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La Ferme à Nouky
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5 mai 2014

Homéopathie à usage vétérinaire....1

Les trois principes fondamentaux de l'homéopathie

Le premier principe de l'homéopathie est celui de la recherche de la plus grande similitude possible entre les symptômes engendrés par le remède et ceux du malade. Un remède homéopathique est une substance qui, une fois administrée de manière répétée à des individus en bonne santé, déclenche l'expression de symptômes particuliers (fièvre, diarrhée, peur...), et qui a la propriété de guérir les mêmes symptômes chez un individu malade.

Le second principe est celui de l'infinitésimalité. Au départ, une teinture mère (TM) est fabriquée à partir d'une plante. Puis sont réalisées successivement des déconcentrations et agitations. Le numéro 5 de "5CH" exprime, par exemple, le nombre de déconcentrations au 100ème et d'agitations effectuées.

Selon le dernier principe, pour soigner un malade, il est nécessaire de prendre en compte tous les symptômes (psycho-comportementaux, généraux, locaux...) avec leurs causalités et leurs modalités, et de ne garder que les plus caractéristiques pour la prescription.


Maîtriser la pratique de l'homéopathie nécessite une initiation de base et un apprentissage de longue haleine. D'où parfois le risque de se décourager, étant donné le temps nécessaire et les difficultés souvent rencontrées, notamment pour les débutants. A force d'observations et de recherches, des résultats sont néanmoins possible. Témoignages et expérimentations menées sur le sujet.


Quelques différences avec l'allopathie

Pour l'homéopathie
- un individu = un remède
- une pathologie = des remèdes possibles
- un remède = des pathologies différentes 

Pour l'allopathie
- une pathologie = un médicament 


Les différentes pratiques homéopathiques

La pratique uniciste 
Techniquement, celle qui demande le plus de savoir faire. Sans doute la plus efficace si bien prescrit, mais la plus délicate à prescrire, à analyser les symptômes.

La pratique pluraliste 
D'un côté on cherche le fond et les éléments qui viennent lutter contre les symptômes.

La pratique complexiste 
On a une pathologie donnée et on va donner un ensemble de substances correspondant à ce/ces symptômes. Souvent la plus utilisée en médecine vétérinaire.


Les dilutions

Trois niveaux de dilution
- La basse dilution : les DH jusqu'à 5CH pour le drainage, les traumatismes superficiels, les pathologies aigües.
- La moyenne dilution : entre 7CH et 9CH (12CH). Utilisation assez polyvalente, pathologies chroniques.
- La haute dilution : de 15CH à 30CH, et même davantage. Action en profondeur, terrain, psychisme... Action longue et prises très espacées.

Le choix des dilutions
- En superficie, par exemple, les symptômes externes, on utilisera la basse dilution.
- Pour les organes internes, utilisation de la moyenne dilution.
- Le psychisme est ce que l'on aura de plus interne. Utilisation de la haute dilution. 
Plus la correspondance symptôme / substance est importante, plus la dilution peut (doit) être élevée. 

Posologie
(identique pour l'homme et l'animal)
- Basses dilutions : 3 à 4 prises par jour
- Moyennes dilutions : 1 à 3 prises par jour
- Hautes dilutions : 1 prise par semaine à 1 prise par mois 

Remarques
- Moins les muqueuses sont propres, plus il faut de granules, et inversement.
- L'administration doit se faire avant la ration.
- Administration : 1/2L d'eau avec une dizaine de granules (si muqueuses propres) ou 1/2 tube (si muqueuses sales). C'est surtout la dilution qui est importante, pas la quantité.
- Dès qu'on constate une amélioration, on peut espacer la fréquence d'administration.
- Il peut arriver que l'évolution ne soit pas bonne, il faut alors sans doute changer de substance car mal adaptée.
- Ne pas répéter les prises en haute dilution ! Surtout si la substance correspond très bien aux symptômes. 


Les types homéopathiques en élevage

Le terrain carbonique
- membres courts, animaux trapus (en général les animaux à viande)
- accumule
- organe fragile : le système glandulaire et les poumons
- médicament : CALCAREA CARBONICA 15CH-30CH à la naissance et en préventif 
Les carboniques sont fiables en reproduction, un carbonique va donner naissance à un carbonique. C'est un animal qui accumule, profitant bien de l'alimentation. 

Le terrain phosphorique
- membres longs, longiligne
- "brûle"
- médicament : CALCAREA PHOSPHORICA 15CH-30CH à la naissance 
En général, les laitières sont phosphoriques. Le phosphorique est plus "sensible" qu'un carbonique, ce sont des animaux qui ont plus besoin qu'on s'occupe d'eux. Besoin de contact, de communiquer. Hyper sensibles au stress et problèmes bactériens. Ils sont moins "fiables" au niveau reproduction. La qualité de l'alimentation et de son milieu ambiant est très importante. 

Le terrain fluorique (ou dystrophie)
- dissymétrie, laxité ligamentaire
- problèmes osseux
- médicament : CALCAREA FLUORICA 15CH-30CH 
C'est le terrain le plus rare. Très peu fiables au niveau de la reproduction. Problèmes osseux en vieillissant pouvant entraîner des paralysies. 

Le terrain sulfurique
- ni longiligne, ni trapu : équilibre 
Terrain équilibré donc peu de risque. ce sont en général les races rustiques. 

Reconnaître les terrains
On peut reconnaître le terrain d'un animal à sa naissance.
- carbonique : grosse tête et nez court.
- phosphorique : nez long.
- sulfurique : bien équilibré.
- fluorique : se voit un peu sur les membres. 

 à suivre.....

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