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La Ferme à Nouky
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7 février 2014

Temps d ' hiver .......

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5 février 2014

Rassemblement du Chien Berger de Crau 2014

Bonjour à tous, 
Le 12 février prochain à lieu la Foire de la St Valentin de St Martin de Crau (8h30-13h).
A ce titre nous allons procéder comme l'année dernière à un rassemblement de Chiens de Crau. Vous pourrez y déclarer les chiens non recensés, prendre contact avec d'autres propriétaires...
Attention! nous allons procéder aussi au puçage gratuit des chiens mais uniquement de 10h à 11h. Si vous avez des chiens à pucer, notez bien cet horaire.
J'espère vous voir nombreux. Merci de diffuuser l'information
D'ici là n'hésitez pas à me contacter.
Bien cordialement, 

-- 
Association de Sauvegarde du Chien Berger de Crau
Av. de Céret 13310 Saint-Martin-de-Crau
04 90 47 99 54 - 06 71 76 31 9

4 février 2014

Chandeleur ou Chandelours ????

LA CHANDELOURS... RÉVEIL DE L'OURS ET DE LA LUMIÈRE... Un peu en retard, et grâce au rappel de Nordic Fishing Trip, je vous mets ici un lien parlant de cette origine commune entre la chandeleur et la fête cyclique de l'ours. => http://www.humanite-biodiversite.fr/temoignage/aujourd-hui-2-fevrier-chandelours Ci-dessous, deux extraits de mon article sur le symbolisme de l'ours: Dans les Pyrénées il existe un bel exemple d’un rite lié au culte de l’ours et qui a survécu à l’usure du temps et des siècles. À Arles-sur-Tech et Prats-de-Mollo en Roussillon, chaque année on célèbre le marriage de l’ours avec Rosette, une figure féminine dans laquelle on peut reconnaître le profil de l’ancienne Déesse-Mère. Traditionnellement cette fête de l’ours (la diada de l’os) se tenait le 2 février. Les Celtes célébraient la fête d’Imbolc le 1er février, fête qui a survécu dans la moderne chandeleur, et qui symbolisait le réveil de la nature, le retour de la lumière ainsi que la promesse du printemps. L’ours, un homme déguisé couvert de suie mélangé à de l’huile, pourchasse à travers tout le village les gens afin de les noircir. En fin de journée les chasseurs finissent par attraper l’ours auquel ils enlèvent le déguisement et célèbrent ainsi la victoire de l’homme sur l’animal tout en rappelant que l’homme naît de l’animal. Chez les Celtes l’ours représente la noblesse guerrière et le pouvoir temporel opposé au pouvoir spirituel de la classe sacerdotale des druides représentée par le sanglier. Tout semble indiquer que les Celtes ont perpétué l’ancien culte préhistorique de l’ours, tout comme ils le firent avec le culte du cerf au travers du Dieu Kernunnos. Ici aussi l’ours incarne la force physique dans son état le plus primaire et originel. En tant qu’habitant des cavernes, il représente également le maître de l’autre monde, celui de l’au-delà. Aux défunts il était coutume de mettre des offrandes dans la tombe comme les dents ou les griffes d’ours. Chez les Gallo-romains à Beaucroissant dans l’Isère il existait le culte au Dieu Mercure Artaios qui était associé à l’ours et à la chasse. En celte commun, « ours » se dit « Artos » ; en vieil irlandais « Art » ; en langue gaëlique « Arth » ; en breton « Arzh ». Cette étymologie se retrouve dans le nom du célèbre roi Arthur (Artoris) qui représente l’archétype du roi et du pouvoir temporel. Il incarne l’idéal chevaleresque au travers de la quête du Graal et rappelle l’importance de la classe guerrière. Cette opposition entre temporel et spirituel, royauté et sacerdoce, est exprimée dans un conte gallois où Arthur chasse durant 9 jours et 9 nuits le sanglier blanc dont le nom est Twrch Trwyth. Les Gallois nomment les constellations de la Grande et Petite Ourse le « Char d’Arthur ». À ce titre il est intéressant de noter que la Grande Ourse est la constellation qui permet de trouver l’étoile du Nord, et que notre mot « arctique » (le Nord polaire) vient d’une étymologie similaire vu qu’en grec ancien « arktos » signifie « ours ». Il semblerait donc que l’ours ait eu une relation étroite avec la symbolique du Nord qui représente l’origine de toute chose, le point central et immuable du pouvoir temporel. La racine celte du mot « ours » se retrouve aussi dans le nom du sorcier irlandais Mathgen qui vient de Matugenos qui veut dire « Né de l’ours ». En Gaule furent trouvées des dédicaces à une Déesse Andarta dont le nom veut dire « Grande Ourse ». Son nom est apparenté avec celui de la Déesse Andrasta vénérée par les Bretons au 1er siècle de notre ère. On retrouve avec ces Déesses l’escence féminine de la classe guerrière, élément typique de la culture celtique. Et il existe une Déesse celte qui incarne parfaitement le culte à l’ourse : la Déesse Artio. En 1832 fut trouvé à Muri près de la ville suisse de Berne une statue représentant la Déesse accompagnée d’une ourse. Cette statue porte une inscription votive : DEAE ARTONI (« À la Déesse Artio »). Elle date du 2è siècle avant notre ère. Ce n’est certainement pas un hasard si la ville de Berne a comme emblême héraldique un ours. De plus il est à suppooser que le nom même de Berne ait un lien avec Bär (« ours » en allemand). L’ourse semble avoir mangé des fruits de l’écuelle tenue par la Déesse. Cette écuelle est à mettre en relation directe avec la symbolique de la corne d’abondance et du graal qui est l’image de la fertilité et de la fécondité proportionnées par la Grande Déesse-Mère. L’ourse concentre en elle les notions d’amour maternel, de la Terre sauvage, celle qui n’est pas cultivée, de la forêt et de la montagne à l’état brut, dispensatrice de fruits et de gibiers. Artio accompagnait très certainement les rites des mères en phase d’allaitement. Hathuwolf Harson Symbolisme de l'ours:https://www.facebook.com/photo.php?fbid=332148660257282&set=a.305428916262590.1073741838.230064080465741&type=3&theater

2 février 2014

Comment éradiquer le piétin du mouton ???

Comment éradiquer le piétin dans le troupeau !
Le piétin ou la dermatite interdigité est une maladie bactérienne à répartition mondiale. La
maladie apparaît au cours des saisons humides et chaudes et se transmet par l’intermédiaire des
sols.
Chez les bovins, le piétin est généralement bénin, mais chez les ovins et les caprins, il peut
donner des formes cliniques graves. La maladie cause d’importantes lésions aux onglons et peut
entraîner des pertes de productivité. Les animaux atteints présentent habituellement une boiterie
sévère, une inflammation du tissu interdigité, un décollement de la corne et une odeur putride
caractéristique.
On peut prévenir, traiter, et même éradiquer la maladie si un contrôle continu du troupeau est
appliqué.
Voici les mesures proposées par Dr Ileana Wenger pour l'éradication de la maladie, publiées
dans un article de Sheep Canada cet été.
1. Examiner soigneusement les pieds de tous les animaux dans le troupeau.
2. Éliminer les animaux atteints des lésions chroniques.
3. Séparer le troupeau en deux groupes : 1 «groupe infecté» - les animaux atteints ou qui ont
déjà été atteints par la maladie ; «groupe propre» - les animaux apparemment sains.
4. Effectuer un parage des pieds suivi d’un bain de pieds dans une solution de 20% de sulfate
de zinc dans le «groupe propre».
5. Après le parage et le bain de pieds, isoler les animaux sur une surface propre et sèche
(parquets propres désinfectés, pâturage sain). On considère une surface propre lorsqu’il n’y
a pas eu de moutons sur cette dernière pour au moins 14 jours.
6. Dans le «groupe infecté», effectuer un parage des pieds soigné pour exposer à l’air et à la
solution de sulfate de zinc les bactéries situées dans les replis ou blessures.
7. Traiter aux antibiotiques les moutons infectés au moment du parage.
8. Appliquer un bain de pieds aux animaux infectés (solution de 20% de sulfate de zinc).
ATTENTION : LA SOLUTION DE SULFATE DE ZINC EST TOXIQUE. ASSUREZ-VOUS
QUE LES ANIMAUX NE LA BOIVENT PAS !
9. Déplacer les animaux après chaque traitement sur une surface propre.
10. Réexaminer les animaux et effectuer un parage des pieds aux trois ou quatre semaines.
Réformer les animaux ne répondant pas au traitement.
11. Pour que le troupeau soit considéré éradiqué du piétin, il doit passer à travers au moins une
saison chaude et humide sans présenter les signes de la maladie.
La vaccination contre le piétin est disponible mais son efficacité est variable.
Pour diagnostiquer la maladie et pour un traitement approprié, votre vétérinaire doit être consulté.
Pour en savoir plus :
Sheep Footrot, Sheep Canada, Summer 2001
Boiteries, Guide production ovine, Feuillet 7.110
Le piétin, Ovni, Septembre 1999
Andreja Odobasic, agr., M.Sc.
OvinExpress, août 2001
Les articles sont rapportés seulement pour l'intérêt de lecteurs. Pour obtenir plus d'information,
les articles originaux et les professionnels spécialisés dans les sujets devraient être consultés.

 

http://www.reconquete-ovine.fr/IMG/pdf/pietin.pdf

http://ovine.sngtv.pagesperso-orange.fr/Boiteries.pdf

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2 février 2014

Virus de Schmallenberg sur les ovins...

Fin août 2012, la présence du virus de Schmallenberg avait été détectée dans un total de 3197 élevages dans 74 départements français (01, 02, 03, 07, 08, 10, 12, 14, 16, 17, 18, 19, 21, 22, 23, 24, 27, 28, 33, 35, 36, 37, 39, 40, 41, 42, 45, 47, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 76, 77, 79, 80, 82, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 95). Il s’agissait de 1143 élevages ovins, 2019 élevages bovins et 35 élevages caprins .

Ce virus de la famille des orthobunyavirus, qui n’affecte que les ruminants, a été identifié pour la première fois au Pays-Bas et en Allemagne en novembre dernier. D’autres foyers ont ensuite été recensés en Belgique, au Royaume-Uni, au Luxembourg, en Italie, en Espagne et en Suisse.

Il s’agit d’une maladie d’élevage qui peut se manifester par de la fièvre, une chute de production ou des malformations à la naissance, en particulier chez les ovins. Le virus n’est pas contagieux d’un animal à l’autre mais est transmis par des insectes vecteurs.

Mise en place d’une surveillance par la DGAL 
Dès l’apparition du virus, la Direction générale de l’alimentation a activé une surveillance spécifique, au travers de la plate-forme nationale d’épidémiosurveillance en santé animale, pour détecter le plus précocement possible l’arrivée de la maladie en France. Les animaux malades des élevages concernés ont été pris en charge par le vétérinaire de l’exploitation et les services départementaux.

Dans le cadre de la Plateforme de surveillance épidémiologique, la réalisation d’enquêtes dans les élevages contaminés avait été confiée aux Groupements de défense sanitaire (GDS) avec l’appui de l’Anses. L’objectif était notamment d’évaluer la proportion d’animaux atteints et de décrire le type de troubles cliniques rencontrés. Les résultats montrent que, dans les élevages contaminés étudiés, en moyenne 15 % des agneaux présentaient des troubles cliniques pouvant être rapportés au virus.

S’agissant d’une maladie d’élevage pour laquelle l’ensemble des solutions techniques n’est pas encore disponible, les experts scientifiques, les vétérinaires et les laboratoires pharmaceutiques du Réseau français pour la santé animale (RFSA), mandatés par le ministère en charge de l’agriculture, ont défini des priorités de recherche, notamment en matière de diagnostic et d’épidémiologie de la maladie. Cette démarche s’est faite en concertation avec la Commission européenne.

Un réseau de laboratoires agréés pour la réalisation du diagnostic a été constitué. Ils utilisent des kits validés par le laboratoire ANSES de la santé animale de Maisons-Alfort (LSAn). Par ailleurs, un test sérologique a été développé par une société française et validé par l’Anses.

Aucune restriction aux mouvements d’animaux des exploitations infectées n’a été appliquée. Il est cependant rappelé que, d’une manière générale, les animaux malades ne sont pas déplacés.

Description de la maladie

Caractéristiques générales 
L’infection aiguë semble se manifester chez les bovins adultes par de l’hyperthermie, une perte d’appétit, une chute de production chez les vaches laitières, de la diarrhée, des avortements. L’infection des femelles de ruminants en gestation peut se traduire par la naissance d’animaux malformés (arthrogrypose, raccourcissement des tendons du jarret, déformation de la mâchoire, hydranencéphalie, …).

Des cas d’infection aiguë ont été rapportés chez des bovins entre août et octobre 2011, en Allemagne et aux Pays-Bas.

Depuis le mois de décembre 2011, des cas de malformations ont été rapportés chez des ovins et des caprins, en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas. Le Royaume Uni a notifié la présence du virus chez des ovins le 23 janvier 2012. 
Les foyers d’infection par le virus Schmallenberg aux Pays-Bas ont fait l’objet d’une notification immédiate à l’Organisation mondiale pour la santé animale (OIE), le 5 janvier 2012. Il n’y a, pour l’heure, aucune restriction aux échanges d’animaux vivants et de leurs produits à partir des zones atteintes, ni aucune mesure de prévention et de contrôle préconisée.

Le niveau d’infection des cheptels et des animaux au sein d’un troupeau est très variable suite à la première vague de circulation. Cela implique qu’un nouvel épisode clinique de SBV va concerner notre département. De nouveaux cas, en élevage ovin, ont déjà été observés. Face à cette situation, le dispositif de surveillance a été actualisé (cf. encadré) et une prise en charge de pertes pour les élevages les plus touchés est en cours de réflexion.

Une maladie émergente en 2011 en Allemagne qui se traduit par des malformations congénitales

Dans le cadre d’investigations relatives à des diarrhées fébriles chez des ruminants, le laboratoire de référence allemand Friedrich-Loeffler-Institut (FLI) a identifié en novembre 2011 un nouvel orthobunyavirus, nommé Schmallenberg virus SBV (en référence à une ville proche des foyers, située à 80 km au Sud-Est de Dortmund). Cet orthobunyavirus affecte les ruminants. L’infection aiguë se manifeste chez les bovins adultes par une hyperthermie, une perte d’appétit, une chute de production chez les vaches laitières, de la diarrhée. L’infection des femelles gestantes peut se traduire par la naissance d’animaux malformés (arthrogrypose, raccourcissement des tendons du jarret, déformation de la mâchoire, hydranencéphalie…). En raison de la période de sensibilité du fœtus à ce virus (30ème au 70ème jour de gestation chez la brebis, 80ème au 150ème jour de gestation chez la vache), les symptômes sont observables 3 à 4 mois après la contamination chez les ovins et 5 à 6 mois après chez les bovins. Le SBV est essentiellement transmis par des insectes piqueurs.

 

Un impact de la maladie important dans certains élevages

Au cours du 1er trimestre 2012, nous avons réalisé une enquête descriptive dans chaque élevage atteint confirmé. La synthèse de ces enquêtes, réalisée par le réseau des GDS avec l’appui de l’ANSES dans le cadre de la plateforme nationale de surveillance épidémiologique, apporte les indications suivantes :

  • 16% des brebis agnelées et 6% des vaches vêlées ont présenté des troubles pouvant être rapportées au virus. Dans 23% des élevages ovins et 11% des élevages bovins, ce sont plus de 30% des mères qui ont été concernées.
  • 15% des agneaux nés et 7% des veaux nés ont présenté des troubles (malformations, néomortalités). Dans 19% des élevages ovins et 13% des élevages bovins, ce sont plus de 30% des nouveau-nés qui ont été concernés.
  • En moyenne, 12% des brebis à « problème » meurent dans les 15 jours qui suivent la mise bas. Parmi les brebis à « problème », 33% des brebis ont mis bas deux agneaux ou plus dont un est parfaitement normal.

Pour plus d’informations, consulter la plateforme nationale de surveillance épidémiologique :http://www.survepi.org/cerepi/.

 

Gestion opérationnelle des suspicions

La maladie de Schmallenberg. Surveillance pour 2012/2013

Ce dispositif de surveillance a pour objectif d’identifier les foyers de SBV congénital résultant d’une circulation du virus en 2012.

Les nouveau-nés malformés, critères cliniques de suspicion, déclencheurs de l’alerte

Pourra être considéré « élevage suspect SBV »,  tout élevage ovin ou caprin dans lequel, sur un lot de mise bas, au moins 2 agneaux ou chevreaux ou tout élevage bovin dans lequel au moins 1 veau ont présenté à la naissance au moins un des signes cliniques suivants : arthrogrypose (déformation ou blocage de l’articulation d’un ou plusieurs membres), malformation de la colonne vertébrale (scoliose, cyphose), anomalie du port de la tête (torticolis) ou raccourcissement de la mâchoire inférieure.

Une fiche de commémoratifs complétée par le vétérinaire

Alerté par l’éleveur, le vétérinaire vérifiera que l’élevage correspond aux critères cliniques de suspicion définis dans le cadre de la surveillance. Il remplit alors la fiche de commémoratif fournie par GDS Creuse, celle-ci est transmise avec les prélèvements effectués au laboratoire d’analyse.

Des prélèvements à des fins de confirmation

Dans la mesure où c’est réalisable, une prise de sang sera effectuée sur le nouveau-né malformé, avant la prise de colostrum pour sérologie SBV. Si l’animal est mort, le recueil de sang sera réalisé au niveau cardiaque. Si du sang ou du sérum ne peuvent être prélevés, une PCR sur cerveau sera alors à effectuer.

La visite vétérinaire financée dans le cadre de la police sanitaire « brucellose », les frais d’analyse à la charge de l’éleveur

En cas d’avortement (naissance avant terme ou mort dans les 48 heures) dans le cheptel nécessitant la réalisation des investigations prévues dans le cadre de la prophylaxie de la brucellose, le déplacement du vétérinaire sanitaire est pris en charge par l’Etat dans le cadre de la prophylaxie de la brucellose. L’ensemble des autres frais : prélèvement de sang du nouveau-né (avant prise de colostrum) ou de sérum de l’avorton pour sérologie ou prélèvement d’encéphale pour PCR et la réalisation des analyses correspondantes seront à la charge de l’éleveur.

 

 

Les foyers recensés au 1er semestre 2012 découlent de la 1ère vague de circulation. Les animaux malades ne représentent qu’une petite partie de la circulation. Une majorité d’animaux se sont contaminés sans présenter de symptôme. Les foyers déclarés apparaissent être un bon indicateur de l’intensité de la circulation virale. Le virus a passé la période hivernale sans problème et une 2ème vague de circulation virale, plus conséquente, a débuté à partir de mai, d’où les 1ers cas recensés depuis septembre.

 

Les enquêtes sérologiques confirment les risques pour le 2nd semestre 2012

Des enquêtes sérologiques ont été réalisées par le réseau des GDS dans différentes zones selon le nombre de foyers (une vingtaine de départements dont la Creuse). Dans les zones où le virus a circulé assez largement lors de la 1ère vague (ex. : extrême nord-ouest de la Creuse), les élevages bovins sont en grande partie immunisés et donc a priori protégés. Les élevages ovins apparaissent moins protégés. En cas de circulation dans la période à risque, des troupeaux ovins (dont certains déjà touchés) pourraient être confrontés à des malformations en grand nombre. Dans les zones où le virus n’a pas circulé lors de la 1ère vague (ex. : reste de la Creuse), en cas de circulation dans la période à risque, des malformations pourraient apparaître en élevages bovins et ovins.

 

Une surveillance du SBV congénital à maintenir avec une étude de prise en charge par la Caisse de Solidarité Santé Animale pour les adhérents GDS

Face à cette situation, la surveillance du SBV congénital est à poursuivre. L’Etat a arrêté sa surveillance au 31 août. Le réseau GDS s’implique dans la gestion de la surveillance dans le cadre de la plateforme nationale de surveillance épidémiologique (cf. encadré). Le Conseil d’Administration de GDS France a décidé le principe de prise en charge forfaitaire des pertes sanitaires consécutives au passage du virus Schmallenberg (SBV) par la CSSA. Les modalités pratiques, notamment de niveau de prise en charge, restent à définir. Elles concerneront les deux campagnes. Pour pouvoir en bénéficier, l’élevage devra avoir l’objet de suivis, d’où l’importance des déclarations auprès de son vétérinaire sanitaire. Pour plus d’information, n’hésitez pas à nous contacter.

 

Plus d'infos :

 

http://www.oie.int/fileadmin/Home/fr/Our_scientific_expertise/docs/pdf/F_Schmallenberg_virus.pdf

 

http://www.creuse-agricole.com/actualites/3e-vague-du-virus-schmallenberg-sbv-maladie-de-schmallenberg-surveillance-pour-2013-2014:00YYLCAU.html

 

Le point sur la maladie de Schmallenberg

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La maladie de Schmallenberg est apparue en 2011 en Allemagne (dans la région homonyme ) et est due à un virus inconnu jusque là en Europe, mais qui s’apparente à un virus connu en Asie sous le nom de Akabane apparu il y a quelques dizaines d’années au Japon. 

 

A partir de l’Allemagne, le virus s’est rapidement répandu en Hollande, en Belgique et en France au cours de l’année 2012.

Une maladie surtout grave sur la vache en gestation

Transmise par le culicoïde (sorte de petit moustique), la maladie est surtout grave lorsqu’elle atteint une femelle gestante. Elle provoque l’apparition de malformations chez le fœtus, essentiellement des anomalies des centres nerveux et des articulations.

Le virus touche les bovins et les ovins. Chez le mouton, les déformations des membres sont telles que l’agnelage est parfois impossible et l’éleveur non seulement perd son agneau mais se voit contraint d’euthanasier sa brebis.

Chez les bovins, les malformations fœtales nécessitent parfois la réalisation d’une césarienne pour arriver à extraire le veau. 
Sur les animaux non-gestants, la maladie donne des signes peu spécifiques qui régressent en quelques jours (hyperthermie, chute de production laitière, diarrhée).

Aucun traitement préventif

Il n’y a à ce jour aucun traitement préventif contre la maladie de Schmallenberg, bien qu’un vaccin existe contre le virus Akabane.

La France est en Europe un des pays le plus touché vu sa densité de zones d’élevage. La zone atteinte constitue une large bande partant de la Normandie vers le nord et l’est, en redescendant vers le sud jusqu’en Charente et en Corrèze. Le région la plus touchée est le Nord Pas-de-Calais.

Vers une expansion vers au sud ?

Les autorités s’interrogent et il règne une incertitude sur l’avenir de cette épidémie. Les températures froides de l’hiver freinent la propagation du virus par destruction de son vecteur (culicoïdes) mais qu’adviendra-t-il au printemps 2013 ? la maladie va-t-elle continuer son expansion vers le sud et atteindre des régions jusque-là épargnée (l’Espagne ?) ?

Une immunité après une première infection

Toutefois, il semblerait que l’immunité acquise lors d’une première infection permette une protection efficace. Les études montrent qu’une vache ayant donné naissance à un veau malformé une année donne un veau normal l’année suivante.

Affaire à suivre !

 

Thierry Fleurquin

Vétérinaire, Songeons

 

 

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2 février 2014

L'Ours et la Chandeleur.....prévision météo !!!

Il est une légende , qui annonce la météo pour les quarante jours suivant la Chandeleur....

"L'Ours ,le jour du 2 Février ,fête de la Chandeleur; sort de sa tanière voir le temps qu'il fait au dehors....Si le temps est beau il sort vite sa litière de paille au soleil afin de bien la sécher ,car après le beau (temps ) vient le mauvais ....pour quarante jours encore !!

Mais si au contraire le temps est à la pluie ou à la neige ,l'Ours retourne dans sa tanière et se rendort satisfait ,car après le mauvais (temps) vient le beau pour les quarante prochains jours ,soit jusqu'au Printemps !!!!!

2 février 2014

Le Mooh de la Chandeleur !!!

A la Chandeleur ,l'hiver se meurt ou reprend vigueur...............

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1 février 2014

Dernière journée en alpage !!!

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1 février 2014

Pétition pour la création d’un statut légal du WWOOFing auprès de la MSA ........

 

Pétition pour la création d’un statut légal du WWOOFing auprès de la MSA et l’abandon des poursuites judiciaires contre les hôtes wwoof.

 

L’attitude de la MSA pose un grave problème pour notre démocratie en France !

Le Gouvernement, sur son site Internet, invite à faire du WWOOFing.
Un agriculteur qui suit ces recommandations se fait traîner devant la justice par la MSA avec le motif : Absence de cadre juridique pour le WWOOFing.

C’est un scandale dans une démocratie !

Le WWOOFing a pris sa place dans notre société. Je demande à la MSA (mutualité sociale agricole) de créer une déclaration tenant compte de sa particularité, et d'abandonner toutes poursuites contre le WWOOFing en France.

Le wwoofing, ce mouvement international favorisant la découverte et l’initiation au monde de l’agriculture biologique et à l’éco construction, se développe en France. (WWOOF = world wide opportunities on organic farms). Le wwoofer, qui est accueilli gracieusement dans la famille d’un agriculteur bio, l’hôte wwoof, a comme seule obligation de vouloir sincèrement découvrir et participer à la vie et au travail de ce dernier. Il l’accompagne donc dans son quotidien pour comprendre ce que c’est d’être agriculteur bio et il a la possibilité, selon ses souhaits et ses capacités de donner librement et de façon bénévole un coup de main et de s’exercer aux techniques de travail qu’il découvre. Il ne s’agit en aucun cas d’une situation de travail car aucun lien de subordination n’existe. Or, le droit du travail stipule : « pour qu’il y ait travail dissimulé, il faut qu’il y ait un lien de subordination ». Le Ministère de l’Agriculture prône la pratique du wwoofing dans son article : http://agriculture.gouv.fr/generation-wwoofers qui conclut sur ces mots :

« Le wwoofing ne consiste pas seulement à traire vaches ou chèvres, cueillir quelques mûres pour les confitures, réparer une clôture ou débroussailler un champ... Plus qu’une simple expérience à la ferme et un logement gratuit, c’est d’abord un échange humain, une preuve que des notions comme la tolérance ou la confiance existent encore. »

Malgré cela, la MSA reste hostile à cet échange et à cette découverte qui a pourtant permis à de nombreuses personnes après une période de wwoofing de finir par apprendre le métier et de s’installer comme agriculteur bio. Encore aujourd’hui, il arrive que la MSA considère le wwoofing comme du travail dissimulé et qu’elle menace les hôtes wwoof de poursuites judiciaires. Voir : (http://www.msa.fr/lfr/embauche/wwoofing). Dans une démocratie, son premier devoir c’est de se tourner vers le Gouvernement pour régler le problème d’ordre administratif qu’elle rencontre.

En signant cette pétition, je demande aux pouvoirs publics et à la MSA de donner un statut légal au wwoofing en mettant en place une déclaration auprès de la MSA d’un aide agricole bénévole non rémunéré et non soumis à une quelconque efficacité professionnelle et qui, dans le respect du bon déroulement des activités de l’exploitation, reste libre de ses décisions et de ses faits et gestes. Des cotisations perçues par la MSA devront servir exclusivement à assurer les personnes contre les risques d’accident liés à cette activité.

Je soutiens cette pétition car je considère que le wwoofing est utile pour notre société en divulguant les connaissances et techniques de travail de l’agriculture biologique et de l’éco construction auprès d’un large public et en contribuant ainsi à une évolution harmonieuse de celle-ci.

Pétition adressée à : 
Mr Michel Brault, Directeur Général de la CCMSA 
Mr Stéphane Le Foll, Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt 
Pétition pour la création d’un statut légal du WWOOfing auprès de la MSA et l’abandon des poursuites judiciaires contre les hôtes wwoof. 
L’attitude de la MSA pose un grave problème pour notre démocratie en France. 
Le Gouvernement, sur son site Internet, invite à faire du WWOOFing. 
Un agriculteur qui suit ces recommandations se fait traîner devant la justice par la MSA avec le motif : 
Absence de cadre juridique pour le WWOOFing. 

C’est un scandale dans une démocratie ! 

Cordialement, 
[Votre nom]

 

English version

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