’est pas forcément reliée à la réponse sérologique. Les facteurs responsables de ces différences ne sont pas connus (virulence des souches et/ou réponses de l’hôte variables ?). L’unité a donc développé un modèle d’étude de la virulence des souches chez la souris en utilisant une PCR quantitative et entrepris la recherche de marqueurs génomiques de cette virulence.

La diffusion aérienne de C. burnetii, sa résistance et la multiplicité des réservoirs ne permettent pas d’éradiquer la fièvre Q par des mesures sanitaires ou par l’abattage des animaux infectés. Cependant plusieurs actions peuvent être proposées pour réduire la contamination des animaux et de l’environnement :

 

  • un traitement antibiotique en fin de gestation pour réduire le nombre d’avortements et la quantité de C. burnetii excrétée à la mise bas
  • la destruction des placentas et des foetus pour prévenir leur ingestion par des carnivores domestiques ou sauvages qui pourraient propager l’infection
  • la désinfection des fumiers et des lisiers qui ne devront pas être épandus dans les champs lorsque le vent souffle, mais de préférence enfouis pour éviter la dispersion de l’infection.

Néanmoins, la seule façon de prévenir la maladie est de vacciner les troupeaux voisins d’un troupeau infecté avec un vaccin efficace, prévenant les avortements et l’excrétion de la bactérie. Plusieurs vaccins contre la fièvre Q chez les ruminants existaient dans différents pays, mais C. burnetii présente des variations antigéniques des lipopolysaccharides (LPS) de son enveloppe. Les Coxiella en phase I qui possèdent un LPSlong, sont infectieuses pour l’homme et l’animal car elles sont capables de survivre dans les macrophages, contrairement aux Coxiella en phase II, dont le LPS est court et qui sont obtenues après plusieurs passages en culture de cellule ou sur oeuf embryonné.
Les travaux menés à la PII sur des chèvres infectées expérimentalement ont montré qu’un vaccin inactivé en phase II ne protège ni contre l’avortement ni contre l’excrétion contrairement à un vaccin inactivé en phase I qui réduit considérablement le nombre d’avortements et l’excrétion dans les placentas et les fèces et supprime totalement l’excrétion dans le lait. Un vaccin inactivé en phase I protège donc les animaux non infectés. Il permet de garantir le statut sanitaire d’un troupeau indemne qui serait vacciné. Un tel vaccin était disponible en Slovaquie où son utilisation régulière pendant 10 ans aurait considérablement réduit l’incidence de la fièvre Q dans ce pays aussi bien chez les animaux que chez l’homme. 

Les travaux de l’INRA ont facilité l’obtention d’une autorisation temporaire d’utilisation de ce vaccin, mais de nombreuses questions restent posées concernant l’épidémiologie de la fièvre Q, la virulence des souches et leur survie dans l’environnement.

Une autre équipe 2 a un projet sur l’épidémiologie de la fièvre Q dans les troupeaux bovins laitiers bretons intitulé “Bases épidémiologiques pour la maîtrise de l’infection des bovins laitiers par Coxiella burnetii”auquel nous collaborons : incidence de la maladie dans les avortements bovins, voies d’excrétion, facteurs favorisant cette excrétion, efficacité des mesures de maîtrise, et impact de la maladie sur les performances des animaux.

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Le lien suivant explique quelles sont les symptômes et conséquences sur la santé humaine.

http://www.microbe-edu.org/etudiant/coxiella.html

23 mars 2012

Nos amies les bêtes !!!!

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23 mars 2012

Le Mooh d'aujourd'hui !!!

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21 mars 2012

Equinoxe de Printemps aujourd'hui ...21.03.2012

Aujourd'hui 21 mars 2012 , jour de l'Equinoxe de Printemps ,la neige a beaucoup fondue et les prés commencent à verdir.On entend de plus en plus de chants d'oiseaux ,surtout les merles.

Les brebis sont tondues et prètes à redémarrer une nouvelle saison.L'agnelage n'en est cependant qu'à à peine son tiers avec beaucoup de doubles ,les "bessons" et aussi pas mal de triplés et quadruplés ,et même pour la première fois des quintuplés ,tous vivants !!! Deux fois déjà il en était né mais hélas ,pas à terme et la deuxième fois la pauvre brebis y a laissé sa vie....

Celà est très probablement dû à la race prolifique par nature mais aussi à un automne relativement doux et chaud ,et donc à une durée de pâturage plus longue et aux brebis qui ont pu profiter plus longtemps de l'herbe et des journées ensoleillées d'octobre et novembre ,alors que les béliers étaient avec le troupeau.......

Maintenant ,tous les jours tout le monde sort prendre l'air et le soleil et mange le grain et le foin dehors dans le parc.Elles ne rentrent que pour dormir au coucher du soleil ,elles sont bien plus calmes !!!!!

Cependant pour ce qui est d'aller manger par les prés il faudra attendre au moins fin avril.....

le 25 avril ,la Saint Marc ,date à laquelle les anciens avaient pour habitude de "bandir" les troupeaux au pré ,mais aussi pour les y laisser la nuit ,à la Saint Marc ,la Brebis au parc.....

La semaine prochaine à la foire Nouky va aller faire son marché de colliers et de sonnailles.....

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Brebis et ses triplés

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Brebis et ses quintuplés ,nés tous vivants et en pleine forme !! très rare !!

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La Brebis et ses quadruplées ,nées aujourd'hui pour fêter l'arrivée du Printemps ,toutes des agnelles....

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Cette naissance ,totalement rare et exceptionnelle a eu lieu dans une ferme de l'Aveyron ,dans un troupeau de brebis laitières .Ces naissances multiples sont le fruit d'insémination artificielle et 7 ,c'est hyper rare surtout tous vivants et la mère qui a l'air ,du moins sur la photo ,en bonne forme et en bon état général !!! Bravo ,même si personnellement ,je préfère que les choses se fassent plutôt naturellement .......

21 mars 2012

Le Mooh du Printemps !!!

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