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La Ferme à Nouky
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19 janvier 2013

Les parasites internes.....

Les parasites internes (endoparasites) des ruminants :

http://www.fao.org/docrep/T0690F/t0690f05.htm#module%2015:%20les%20parasites%20internes%20%28endoparasites%29%20des%20ruminants

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Le
parasitisme en élevage ovin

http://www.ficow.be/ficow/website/Upload/Par16.pdf

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Pathologie
du mouton
Parasitologie interne gastro-intestinale et respiratoire

http://www.fundp.ac.be/sciences/veterinaire/physiologie/crovines/docu/objectif1/parasito

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L’Haemonchus,
un suspect en cas de mortalité d’animaux

http://www.ficow.be/ficow/website/Upload/Hae29.pdf

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19 janvier 2013

Suite des liens vétérinaires......

GUIDE PRATIQUE de diagnostic et de gestion DES ÉPIZOOTIES


http://agriculture.gouv.fr/guide_epizooties/

doc extrait d'une thése intitulé PATHOLOGIE CAPRINE EN DEUX-SÈVRES mais la
première partie est générale
Première partie: LES PRINCIPALES MALADIES DE LA
CHEVRE
*LES MALADIES ET AFFECTIONS GENITALES
*LES MALADIES ET AFFECTIONS
MAMMAIRES
*LES MALADIES RESPIRATOIRES
*LES MALADIES DIGESTIVES OU
METABOLIQUES
*LES MALADIES CUTANEES ET SOUS-CUTANEES
*LES MALADIES A
TROPISME MULTIPLE


http://oatao.univ-toulouse.fr/1159/1/debouch_1159.pdf

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Manuel FAO de santé animale Chapitre 3: Bovins, ovins, caprins et buffles
http://www.fao.org/docrep/T0690F/t0690f05.htm#TopOfPage

*
DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL OVINS ET CAPRINS - MALADIES AUTOCHTONES - MALADIES
EXOTIQUES
* BOVINS
MALADIES AUTOCHTONES
Ì Ecthyma contagieux*
Ì
Nécrobacillose
Ì Maladies à l’origine de boiterie
Ì Piétin
Ì Abcès ou
phlegmons interdigités
Ì Fourbure
Ì Polyarthrite
Ì Maladies à l’origine
d’un œdème sous-glossien
Ì Paratuberculose
Ì Fasciolose
Ì Strongylose
digestive (En particulier l’haemonchose)
Ì Gangrènes gazeuses
Ì Maladies à
l’origine d’hémorragies dans la cavité buccale
Ì Intoxications végétales
Ì
Streptococcie
Ì Epidermolyses bulleuses
MALADIES EXOTIQUES
Ì Fièvre
aphteuse des petits ruminants
Ì Peste des petits ruminants
Ì Clavelée ou
variole ovine
Ì Maladie hémorragique des cervidés
Ì
Photosensibilisations
* BOVINS
MALADIES AUTOCHTONES
Ì Maladie des
muqueuses
Ì Stomatite papuleuse
Ì Rhinotrachéite Infectieuse Bovine
Ì
Coryza gangréneux
MALADIES EXOTIQUES
Ì Fièvre aphteuse
Ì Maladie
hémorragique des cervidés
Ì Peste bovine
Ì Stomatite
vésiculeuse


http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/vademecum2.pdf

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COPROSCOPIE PARASITAIRE

http://www2.vet-lyon.fr/etu/copro/sommaire/techniques/analyse/intro_coproculture.htm

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Les
analyses en parasitologie (page 16-18)


http://www.gds38.asso.fr/web/gds.nsf/8cb279f7ace047aac1256c0f004cf0d5/3e8d3b11cbda73e5c125718e0059c913/$FILE/gds2006.pdf

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19 janvier 2013

Liens utiles et très intéressants en santé ,soins ,maladies et parasistisme ovin bovin caprin !!!

Voici plusieurs liens très utiles et intéressants concernant l'élevage ,ovin-caprin-bovin .

Que ce soit en maladies ,parasitisme ,soins et manipulations divers...

La plupart sont des thèses et des cours des différentes écoles vétérinaires ,Lyon ,Maison Alfort ,Toulouse etc.....

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Cerisa :le portail de la santé animale et de la santé publique
vétérinaire

http://www.sante-animale.eu/index.php?controller=home

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Guide
sanitaire de l'élevage caprin

http://www.fresyca.org/IMG/pdf/GuideSanitaire.pdf

chèvres maladies + photos 1 - Les maladies générales : Le CAEV - Les mycoplasmes - 2 - Les maladies de l’appareil digestif : L’acidose ruminale - L’alcalose - La cétose - Les entérotoxémies - La paratuberculose -
3 - Les maladies du système nerveux : La listériose 4 - Les avortements : La fièvre Q - La toxoplasmose 5 - Les mammites Les maladies des jeunes Les troubles digestifs du nouveau-né - La coccidiose de la chevrette - La cryptosporidiose du chevreau



http://www.bienvivredulaitdechevre.fr/fileadmin/user_upload/pdf_eleveurs/autres_maladies.pdf

HYGIÈNE VETO EN ÉLEVAGE CAPRIN (Format de fichier: Microsoft Powerpoint)
excellente doc photos
le squelette, les dents, maladie des pieds, parasitose,
maladie de la
mamelle,caev
agrodigne.free.fr/doc_cours/gaa_gapa/C7.HYGIENE_VETO.pptx

la
liste des cours power-point de Mr Burille
Cours GAA : Génétique Appliquée à
l'Agriculture
Cours GAPA : Génie Agronomique de Production Animal

*Production porcine
*Production caprine
-LA FILIÈRE
CAPRINE.ppt
-LES RACES CAPRINES.ppt
-PRODUCTION
FROMAGÈRE.ppt
-REPRODUCTION CHEZ LES CAPRINS.pptx
-MISE BAS CHEZ LA
CHÈVRE.pptx
-PRODUCTION LAITIÈRE CAPRINE.pptx
-TRAITE EN ÉLEVAGE
CAPRIN.pptx
-L'ALIMENTATION DES CAPRINS.pptx
-HYGIÈNE
VETO.pptx
-ENGRAISSEMENT DES CHEVREAUX.pptx


http://agrodigne.free.fr/cours_gaa_gapa.html

12 janvier 2013

Tout connaître en élevage ovin !!!

Voici deux liens très intéressants ,pour bien se documenter et s'instruire en matière d'élevage ovin , tout d'abord un lien vers un site où sont référencées les plantes toxiques pour les moutons avec photos et explications.

Végétox

http://www.vegetox.envt.fr/

Puis un autre ,où vous trouverez des fiches mises à jour régulièrement concernant la santé ,les maladies ,les soins et manipulations diverses ,l'anatomie et pathologie en élevage ovin ,documentation très bien expliquée.

Fiches ovines

http://ovine.sngtv.pagesperso-orange.fr/

 

20091130_211737_Philippe_Zimmerwald

 

2 mai 2012

Pathologies et Soins divers

Nouky est toujours très attentif au bien être et à la bonne santé de son troupeau ,ainsi que de toutes les bêtes de "la Ferme à Nouky".

Aussi il est très utile à tout éleveur ou berger de connaître ,les soins ,manipulations et interventions divers et variés ,utiles et même nécessaire ,pour apporter aux animaux dont on a la responsabilité les soins nécessaires ,surtout en cas d'urgence ,et en attendant le vétérinaire.

Le vétérinaire doit être toujours consulté sans aucune hésitation ,et c'est GRATUIT ,pour un conseil par téléphone en cas de doute sur l'origine du problème décellé.

On peut également ,lui descendre l'animal ,mouton ,chèvre évidement ou autre de petite taille ,allant dans un véhicule normal en cas d'urgence ,plutôt que d'attendre sa venue ,coûteuse ,mais aussi car le vétérinaire ne peut pas toujours venir dans les minutes qui suivent.....

On doit impérativement avoir dans la pharmacie un minimum d'ustensiles et médicaments ,à portée de main ,plus particulièrement en période de mises bas.

Donc en cliquant sur le lien ci dessous ,vous trouverez une vraie mine d'or ,de conseils sur les soins ,manipulations et interventions utiles en élevage ,ainsi qu'une trousse à pharmacie à tenir en bergerie.Sans oublier qu'il faut une fois par an ,en faire l'inventaire ,afin de remplacer ce qui manque mais aussi ,surveiller que tout médicament soit ni périmé ni déterioré par une mauvaise conservation.Il est recommandé pour les antibiotiques et vaccins de les conserver au frais et donc au frigo si possible et surtout de jeter tout flacon de vaccin entamé.


http://www.ariege.chambagri.fr/IMG/pdf/0839-Fiches_Sanitaire_version_definitive.pdf

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23 mars 2012

La Chlamydiose

Idem pour cette zoonose (maladie provenant d'une source de contagion animale ) elle est aussi dangereuse pour les caprins ,bovins et humains et donc à déclaration obligatoire.

Comme la Fièvre Q et les Rikkettsioses ,la Brucellose ,c'est une maladie abortive ,qui donne de pseudos symptômes gripaux ,de la fièvre élevée ,une transpiration intense.

Des séquelles qui s'avèrent graves surtout si il y a de multiples récidives.Pneumopathies à répétition ,,arthrites sévères ,infertilité voire stérilité définitive.

Il est évident que celà a un impact économique conséquent en élevage , et que pour la Chlamydiose ,il existe un vaccin très éfficace ,pour se débarrasser de cette maladie au sein d'un troupeau ,en vaccinant les mères AVANT la période de lutte ,soit environ 6 semaines avant la mise en reproduction ,mais les béliers ,boucs et taureaux doivent être aussi impérativement vaccinés car ils sont vecteurs de la transmission par voie sexuelle au moment des saillies surtout.

Les jeunes femelles doivent aussi être vaccinées avant la première mise en reproduction ,comme les adultes environ 6 semaines avant. Ce vaccin le Chlamyvax ,peut se trouver sous d'autres appellations selon le lieu d'achat et le laboratoire fabriquant.C'est un vaccin qui se fait une seule fois dans la vie de l'animal.Donc ,ni rappel ni re vaccination ultérieure ne sont  nécessaires.

Actuellement ,pour la fièvre Q et les rikkettsioses ,pas de vaccin à ma connaissance ,qui soit fiable.Donc traitement antibiotique pour parer à l'urgence ,et de même il est recommandé ,pour les élevages touchés ,au moment des naissances ,de faire dès le premier jour une injection de'Oxytétracycline L.A (longue action ) aux nouveaux nés.(1cc en I.M )

Surtout si au moment de la mise bas ,il y a des doutes et des symptômes laissant apparaître une suspicion de la maladie ,la mère doit aussi être traitée par antibiotiques.(5 cc en I.M )

Les éleveurs ,dont le troupeau est contaminé ,doivent IMPERATIVEMENT consulter leur médecin et se faire faire une sérologie (prise de sang ) afin de s'assurer qu'ils ne sont pas à leur tour contaminés ,et dans le cas de sérologie positive ,ils doivent ,non seulement se faire traiter ,mais aussi se faire suivre régulièrement ,même si leur troupeau ,une fois assaini ,ne présente plus de symptômes.

Ces bactéries ,une fois présentes dans l'organisme ,y restent à vie.Elles peuvent donc à tout moment se réactiver et de nouveau le cycle reprend,avec fièvre etc.....

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Maladies transmises sexuellement :   La chlamydiose
De quoi s'agit-il ?

La chlamydiose est une infection bactérienne grave si elle n'est pas traitée promptement, surtout pour les femmes. Elle peut causer des pertes vaginales ou une douleur en urinant. La plupart des femmes et certains hommes ne ressentent aucun symptôme.

Comment peut-on contracter la chlamydiose ?

Par contact direct, habituellement sexuel, avec une personne infectée.

Quels sont les effets de la chlamydiose ?

Chez les femmes, la chlamydiose peut provoquer une infection grave de l'utérus et des trompes de Fallope (salpingite), laquelle peut causer la stérilité et une grossesse ectopique ou tubaire. Les femmes peuvent transmettre la maladie à leur nouveau-né. Chez les hommes, la chlamydiose peut causer une infection urinaire.

Quel est le traitement préconisé ?

Les antibiotiques, habituellement la doxycycline ou la tétracycline. La pénicilline n'est pas utilisée dans le traitement de la chlamydiose. Il est important de se conformer aux instructions données avec le médicament. La guérison ne sera assurée qu'une fois tous les comprimés absorbés. Il est préférable de ne pas boire d'alcool quand on prend des antibiotiques.

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La femme enceinte peut également transmettre la maladie à son enfant au moment de la naissance. L'enfant peut alors souffrir d'une infection des yeux et des poumons. Il est important de prévenir les partenaires sexuels des trois derniers mois, qui peuvent être infectés sans le savoir et avoir besoin d'un traitement. L'infirmière-hygiéniste peut se charger de contacter les partenaires du patient ou la patiente, dont le nom demeure confidentiel.

Quand peut-on recommencer à avoir des rapports sexuels ?

Une fois que les partenaires ont été traités et que le médecin ou le centre de traitement est d'avis qu'il n'y plus de risque de contagion.

Le suivi est-il important ?

Oui. Il est important de revenir pour un examen de contrôle pour s'assurer que l'infection a bel et bien disparu.

Ne pas oublier :
  • Prendre tous les médicaments selon les directives;
  • Éviter de boire de l'alcool lors d'un traitement aux antibiotiques. Si l'on prend de la tétracycline, il faut également éviter le lait et les produits laitiers;
  • Suivre des examens de contrôle à la demande du médecin ou du centre de traitement;
  • Prévenir les partenaires sexuels des trois derniers mois. Ils doivent être examinés et traités, le cas échéant;
  • À l'avenir, utiliser un condom pour réduire les risques d'infection.

Pour plus de renseignements, communiquer avec le bureau de santé ou le centre de traitement des MTS.

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Chlamydiose et fièvre Q sont deux maladies des ovins qui se révèlent dangereuses pour l´homme (grippe, hépatites, endocardites, pneumonies, encéphalites). Chez la femme, elles provoquent des avortements. Dans les troupeaux ovins nouvellement infectés par la chlamydiose, on constate que 30 à 40 % des femelles gestantes peuvent avorter. Heureusement, cet avortement est suivi d´une immunité suffisante pour prévenir une nouvelle infection. La maladie peut toucher les jeunes et provoquer arthrites, pneumonies et encéphalites.
L´observation de plusieurs troupeaux montre que les ovins excrètent longtemps, par leurs matières fécales, le germe de la fièvre Q ce qui leur donne un rôle plus important que les bovins ou les caprins dans la transmission de cette maladie à l´homme. Un placenta abandonné dans un champ peut contaminer des troupeaux durant longtemps et à des kilomètres de distance. La fièvre Q peut être transmise par une piqûre de tique contaminée. Les Chlamydia, en revanche, résistent moins longtemps dans le milieu extérieur. En général, c´est l´avortement d´une femelle parmi un troupeau de gestantes qui est la source d´une vague d´avortements à Chlamydia. L´infection se propage par la voie respiratoire mais aussi par la voie oculaire ou digestive (ingestion d´herbe ou d´aliments souillés par un placenta).
Effectuer un diagnostic en laboratoire Pour le Dr Damien Remmy, de Ceva Santé animale, « le diagnostic sérologique Elisa est à considérer comme un diagnostic de troupeau plutôt qu´un diagnostic individuel. Il convient de prélever 10 % des femelles du troupeau avec un minimum de 10 femelles prélevées et de vérifier qu´aucune d´entre elles n´est positive. La séronégativité signale un troupeau indemne de fière Q, mais pour la chlamydiose la réponse anticorps peut persister jusqu´à deux ans. » Le test Elisa ne peut déceler les animaux infectés ou excréteurs. Seule la PCR identifie ces animaux et permet de mettre en place une prophylaxie sanitaire pour la fièvre Q. Des kits ont été validés sur le lait, les fécès, les sécrétions vaginales, le placenta et les tissus foetaux. Chez les ovins, en dehors de l´avortement ou de la mise bas, le dépistage sera réalisé par analyse sérologique sur les fécès ou le mucus vaginal. En période de mise bas ou d´avortement, ce diagnostic fièvre Q sera pratiqué en combinant une analyse sérologique sur une dizaine de sérums et une PCR sur placenta ou mucus vaginal

Pratiquer une bonne hygiène et vacciner Limiter l´apparition de la chlamydiose et de la fièvre Q est possible en pratiquant des mesures d´hygiène. Il s´agit de limiter le nombre de rongeurs, de respecter une densité raisonnable des brebis, d´éliminer les délivrances et de désinfecter les fumiers à la chaux vive. Autre recommandation : séparer les femelles en fin de gestation et mettre en place certaines précautions pour introduire de nouveaux animaux dans le troupeau. Le traitement par antibiotiques, parfois préconisé (deux à trois injections intramusculaires d´Oxytétracycline-retard de 20 mg par kilo à 15 jours d´intervalle en fin de gestation) diminue les avortements mais ne supprime pas l´excrétion.
Reste la vaccination. L´utilisation d´un vaccin efficace demeure la seule méthode de contrôle pour la chlamydiose et la fièvre Q. Chez les petits ruminants, il est recommandé de vacciner contre la chlamydiose tout le cheptel la première année, puis ensuite uniquement les femelles de renouvellement. Le vaccin vivant thermosensible développé à l´Inra est actif sur la chlamydiose abortive. Il prévient les avortements et l´excrétion mais il faut compter trois à cinq ans pour obtenir l´assainissement d´un troupeau infecté par cette maladie. Contre les Coxiella burnetii de la fièvre Q, une expérimentation menée à l´Inra de Nouzilly confirme l´intérêt d´utiliser un vaccin actif en phase I. Ce vaccin n´a pas encore d´AMM mais peut être utilisé après ATU (Autorisation temporaire d´utilisation). Il peut être injecté 6 semaines, puis 3 semaines avant saillie sur tous les animaux du troupeau et avec un rappel l´année suivante, ainsi que sur les agnelles ou brebis de renouvellement.

 

 

 

23 mars 2012

La Fièvre Q

Bien qu'étant répertoriée ici ,en pathologie ovine ,la fièvre Q ou fièvre de Query , cette maladie existe aussi en caprin ;bovin et humain ,et donc ,comme toutes les maladies de cet ordre ,elle est à déclaration obligatoire ,auprès de la mairie ou des services vétérinaires.

Elle appartient aux pathologies dites abortives .

La fièvre Q

Zoonoses avérées

 

    La fièvre Q (pour Query Fever) est une zoonose endémique dans le monde entier excepté en Nouvelle Zélande et dans l’Antartique. Elle a été identifiée pour la première fois en Australie chez des patients travaillant dans des abattoirs. Elle est due à Coxiella burnetii, une petite bactérie Gram-intracellulaire qui se multiplie dans le phagolysosome 1 de la cellule hôte.    

Elle infecte de très nombreuses espèces animales : ruminants, chats, chiens, oiseaux, arthropodes, faune sauvage. Chez les ruminants, Coxiella burnetii entraîne des troubles de la reproduction, avortements et mises bas prématurées, et plus particulièrement chez les bovins, des métrites et des infertilités. Des pneumonies sont également observées.

Les animaux infectés excrètent C. burnetii dans les placentas, le mucus vaginal, le lait, les fèces et l’urine. La prévalence de la fièvre Q chez les ruminants est mal connue et vraisemblablement sous-estimée car elle n’est pas souvent recherchée et son diagnostic est peu sensible et difficile à interpréter. Les conséquences économiques de la maladie sont très variables : dans certains troupeaux, quelques femelles gestantes en nombre insuffisant pour alerter l’éleveur avortent alors que dans d’autres, les avortements peuvent toucher jusqu’à 90% du troupeau. Le taux d’avortement serait plus élevé dans les troupeaux caprins que dans les troupeaux ovins. Mais la fièvre Q est une zoonose, particulièrement dangereuse pour les patients atteints de valvulopathie, ou immunodéprimés ou encore les femmes enceintes. Dans ces cas, la maladie risque d’évoluer vers une forme chronique grave dont une endocardite mortelle si elle n’est pas diagnostiquée et traitée ou des fausses couches à répétition pour les femmes contaminées pendant la gestation et non traitées.

La prévalence de la maladie chez l’homme est estimée entre 0, 01% à 0, 1% en France suivant les régions, mais elle n’est pas connue avec précision, car elle peut être asymptomatique dans un grand nombre de cas ou facilement confondue avec une grippe. Seuls 4% environ des infections aiguës nécessitent une hospitalisation et s’accompagnent alors de symptômes variables (hépatite, pneumonie, méningo-encéphalites, avortements). La transmission interhumaine de l’infection est rarissime et se produirait au moment de l’avortement.

L’origine des infections humaines est souvent difficile à identifier mais ce sont les ruminants domestiques et principalement les brebis et les chèvres qui sont le plus souvent incriminées. Le principal mode de transmission est l’inhalation d’aérosols infectés provenant de produits de parturition, de fèces ou d’urine d’animaux infectés. La bactérie étant très résistante dans le milieu extérieur, elle peut être transportée par le vent loin du troupeau d’origine et provoquer des infections chez des patients qui n’ont pas de contact direct avec les animaux. Dans certains pays, les piqûres de tiques contaminées joueraient également un rôle dans la transmission de l’infection.

L’infection par consommation de lait cru ou de produits laitiers provenant d’animaux infectés est possible mais considérée comme une voie de contamination mineure. Cependant, la commercialisation du lait cru des troupeaux présentant des signes cliniques étant interdite pendant un an, cela entraîne des pertes financières importantes pour les éleveurs alors qu’il n’y aurait pas de lien systématique entre l’apparition de signes cliniques dans un troupeau et l’excrétion dans le lait.

Les recherches en cours

L’étude des voies d’excrétion de C. burnetii chez les ruminants infectés naturellement ou expérimentalement a donc été entreprise à la PII et a débuté par la mise au point d’un test PCR permettant la détection de cette excrétion. Ce kit commercialisé depuis début 2004 a montré que la durée et l’importance de l’excrétion varient d’un troupeau à l’autre, d’une espèce à l’autre et qu’elle n’est pas forcément reliée à la réponse sérologique. Les facteurs responsables de ces différences ne sont pas connus (virulence des souches et/ou réponses de l’hôte variables ?). L’unité a donc développé un modèle d’étude de la virulence des souches chez la souris en utilisant une PCR quantitative et entrepris la recherche de marqueurs génomiques de cette virulence.

La diffusion aérienne de C. burnetii, sa résistance et la multiplicité des réservoirs ne permettent pas d’éradiquer la fièvre Q par des mesures sanitaires ou par l’abattage des animaux infectés. Cependant plusieurs actions peuvent être proposées pour réduire la contamination des animaux et de l’environnement :

 

  • un traitement antibiotique en fin de gestation pour réduire le nombre d’avortements et la quantité de C. burnetii excrétée à la mise bas
  • la destruction des placentas et des foetus pour prévenir leur ingestion par des carnivores domestiques ou sauvages qui pourraient propager l’infection
  • la désinfection des fumiers et des lisiers qui ne devront pas être épandus dans les champs lorsque le vent souffle, mais de préférence enfouis pour éviter la dispersion de l’infection.

Néanmoins, la seule façon de prévenir la maladie est de vacciner les troupeaux voisins d’un troupeau infecté avec un vaccin efficace, prévenant les avortements et l’excrétion de la bactérie. Plusieurs vaccins contre la fièvre Q chez les ruminants existaient dans différents pays, mais C. burnetii présente des variations antigéniques des lipopolysaccharides (LPS) de son enveloppe. Les Coxiella en phase I qui possèdent un LPSlong, sont infectieuses pour l’homme et l’animal car elles sont capables de survivre dans les macrophages, contrairement aux Coxiella en phase II, dont le LPS est court et qui sont obtenues après plusieurs passages en culture de cellule ou sur oeuf embryonné.
Les travaux menés à la PII sur des chèvres infectées expérimentalement ont montré qu’un vaccin inactivé en phase II ne protège ni contre l’avortement ni contre l’excrétion contrairement à un vaccin inactivé en phase I qui réduit considérablement le nombre d’avortements et l’excrétion dans les placentas et les fèces et supprime totalement l’excrétion dans le lait. Un vaccin inactivé en phase I protège donc les animaux non infectés. Il permet de garantir le statut sanitaire d’un troupeau indemne qui serait vacciné. Un tel vaccin était disponible en Slovaquie où son utilisation régulière pendant 10 ans aurait considérablement réduit l’incidence de la fièvre Q dans ce pays aussi bien chez les animaux que chez l’homme. 

Les travaux de l’INRA ont facilité l’obtention d’une autorisation temporaire d’utilisation de ce vaccin, mais de nombreuses questions restent posées concernant l’épidémiologie de la fièvre Q, la virulence des souches et leur survie dans l’environnement.

Une autre équipe 2 a un projet sur l’épidémiologie de la fièvre Q dans les troupeaux bovins laitiers bretons intitulé “Bases épidémiologiques pour la maîtrise de l’infection des bovins laitiers par Coxiella burnetii”auquel nous collaborons : incidence de la maladie dans les avortements bovins, voies d’excrétion, facteurs favorisant cette excrétion, efficacité des mesures de maîtrise, et impact de la maladie sur les performances des animaux.

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Le lien suivant explique quelles sont les symptômes et conséquences sur la santé humaine.

http://www.microbe-edu.org/etudiant/coxiella.html

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